La Femme et l’évolution religieuse de l’Inde.
La vie primitive aux Indes comme partout, représente le premier âge de l’humanité, l’enfance, l’adolescence, la première jeunesse.
Les enfants de cette grande famille humaine pratiquaient l’agriculture, ils avaient de nombreux troupeaux qu’ils faisaient paître dans de vastes plaines. C’était la grande vie, simple et naturelle. C’est là, sous un beau climat, au milieu d’une splendide végétation que se déroulèrent les premières scènes du drame humain.
On vit en s’aimant, la discorde n’est pas née. Les hommes sont des frères.
Ce qui commande, c’est la Loi éternelle qui avait appris que l’« Esprit » naît chez la Dêva (la Femme), pendant qu’elle avance dans son évolution. C’est pour cela que son nom signifie « Lumière ».
C’est pour
expliquer les lois de la Nature, aperçues spontanément par l’Esprit de la Dêva,
que fut composé le grand livre sacré de l’Inde, le Véda.
Aussi, c’est aux Indes que la réaction contre la Femme commença. C’est là que
pour la première fois on osa déclarer qu’elle ne doit jamais faire sa volonté,
mais celle de l’homme. Loi barbare, venant contraster avec le mot sublime de
l’homme jeune qui avait dit à la Femme divine : « Que ta volonté soit faite
et non la mienne ». Cela jeta l’Indienne dans un océan de douleur.
Ce siècle renferme d’importants événements. Dans tous les pays à la fois un
ferment de révolte s’était produit et avait amené un changement profond dans le
régime social et dans la religion. Partout, la caste sacerdotale s’emparait du
pouvoir, le prêtre se dressait en face de la prêtresse et prétendait diriger le
culte à sa place. Il érigeait des temples à de nouveaux dieux et dans ses
temples enseignait un dogme sacrilège ou bouffon, qui n’était souvent qu’une
altération grossière de la science primitive qu’il ne comprenait plus et à
laquelle il mêlait toutes les fantaisies de son imagination, créant ainsi le
surnaturel par un besoin d’exagération qui naît dans les cerveaux mal
équilibrés.
L’histoire nous montre les phases diverses que traverse « l’erreur » à travers
les cultes nouveaux ; on peut la suivre de siècle en siècle, car, à partir du
VIème siècle, l’histoire est ouverte et un grand nombre d’auteurs sont venus
tour à tour y inscrire les fastes du régime masculin, sous ses deux formes :
sociale et religieuse.
Ce siècle est une date fatale dans l’humanité. C’est le point de départ de la
plus grande révolution qui se soit produite dans le monde, le premier pas vers
l’abîme. Cette date marque l’ère de mensonge, de crime qui durera si longtemps
et qui laissera dans les cerveaux humains une tare ineffaçable. Dès ce moment,
le sombre esprit du mal va régner sur la terre. L’homme, en supprimant la
direction, morale de la femme, se crut libre de suivre toutes les impulsions de
son instinct, que la raison féminine entravait. Ce fut le règne de la force. Il
donna libre cours à ses passions brutales, despotiques, sanguinaires. On vit
partout se produire des actes de cruauté, de bestialité, de débauche justifiés
par les cultes nouveaux ; des tueries de tous genres, soit qu’on les appelle «
des sacrifices », soit qu’on les appelle « des guerres ». En même temps
commençait la terreur des faibles.
Ce fut le début de l’âge de fer. Il y eut un déchaînement général des passions
dans le monde entier. La volonté de l’homme s’élevait au-dessus de toute loi
morale et prétendait tout dominer. On ne reconnaissait plus d’autre autorité
que la force.
L’homme dominateur, ayant fait la conquête de l’Inde, y trouva des peuples primitifs, c’est-à-dire gynécocratiques, dont il fit ses esclaves ou qu’il chassa devant lui et dont, par la suite, il ne parla qu’avec dédain et mépris ; il en fit une race inférieure qu’il appela les Dasyous. Cet homme conquérant, c’est Ahriman, le mauvais principe formant des hordes masculines qui vont envahir graduellement l’Inde, la Perse, l’Afrique, l’Europe, exterminant les populations qu’il rencontrait au point de faire naître dans les pays conquis un monde nouveau de sang mêlé.
Si bien qu’après avoir été longtemps errants, ils finirent par se cantonner dans les anciennes nations en y formant de nouveaux groupes ethniques qui prirent les noms d’Hindous, Perses, Grecs, Latins, Germains et Slaves.
Cette invasion des hommes forts a été surtout une révolution morale puisque ces conquérants ont voulu faire régner leurs idées et leur morale masculines qui renversent les idées et la morale féminines.
Ce fut le commencement de l’âge noir.
Cependant, cette race orgueilleuse allait se déclarer supérieure et se donner à elle-même toutes les qualités.
C’est vers l’an 1000 avant notre ère que se produisirent les grandes émigrations qui transportèrent des émigrés dans la vallée de Saraswatî.
Ceux qui restèrent maîtres du pays changèrent complètement l’esprit de la Religion, ils en modifièrent la base fondamentale, c’est-à-dire les questions fondées sur la loi des sexes. L’homme conquérant cherche toujours à imposer les lois de sa physiologie et de sa psychologie ; mais le changement ne pouvait pas se faire brutalement ; il y eut partout une période de transition.
06/10 13:25 - Pr gunther-schroebel
@Christ Roi christ roi, vous êtes incroyable pu*** à chaque fois que je vous lis c’est (...)
06/10 07:47 - yvesduc
Merci pour votre article. Attention, la classe moyenne émergente tourne résolument la page de (...)
02/10 17:40 - jjwaDal
@cassini Je trouve cet humour de bon aloi, ce qui ne semble pas être l’opinion (...)
29/09 12:31 - Montdragon
@Alain ANDRE Réflexion d’un boomer déconnecté certainement un peu syndicaliste, (...)
29/09 11:47 - lejules
@Christ Roi votre réponse est digne de la crétinophobie !!! allons un peu de bon sens quand (...)
29/09 11:45 - lejules
@Christ Roi votre réponse est digne de la crétinophobie !!! allons un peu de bon sens quand (...)
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