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Accueil du site > Tribune Libre > Faire éclore une nouvelle humanité

Faire éclore une nouvelle humanité

Cet essai s’adresse à ceux qui aspirent à un monde citoyen qui, en ayant assimilé son essence en comprennent sa faisabilité. Nombre d’entre nous, peu importe l’étiquette politique, comprennent qu’un changement est nécessaire. L’intérêt est donc un changement de comportement social sans autoritarisme.

Contrairement à ce que l’on pense, transformer le fonctionnement actuel de la société occidentale et de l’humanité sans heurts catastrophiques n’est pas si compliqué. Adapté et auto accepté, le changement peut être amené par petites touches comme par grandes impulsions au gré de la volonté humaine et de ses capacités. Transformer les cercles vicieux en cercles vertueux n’est pas au-delà de nos possibilités. Transformer ne sera pas suffisant, il va falloir faire naître une nouvelle civilisation. La pierre angulaire est de remettre l’homme et son écosystème au centre des intérêts de l’humanité. Sinon nous continuerons de dériver vers le totalitarisme des idées au mieux, vers le barbarisme au pire.

Le changement si l’exemple est donnée serait une libération pour l’humanité et une grande partie de la population mondiale le perçoit. Le premier gouvernement ou institution qui en comprendra la teneur aura un capital de développement immense pour le siècle à venir. L’humanité est restreinte par la non compréhension de son environnement, de ses réalités et de ses turpitudes. Pour aller du monde d’aujourd’hui à celui de demain, une vision du futur est une des clefs pour une métamorphose sociale réussie. Une vision qui manque cruellement au vieux monde mais aussi à celui à venir. Une évolution vers un monde meilleur nous impose un changement de prisme de compréhension et de mode de fonctionnement. Nous nous accordons à peu près tous sur ces points car il nous faut préserver un futur à l’humanité. Nous le ferons à temps ou non. Contraints ou non, mais cela se fera.

Je vais aborder quelques nœuds de blocage dans l’organisation de nos sociétés et les changements potentiels nécessaires. Je le ferai par le biais de la « gouvernance » et, l’un ne va pas sans l’autre, de « l’écosystème humain ». En bref un décorticage bien insuffisant pour appréhender la réelle justesse des choses mais qui permet une compréhension à minima. Tout en introduisant de nouveaux concepts, j’en profiterai pour aborder des pistes de réflexions concrètes. Il n’y a rien d’exhaustif dans cet exercice, bien au contraire il est limité à deux sujets traités partiellement. Vous trouverez peut être, malgré tout quelques prémices d’idées novatrices que votre génie fera fleurir pour l’humanité.

De la chose publique, de la gouvernance de l’Occident

Des totalitarismes, dictatures, et autres systèmes politiques je ne parlerais pas, l’évidence de la connaissance vous rendra à la raison de nos intérêts communs. Après avoir fait le constat moderne qui démontre que nos systèmes de gouvernance ne sont plus à la hauteur des aspirations des « citoyens avertis » (Nous vous invitons à voir le film documentaire de Datagueule : Démocratie) mais aussi et surtout que les enjeux relatif à l’écosystème humain ne sont pas traités correctement. La caste dirigeante ne servant plus l’intérêt général mais des intérêts privés, la chose publique doit revenir dans les mains citoyennes. Nos penseurs actuels tentent de rechercher et identifier les causes de nos maux.

Une des causes connus est que nous reproduisons cycliquement les schémas sociaux et politiques du passé car nous n’avons pas de structure dédiée à l’innovation sociale. Enfin nous dirons que le comprendre, nous éviterait de répéter les mêmes erreurs ; nous vous conseillons de regarder l’interview de M. Edgard Morin. A titre d’exemple en France, nous avons un ingénieur politique, dans le noble sens du terme, de premier ordre, M. Chouard. Paradoxalement nous sommes collectivement incapables de lui reconnaître cette qualité mais sommes surtout aveugles sur l’intérêt pour l’humanité de son domaine d’expertise. Nous devrions lui dédier un champ d’investigations expérimentales. Cela devrait être une recherche prioritaire car le champ des pos comportements sociétaux possibles de l’humanité est un domaine que nous sommes loin d’avoir exploré. Le monde occidental fait un gâchis des potentialités humaines qu’il développe en son sein, M. Chouard n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Sans oublier ceux qui contrairement à lui ne publient pas. Si l’humanité en extrayait quelques bénéfices, le vieux monde freine des deux pieds et s’accroche à des prérogatives qui se délitent.

