@Faridole
Donc en aucun cas la finance ne pourrait être être
construite et alimentée par les propriétaires de photocopieuse de monnaies. Ou
pour parler clairement cette propension qu’on les billets à se reproduire dans
les coffres des banques mais malheureusement ni chez vous, ni chez moi
Bien sûr que si ! Mais pour conserver une valeur minimale, ces billets doivent conserver la confiance des utilisateurs. Enfin, vous oubliez qu’aujourd’hui, la majorité des moyens de productions sont monétisés quand à leur capital via les actions et les dettes.
Les billets sont d’autant plus reproduits, que la production augmente et cette production de billets est d’autant plus nécessaire dans le système actuel, que la part des prises de bénéfices ou impôt privé est importante et que la part d’impôt public est faible. D’autant plus importante, que ces bénéfices sont sorties de l’économie réelle et vont réclamer leur propre intérêts et que dans le même temps, les gouvernements empruntent et donc, font tourner la planche à billet pour compenser le faible niveau de prélèvement sur les actionnaires, propriétaires des moyens de production. C’est une cavalerie ou mieux connu aujourd’hui sous le nom de pyramide de Ponzy.
La difficulté n’est pas de faire tourner la planche à billet, puisqu’il s’agit juste de papiers ou mieux encore, de chiffres dans un ordinateur, la difficulté est d’arriver à déconnecter l’économie réelle de cette création et c’est possible en la réservant à une toute petite minorité, propriétaire des moyens de productions, dont la finance internationale fait partie. Et tant que cette minorité est d’accord sur cette création monétaire
La base est simple, la monnaie, en tant que mesure de la valeur du temps de vie d’autrui ou dans le système actuel on fait croire qu’il s’agit de la marchandise, ne peut pas précéder la production.
Ainsi, si demain on donnait à chacun 1 million d’euro, la valeur de la monnaie serait d’autant diminué en raison de l’inflation que cela provoquerait et de la surchauffe de la production. Bref, faire tourner la planche à billet en dehors des limites de l’économie réelle n’est valable qu’à la condition d’être réservé à une toute petite minorité qui va épargner ou bien, capter la production à leur seuls besoins qu’on appelle produits de luxe ou hyper luxe (palaces, yatch, avions privés, etc, une économie parallèle réservé à une toute petite minorité, mais contraignant l’économie globale). Mais derrière, on retrouve bel et bien les propriétaires des moyens de productions que sont les grands actionnaires et qu’on ne peut pratiquement plus distinguer avec les banquiers. ce qu’on appelle collusion d’intérêt et qui se traduit par la propriété par action.