@Cateaufoncel3
Henri Laborit étant mort, c’est donc à vous que la réponse à cet extrait est adressé !
tout d’abord, parler du rapport de l’inconscient avec le conscient de manière figé, interdit de comprendre quoi que ce soit.
En fait, l’inconscient est une conscience acquise, c’est à dire, dont on ne remet plus en cause les fondements, qu’ils soient logiques ou émotionnels. Autrement dit, l’inconscient est un acquis passé en mode innée, mais dont on peut remettre en mode conscient sous certaines conditions, notamment l’état d’urgence.
Si on devait en permanence poser la question de nos
automatismes et de leur adéquation à la situation présente, nous ne
pourrions tout simplement pas agir !Autrement dit, l’inconscient libère l’état conscient, mais avec son inconvénient lorsqu’il n’est pas adapté à la situation présente.
Ainsi, lorsque je me suis posé la
question du système dans lequel on vit au niveau fondamental, comprendre les lois fondamentales régissant l’Univers, j’ai dû
pratiquement cesser d’agir, car sinon, je n’aurai pas pu aller au delà
de la forme, mais pas toucher au fond.
Ensuite, concernant la liberté, la définition que j’en donne est celle ci « la liberté ne consiste pas à faire n’importe quoi, mais à vivre selon sa nature vrai et non imposée par autrui ».
"la liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune, car la discipline est imposée de l’extérieur.
Le hic, c’est que la majorité des gens pensent que la liberté consiste à pouvoir faire n’importe quoi, où la notion de discipline est contraire, alors qu’elle est essentielle, la condition de toute vrai liberté. Ceci, parce qu’il n’y a de liberté que celle de faire ce qu’on aime,vivre en adéquation avec sa nature vrai.
Voilà pourquoi je considère que chacun est propriétaire de son propre temps de vie et exerce la souveraineté sur ses choix de vie. En cela, je me considère comme un pur libéral. Mais cela implique la responsabilité de chacun vis à vis d’autrui et non vis à vis de soi même, car dans ce dernier cas, cela ne veut rien dire, n’a aucun sens ! Vis à vis de soi, on est donc souverain et la souveraineté veut dire libre arbitre, c’est à dire, être juge et partie. Là, cela se complexifie un peu, car si la notion de libre arbitre est essentielle vis à vis de soi, elle est secondaire vis à vis d’autrui, donc en société, ceci, car vivre en société c’est l’art du compromis et la soumission à des règles communes. Sauf pour celui qui impose sa loi aux autres comme avec le système capitaliste.
Il faut bien insister sur le fait qu’une société peut fonctionner efficacement et de manière perenne qu’a la condition d’être régie par des lois ou règles communes, sans cela, ce n’est pas l’anarchie, mais le chaos.
Bon, je ne vais pas développer plus, mais le principe de responsabilité implique bel et bien la liberté.
Pour le résumer en quelques expressions, dans une société équilibré et basé sur les libertés individuelles, nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. Cela veut donc aussi dire que le principe du mérite personnel est fondamental, sauf dans le système capitaliste.
De même, tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit, sauf dans le système capitaliste.
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