 Le bon sens et la cause des causes restent confinés à une portion réduite de la population mondiale et des cercles de pensées. C’est pourtant d’eux que dépend les structures du système mais surtout et principalement le contrat social des peuples et son équilibre. L’adéquation actuelle se déséquilibre et la perte de vision future en est la conséquence. Le malaise social son symptôme. C’est un autre écueil de nos maux. Il est nettement visible en Europe comme aux États-Unis. Aux Etats-Unis il se traduit, dans les cas extrêmes par ces massacres dont les journaux nous abreuvent sans jamais aborder la cause.

L’idée d’alternatives n’est pas nouvelle et doit sa survivance cyclique à la maturité politique de l’être humain dans l’histoire. Depuis un demi-siècle le bilan mondial en termes d’avancée sociale est positif. L’éducation, facteur essentiel de développement progresse quantitativement. Mais c’est loin d’être suffisant qualitativement, les efforts doivent perdurer. Il y a un intérêt certain à ce que les mots gardent leurs sens réels et une emprise mondiale, de ceci dépend une partie de la cohésion mondiale. Encore une fois les solutions existent, les intelligences aptes à résoudre correctement et surmonter ces difficultés sont dans l’immense réservoir humain, encore faut-il l’entendement pour les identifier et la capacité organisationnelle pour les mettre au travail. Cette cause est un autre des écueils qu’il va falloir surmonter. Il me semble que l’intérêt général humain doit être apolitique, a-économique, citoyen et technologique.

L’humanité progresse, certes pas uniformément, ni dans l’équité et la justice mais elle évolue positivement. Les malaises sociaux s’installent, les inégalités économiques et sociales se ressentent par les crises de conscience dues aux vagues de fonds successives des bouleversements technologiques. La démographie fait aussi bouger les lignes. Cela donne au citoyen averti et par là, à l’humanité de formidables opportunités. Il y a bien un « éveil » de l’être humain dont certains d’entre nous ont pris conscience. Accouché des technologies, il balbutie dans l’ancien monde. Un être dont la fragilité est inquiétant. Cet « éveil », faute de nom approprié puisque personne ne l’a encore réellement étudié est la raison de l’apparition du « citoyen averti ». Ce « citoyen averti » est caractérisé par ce qu'il se sent à l’étroit dans les républiques représentatives. Par peur, la gouvernance et ses structures hiérarchiques s’accrochent à l’ancien monde, leur attention et leurs actions sont obnubilées et focalisées sur la préservation de sa création et par-delà de son ego, de son être. Il est préjudiciable qu’elle ne comprend ni la mesure, ni l’échelle d’évolution d’une nouvelle humanité. Car cet être social nouveau est l’avenir de l’humanité, il commence juste à se découvrir et vos enfants le seront par évolution naturelle. Lutter contre les générations n’a jamais été un succès. Soit cette éclosion adviendra soit nous retomberons comme par le passé dans le cycle de destruction des civilisations. 

L’humanité a pourtant tout dans les mains : l’intelligence, la force, la résilience et la technologie. Il y a des groupes de pensées qui commencent à aborder le sujet. Nous vous invitons à visionner la Conférence de guerre économique 26/09/2018, qui approche une timide solution individuelle et paradoxalement collectiviste grâce à la technologie numérique. Une idée des plus prometteuses si elle est étudiée et expérimentée. Partir de la plus petite particule sociétale pour développer les règles collectives locales adaptées me semble être du bon sens. Du macro au micro pour revenir au macro, M. Chouard l’aborde aussi d’une manière un peu différente. L’humanité devrait porter un intérêt particulier à ce qu’il appelle la cause des causes. Un principe universel compréhensible par tous. Cela parait être des voies salutaires. De belles fleurs de conscience, encore trop rares, encore immatures croissent sur les excroissances du vieux monde. Cela reste marginal mais la transformation a commencé. 

