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Commentaire de Hervé Hum

sur Le sens de l'existence de l'homme entre son libre arbitre et la puissance de la Providence divine. Qui est l'homme ? Qui sommes-nous ?


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Hervé Hum Hervé Hum 6 octobre 2018 10:44
@Hamed

Encore une fois, la notion de « non être » n’a aucun sens en absolue, mais uniquement en relativité, c’est à dire, que la notion de « non être », est toujours par rapport à un autre être, mais il est impossible de définir le « non être » en absolue, tout simplement parce que l’être en tant que tel ne peut être supprimé. Sans cela, votre phrase "Evidemment, au-dessus de tout ça, il y a une Grande Grande Grande Essence qui ne chôme pas, elle n’est pas du tout solitaire, elle est simplement en nous.« 

En effet, s’il y aune essence au dessus de »tout ça« , alors, c’est qu’il y a un être. et votre »non être", tombe dans l’aberration, dû à votre propre imaginaire qui lui, ne connaît pas de limite, de logique, de causalité. L’imaginaire, c’est le rêve paradoxal.

De plus, la notion d’être n’est pas spécifique à l’humain, cela, c’est avoir une vision égocentrique, anthropocentrique de l’Univers. Sauf que si l’humain s’inscrit dans l’Univers, ce dernier n’est pas réductible à l’humain, ce dernier fait partie de l’Univers et non pas l’inverse. L’Univers n’est pas une partie de l’humain, seulement l’inverse. De la même manière que l’humain est un élément de la Terre et non l’inverse. Ce genre de confusion est très courante chez l’humain et lui sert surtout à ne pas contraindre ses passions à la raison, même lorsque cette dernière est biaisé.

Dans votre imaginaire, vous pouvez tout conceptualiser, mais pas dans la réalité, dans cette dernière, vous devez suivre des règles strictes de causalités, donc de logiques que vous pouvez ignorer dans l’imaginaire seulement. Bien sûr, imaginaire et réalité sont liés selon le principe de dualité, le même dont vous parlez dans votre commentaire.

dans votre exemple de la dualité oppresseur /opprimé, les deux sont la négation de l’autre et chacun est le positif de lui même, mais d’un point de vue extérieur aux deux, alors, l’un est positif et l ’autre négatif. La charge, le sens de la relation étant inverse selon le regard que l’on porte à la relation duale !

l’oppresseur sait très bien qu’il est la négation de l’autre et que sa puissance tient sur sa capacité à dominer autrui. Sans opprimé, comment pourrait t-il juger de sa puissance ? Il ne le pourrait pas ! C’est la dualité qui lui permet de juger. Là dessus, nous sommes d’accord.


La puissance ou sentiment de puissance, n’est pas une négation pour celui qui l’a vit, mais pour celui qui la subit ou pour celui qui la juge extérieurement. Pour celui qui la vit, c’est une action positive, sauf s’il remet en question son action comme positive, qu’il se juge extérieurement, mais dès cet instant, il change de sens, cesse de juger la puissance comme positive ou bien, la renforce. L’inverse étant aussi vrai, c’est à dire, où l’oppressé se change en oppresseur et en faisant la même chose, soit, en se jugeant de l’extérieur.

Vous confondez trop entre juger de l’intérieur et juger de l’extérieur une relation duale.






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