Les pionniers intellectuels marchant sur des sables mouvants ne sont plus aussi seuls qu’à la fin du XXème siècle. Nous vous conseillons de visionner le film documentaire « Demain ». De par le monde, nombre de personnes réfléchissent à des solutions alternatives. Une certaine conscience des difficultés émerge et entre en gestation dans la pensée collective. Nous n’en sommes qu’au stade de l’identification et de l’acceptation des causes et non dans la partie expérimentation et résolution. Cette lenteur apparente a des causes multiples. Il y a notamment certaine spécificité des systèmes éducatifs, notamment américain, qui entravent le développement sociologique d’une partie de l’occident. Face au développement des technologies mais surtout de l’IA, il me parait salutaire, même vital de générer nos spécialistes à partir de généralistes comme nous le faisons en Europe. Mais c’est un autre thème.

Cette lenteur apparente est aussi due à la résistance naturelle du système en place, les dogmes et les idéologies implantées, la peur et l’incertitude dans l’émotionnel humain... Ceux-ci sont connus nous les laisserons donc de côté. 

Il y a une cause parmi les causes qui est toujours abordée et effleuré. Mais qui n’est jamais entendu dans son entièreté, et dont personne n’apporte de piste de solution. C’est notre incapacité individuelle à nous organiser collectivement pour reconnaître nos limites de compréhension, nos limites d’entendements temporels et générationnels. La finalité du raisonnement étant non seulement de les reconnaître mais d’accepter leurs conséquences sur notre gestion de la chose publique et humaine avec efficacité. Au passage, la frustration que nos contemporains subissent face à l’inertie des masses provient de cet écueil, la temporalité humaine fait que quand certain entendent enfin ; d’autre d’espoir lassé sont passés à autre chose. Son corollaire est l’incapacité de nous organiser collectivement pour que la conscience expérimentale, qui est naturellement plus efficiente que la conscience intellectuelle conceptuelle soit privilégiée dans la gestion de la chose publique. Ces écueils génèrent des déséquilibres à tous les niveaux de la société. S'il ne contourne pas ces écueils le nouveau monde ne pourra faire face à ses défis. Car de ces notions de non-limitation naît une des divisions naturelle de la société, son morcellement. Cette division naturelle est exploitée par une partie de l’humanité. Peu importe que cela soit volontairement ou par bêtise, le résultat s’additionne aux faits qui font perdurer le cycle de destruction des civilisations. Ce concept apolitique et pourtant partisan fait partie d’un des prismes de compréhension intrinsèque à la mutation sociétale nécessaire. Il faut assimiler que la chose publique n’est pas que politique et que tout ce qui touche à l’intérêt général immédiat humain devrait être gérée en dehors de la sphère politique et bien entendu financière.

Il est intéressant de noter que les experts en communication de la campagne de l’actuel président de la république française ont utilisés les prémices de ce concept sans oser l’amener à son terme. Ce concept fait partie d’une chaîne englobant la mutation du citoyen lui-même. Cette auto-mutation du citoyen, est d’autant plus évidente quand on réfléchit en termes d’interaction entre l’humanité future, la gouvernance des peuples et la technologie numérique. Analogiquement, il serait quand même difficilement compréhensible qu’un mineur de fond du XVIIIème siècle s’insurge et revendique la légitimité de ne pas utiliser une machine-outil simplifiant le labeur. Chaque être humain est dorénavant confronté à un choix de politique individuel, s’il en est conscient il sait qu’il va devoir accepter ses propres limitations. Choix où l’intérêt général humain doit être privilégié ; cela va être un moment décisif pour l’humanité. Sans acceptation de ses propres limitations une nouvelle humanité ne peut éclore.

Les solutions existent ou attendent juste que l’on les laisse germer. D'évidence, elles ne peuvent être binaires et unilatérale. D’évidence nous devons nous protéger de la tentation autoritaire de la gouvernance. En clair, les solutions ne peuvent provenir des principes de l’ancien monde soit dit clairement de la politique dans sa signification actuelle. C’est la grande ironie du début de ce XXIème siècle, des groupes de pressions tellement puissants qu’ils se prennent à croire à leurs propres exagérations. Souvent de manière pernicieuse d’ailleurs car la transmission entre génération est exempte d’esprit critique dans le court terme. La cassure se produit dans le temps moyen car les intérêts sont versatiles. A ce point donné, en parlant de temps et de génération nous abordons autre écueil des gouvernances qu’il va falloir passer. Rappelons que là où il y a défaillance il y a toujours des inventions possibles. C’est dans la résolution collective de ces défaillances que l’humanité peut et devrait créer de nouveaux outils sociologiques. Un me parait essentiel, créer des structures apolitiques travaillant sur des échelles de temps moyen et long. Si on devait l’illustrer nous pourrions dire que sans ces outils, le bateau qu’est l’humanité navigue sans cap, à l’aveugle. C’était possible en eau calme, cela me parait difficile si l’on se rapproche des côtes et impossible si on entre dans les fleuves. Les côtes étant les épreuves naturelles de toute civilisation les guerres, la technologie, la génétique... Les fleuves les passages de l’anthropocène, des cycles planétaires… Encore une fois l’idée n’est pas neuve mais ce qui est devrait être signifié à l’humanité c’est notre capacité intellectuelle, structurelle et technologique de le faire.

Il est paradoxal de voir tant de défaitisme individuel dans les sociétés occidentales alors qu’il suffit de se découvrir en « citoyen averti » et d’aller échanger et organiser la chose publique avec votre égal. Nous sommes une magnifique espèce dans une belle humanité. Certes, en plus de ces écueils, l’impulsion sociologique fait défaut. Il semble que la masse critique n’est pas encore atteinte. Sauf rupture ou intervention cela devrait advenir, encore que la baisse démographique occidentale commencée avant la fin du XXème siècle doit certainement avoir un effet. Nous avons aussi des difficultés structurelles et qualitatives. Les notions socles de nos sociétés, celles qui fondent les bases essentielles de notre cohésion sociale, se perdent car diluées dans la masse des informations reçues. Elles devraient pourtant être mises en exergue et étudiées au juste âge. D’elles dépendent le contrat social. Sans contrat social accepté, l’humanité se barbarise. D’autant plus qu’une partie de l’humanité joue à formater l’humain. Ce n’est pas nouveau mais l’efficience actuelle des outils technologique est critique. La barbarie ne s’arrête pas à la frontière des castes élitistes. Une fois en prise sur le monde, elle le met en pièces. A court terme, personne n’en réchappe car aussi haut que vous soyez, vos pieds repose sur un édifice soutenu par tous.

L’unique solution est d’en faire naître une nouvelle civilisation et l’espèce humaine en a toutes les potentialités. Il va falloir apprendre à évoluer en un être nouveau, celui du millénaire qui commence. Vous n’êtes pas seul, nous sommes une multitude, ensemble nous vivrons la belle aventure qu’est la vie qui nous est échue. A défaut, vous savez ce qu’il va se passer puisque cela a déjà commencé. Il est impossible de parler de gouvernance humaine si on n’aborde pas l’écosystème humain car sans son existence, il n’y a pas de gouvernance.

De l’Ecosystème humain et quelques outils de navigation

Ne nous trompons pas et surtout ne mystifions pas les choses. La terre n’est pas en danger, tout le monde devrait le savoir ou tout au moins le comprendre. La confusion commence par les mots de ceux que l’on nomme écologistes. Car ils ne sont pas les défenseurs de la terre mais bien de l’écosystème nécessaire à la survie de l’humanité. Le raccourci est anthropocentrique et sa conséquence sur la scène internationale crée de l’antagonisme, des postures et de la division. Le bon sens pour résoudre les difficultés devrait privilégier l’union. 

Mais une union vers quoi ? Car deux visions s’opposent dans la compréhension du changement climatique. Grosso modo l’humanité est divisée en deux. La première vision, l’occidentale, stipule que l’humanité est responsable du « réchauffement climatique », expression qui fut remplacé prudemment par « changement climatique ». La deuxième vision, notamment Russe (Entrevue de l’ambassadeur de Russie en France thinkerview Septembre 2018) et Asiatique stipule que le changement climatique est dû aux cycles terrestres naturels associés a un réel impact humain sur l’écosystème. Le vieux monde d’occident y prévoit des intérêts financiers, alors les procès en hérésies adviennent. Le dogme de la pensée unique frappe, pourtant il y a des cycles de temps vitaux pour l’humanité que l’humanité s’évertue à ne pas voir. L’inversion des pôles magnétiques en est un. Il est maintenant reconnu et étudiée, à Paris depuis peu, il aura un impact sur l’humanité. Son impact est à une échelle de temps supra humaine, nous avons les moyens en tant qu’espèces de nous préparer. Il ne faut pas sortir uniquement de cette extinction mais du cycle des extinctions. Le vieux monde freine des deux pieds et profite de l’aubaine pour se créer de nouvelles rentes. Cela nous fait une belle jambe à nous citoyens de comprendre que les postures des uns et des autres ne font que freiner l’humanité face aux difficultés à venir.

Non. Les deux visions évoquées ne sont pas opposées et ont des points de convergences. Car si elles n’ont pas les mêmes bases de réflexions les résolutions elles, sont pratiquement identiques. Et l’issue reste sensiblement la même pour l’humanité. Pour être plus limpide, si le Sahara qui était une forêt tropicale il y a 20 000 ans, un désert aujourd’hui, devient des pâturages demain, ce qui intéresse l’humanité en premier lieu est de vivre sans trop de souffrance ces changements. Il faut alors identifier les difficultés et recensée les solutions. Des organismes tel que GIEC s’en occupent, est-ce suffisant ? Ou mieux, ces organismes procèdent-ils de la bonne manière ? Sous le bon angle ? Identifier peut être. Mais freiner et stopper les comportements collectifs autodestructeurs par adhésion ou processus consensuel nécessite d’autres compétences que celles des scientifiques, tout aussi bien que des gardes fous. Je vous conseille de visionner l’entrevue de M Baraud Thinkerview Octobre 2018 pour en prendre conscience. La compréhension donc l’éducation est encore et toujours notre planche de salut et comme citée en première partie : il nous faut créer des structures apolitiques travaillant sur des échelles de temps moyen et long. Développer les outils pour se protéger individuellement et collectivement des catastrophes naturelles. Adapter notre habitat aux conditions changeantes, nos technologies à nos besoins, nos ressources… Et plus vaste chantier changer notre comportement social en favorisant la multiplicité des résolutions. Encore faut-il que l’humanité se lance ouvertement et librement appuyée par notre technologie dans la recherche expérimentale sociale, entre autre.

Qui a raison ou qui a tort n’est pas mon propos car l’écocide humain n’est pas une vue de l’esprit. C’est une réalité tangible, une preuve de l’irresponsabilité collective au même titre que l’irresponsabilité organisé devant la loi de nos élus est une lâcheté collective. Les boucs émissaires ne serviront en rien à la résolution des difficultés. Je suppose que c’est une des épreuves naturelles de toute civilisation atteignant notre stade technique et démographique de développement. En tous cas la vision occidentale nous enferme dans une auto flagellation mortifère et liberticide. En quelque sorte face au défi du changement climatique une bonne partie du monde va lutter pour vivre en s’adaptant et l’autre partie du monde va subir pour survivre. Il y a une nuance certaine. Tout comme il y a une certaine nuance entre être un « défenseur de la terre » et un écologiste, redonnons aux mots leurs sens réels sous peine d’être fourvoyé dans l’esclavitude.

Conclusion

Ces différents écueils, non exhaustifs, imposent une réponse de notre société. Il y en a beaucoup d’autre, on le comprend bien la tâche est immense. Les solutions naissent du réservoir humain, s’épanouissent d’une réflexion collective, s’exprime d’une compréhension collective et s’active par l’impulsion collective. Car les outils que nous devons créer, si ils sont essentiels à notre humanité future sont périlleux. Ces écueils sont par nature structurels, organisationnels ou sociaux. M. Etienne Klein aborde dans son domaine de prédilection une méthode de résolution systémique sans en appréhender ou éclaircir le contour sociologique possible. Un concept, outil universel tout comme la cause des causes. Faute de mots nous l’appellerons le « principe d’approche nexialistique ». Un concept qui n’est pas compliqué à mettre en application, tout au plus, simplement complexe. Une fontaine d’emplois utiles et gratifiants a tous les niveaux de la société. Les résolutions des difficultés cités au long de cet article amèneraient à la création des métiers de demain. Tout comme le bio-mimétisme devrait être une nouvelle branche de la science si nous voulons sortir de l’économie de l’obsolescence programmée à l’économie de l’objet à vie. Votre intelligence citoyenne saura en tirer la substantifique moelle et faire vivre pleinement notre humanité tout en replaçant l’être humain et son écosystème au centre des intérêts. Je vous remercie d’avoir partagé ces quelques instants et vous demande humblement de me pardonner mes lacunes scripturales et intellectuelles. Bonne et excellente vie à vous.


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22 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 octobre 2018 12:02

    Oui, mais en dehors du système. Par des initiatives personnelles. Quand une fleur veut pousser, elle pousse,....


    • Laconique Laconique 18 octobre 2018 12:05

      Puisse votre bonne volonté résister au cynisme des commentaires sur AgoraVox !


      • Faridole 21 octobre 2018 21:01

        @Laconique
        Merci.


      • colibri 18 octobre 2018 13:22
        du blabla pour ne rien dire , des belles idées mais rien de concret , 



        • Faridole 21 octobre 2018 21:02

          Merci pour « les belles idées » Colibri. Malheureusement tout est absolument et tristement concret, certes  expliqué par concepts. Dans le but que vous, esprit intelligent en extirpez la substantifique moelle. Je n’y ai mis aucun cas concret car je réaffirme ici que la résolution de nos difficultés doit être issu de collectifs, leurs approche aussi. Mais si vous souhaitez un cas concret, une idée, je vais vous en présentez une. Malheureusement issue d’un individu isolé, donc naturellement plus pauvre que l’œuvre d’un collectif adapté. Prenons donc un peu ce que vous appelez bla bla : « l’incapacité de nous organiser collectivement pour que la conscience expérimentale (…) soit privilégiée dans la gestion de la chose publique. ». Vous serez d’accord avec moi pour dire que notre système éducatif crée des individus aux potentiels intellectuels remarquables, des esprits puissants et créatifs. Mais aussi brillant qu’ils soient il manque l’essentiel pour qu’ils se subliment : l’Expérience. Ce n’est qu’un facteur temporel mais au combien important. Quand on travaille sur de l’humain à quelque niveau que cela soit, il m’apparait de bon sens de privilégier pour le bien commun des requis intellectuel mais aussi une conscience expérimentale de la vie. Est-ce le cas pour les institutions européennes par exemple ? Peut-on l’élargir à la technocratie en générale ? Je vous en laisse juge


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 octobre 2018 14:22

          Nous avons parfaitement compris que les politiques sont inaptes à quoi que ce soit. Nous ne sommes plus à l’époque de Platon où la politique pouvait se vivre à petite échelle. Je me rappelle de ce roman de Robert Merle : L’île (ou aussi Malevil). Pris dans la nasse du mondialisme, il faut trouver une sortie et faire son chemin. Seul, si c’est nécessaire. et les affinités se regrouperont,....


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 octobre 2018 14:46

            Mais bon ! la plupart des Sites philosophico-hermétiste vous diront : pas de construction sans destruction. Restons lucide,....Je ne crois pas du tout à une transition en douceur,.....quand on tourne une page, il y a toujours de la casse. Comme dans les divorces,.....


            • mursili mursili 18 octobre 2018 15:30

              George fariboles, mais c’est quand même sympa, dans la tradition de Fourier. Ça fait aussi penser à Alphonse Allais, grand utopiste trop peu lu aujourd’hui...


              • Faridole 22 octobre 2018 23:57

                @mursili
                Mursilli, mais c’est quand même sympa, dans une tradition, laquelle, on ne sait pas... Ça fait aussi penser a Marsipulani, grand utopiste trop peu connu aujourd’hui... C’est une jolie phrase aussi, non ? Je dirais même plus ! Elle est d’une pertinence folle, non ? 


              • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 18 octobre 2018 18:59

                Bien que vous m’ayez exclu des destinataires de votre texte, je prends la liberté d’y répondre et vous ferez, de ma réponse,  ce que bon vous semblera, étant entendu que  n’étant pas citoyen du mone : je n’aspire pas à un monde citoyen

                J’ajoute immédiatement que la notion de changement necessaire m’est inconcevable ,. Vient un changement inéluctable et nul ne sait s’il se fera à notre avantage ou à notre détriment (nous = hommes blancs).

                « …transformer le fonctionnement actuel de la société occidentale et de l’humanité sans heurts catastrophiques n’est pas si compliqué. »

                Sans ironie, enfin presque, je me réjouis de lire ça

                « ..au gré de la volonté humaine et de ses capacités. »

                Je n’avais jamais envisagé l’existence d’une volonté humaine, univoque et monolithique obéissant au doigt et à l’œil : Gauche ! Droite ! Quart de tour à gauche ! Trois pas en arrière ! Assis ! Couché. Ca ouvre des perspectives.

                « Transformer les cercles vicieux en cercles vertueux n’est pas au-delà de nos possibilités. »

                Ignorant tout de mes possibilités en la matière, je m’en remets aux vôtres qui me paraissent aptes à supporter allègrement la double charge .

                « …une libération pour l’humanité… »

                Je dois hélas  éméttre pour l’humanité. les mêmes réserves qu’à propos de la volonté humaine

                « Une évolution vers un monde meilleur »

                 Tout leader peut se prévaloir de l’avènement d’un futur monde meilleur. Ca commence dans les flonflons, les bals musettes et l’euphorie… Les conséquences se transforment en cause, les causes se transforment en conséquences, et ainsi de suite. Cela s’appelle le déterminisme, et, soudain, on s’aperçoit que Staline Hitler et Macron se sont fourvoyés A cause du brouillard.

                «  documentaire de Datagueule : Démocratie) »

                Qu’est.ce qu’elle a ma Datagueuke P

                « A titre d’exemple en France, nous avons un ingénieur politique, dans le noble sens du terme, de premier ordre, M. Chouard. »

                 

                Elles ont dû le doper à mort, les mémorables prestations des néophytes d’En Marche triés sur le volet de l’université, pataugeant pendant un an et demi, joignant l’arrogance à la bêtise sous l’œil médusé des médiateux qui diront rien, conformément aux directives venues d’en haut. A l’autre bout, le pouvoir au sort permettant à Mouloud charcutier-dealer, d’exposer pendant deux heures la supériorité dju jambon de porc en poulet, pour les sandwichs parigots certifiés IISO 9000. Deux heures ? Ca faoft cent mille que le peuple français est privé de paroles. On ne va pas le brimer quand il acquiert le droit d’évoquer les sujets qui rejoignent les vraies préoccupations des vrais Français !

                 

                « il se traduit, dans les cas extrêmes par ces massacres dont les journaux nous abreuvent sans jamais aborder la cause. »

                 Xavier Raufert ; L’histoire de Colombine, c’est-à-dire le fait qu’un individu, qui n’est pas issu d’une minorité, ce n’est pratiquement jamais le cas ou alors très bien intégré comme cet Asiatique qui avait tiré dans une université…, ça se passe toujours dans les quartiers chics, c’est toujours dans les collèges et les lycées bien, c’est la grande différence avec les bandes où bon…, le 93 quoi. Et donc, là, c’est tout à fait le contraire.

                « On était dans une société qui avait ses avantages et ses inconvénients, mais dans laquelle il y avait un espace laissé à la part obscur de l’homme où on pouvait injurier quelqu’un faire des trucs un peu marginaux, pour laisser la valeur fuser. Depuis douze ans ou quinze ans, un certain nombre de petits fanatiques, chacun dans son domaine étroit, le professeur Untel vous interdit de fumer, le professeur Truc de manger de la viande, le professeur Chose vous interdit de boire du vin, on vous interdit de dire des gros mots, on vous interdit d’injurier telle et telle catégorie de la population…

                 « On est en pleine vague de puritanisme et on veut transformer l’homme en ange. Laissez-moi vous dire une chose : les criminologues savent ça, ça ne marche jamais. Et on a l’obéissance de 90 % de la population, 10 % qui bouillone en disant : « Ils commencent à nous casser les pieds en disant « pas ceci », « pas cela » et « pas de ceci », « pas de cela » et pas des tas de choses, et à la fin du compte, il y en a, comme l’autre jour en bas de chez moi, dans le XIIIe arrondissement, sur le chemin que prennent mes enfants pour aller à l’école, un fou, voilà, il prend son fusil, il tire sur les gens. »

                - Ce « citoyen averti » est caractérisé par ce qu’il se sent à l’étroit dans les républiques représentatives » 

                D’autant plus à l’étroit qu’il est deux

                  « L’unique solution est d’en faire naître une nouvelle civilisation et l’espèce humaine en a toutes les potentialités. »

                  Dès le début, j’avais l’idée de conclure mon pensum par un sec et sonnant « S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! C’est raté, Carraaaamba.,


                • Faridole 22 octobre 2018 00:50

                  @Cateaufoncel3

                  Bien vous en a pris, d’autant plus si l’intérêt vous y a poussé. Votre liberté est sacré, veuillez m’excuser pour la connotation religieuse, tout autant que la mienne. Donc libre à vous de vous exprimer et libre à moi d’y répondre. Je peux vous avouer que j’ai même pris plaisir à vous lire. J’en prends pour exemple votre : « Ce « citoyen averti » est caractérisé par ce qu’il se sent à l’étroit dans les républiques représentatives » D’autant plus à l’étroit qu’il est deux. » Qui m’a réellement fait rire, de par sa justesse dans l’impertinence. Il y a des solutions simples.

                  En effet, il vous est difficile de comprendre car vous n’envisagez pas le monde tel qu’un citoyen pourrait le faire. Il est donc difficile d’imaginer sa structure sociale et son organisation possible… Rien ne sert donc d’aller plus avant sur ce sujet-là. Il faut d’abord venir à ce qui fait la différence fondamentale entre vous et moi. Cette différence fondamentale est dans l’égalité entre être humain. Dans l’absolu, contrairement à vous si j’ai bien lu « homme blanc » dans votre commentaire qui fait une distinction... Pour moi chaque individu est égal en droits et en devoirs, chaque individu est libre. Je reconnais à l’autre la capacité de gérer sa propre vie. Il n’y a pas de distinction physique qui le définisse puisque qu’il est esprit et conscience. Il n’y a pas en droit, de distinction d’être humain blanc, noir, rouge ou jaune, ni de sexe d’ailleurs. Mais la reconnaissance d’un être humain, d’un esprit conscient ayant une historicité. De même et je le répète dans l’absolu il n’y a pas de notion de « chef », mais une notion de groupe de personnes choisies et aptes à gérer un problème identifié. Vous avez une volonté humaine, être citoyen est l’idée de la mettre au service de l’intérêt général, entre autre. Vous comprendrez alors fort bien que rien ne peut être monolithique puisque éphémère, avec vous comme garde-fou ainsi que des milliers d’individus. Pardon, ceci est dans le cas où vous deviendriez citoyen, disons deux citoyens… S’il ne devait en rester qu’un et être le dernier… Je vous laisse la place et vous souhaite d’en apprécier la solitude.


                • Pierre Sanders Pierre Sanders 22 octobre 2018 01:09

                  @Faridole


                  Très sincèrement, je ne vous espérais plus. Mas vous avez bien fait de revenir, pour me permette d’ajouter une précision capitale.

                   Vous écrivez : « Il n’y a pas en droit, de distinction d’être humain… »

                   Le droit, je m’en fous. La seule chose qui m’intéresse, c’est « ma » réalité.

                  Et « ma » réalité, c’est :

                  - Nous … Eux !

                  Vous êtes un « eux » ! Je vous prie d’excuser ma brutalité.

                   

                   


                • Pierre Sanders Pierre Sanders 22 octobre 2018 02:04



                  J’avais omis de vous dire : Cateaufoncel, l’a enterré hier soir.

                  C’était très gai, comme enterrement,

                  Jugez vous-même :

                  https://www.youtube.com/watch?v=oS7j8O96vGc


                • Faridole 22 octobre 2018 22:58

                  @Pierre Sanders
                  Comme quoi l’espoir est probablement comme le droit, il vous prend au dépourvu. Quand au fond de votre intervention, elle est tellement explicite (c’est de l’ironie au cas ou....) que l’on comprend immédiatement les propos. Eux, nous... Pourriez vous vous rappeler qu’il y a aussi : tu, il, vous... Votre brutalité est tout excusée puisque il n’y a aucune identification ni argumentations dans vos idées. Loin de moi l’idée de faire preuve d’arguments face a l’embryon d’une idée dont les tenant ne sont pas compris.


                • Ecométa Ecométa 19 octobre 2018 11:41
                  Savoir pour quoi faire ? Pour réellement bien comprendre en termes de bonne intelligence, d’entendement, ou pour mieux manipuler ?

                  La réponse est évidente : pour mieux manipuler ! Tout manipuler ! 

                  C’est la raison qui fait la logique qui fait la civilisation dans laquelle nous vivons !

                  A raison et logique paranoïaque et schizophrénique civilisation forcément paranoïaque et schizophrénique ! Ce r:onde est malade de sa raison rationalisme, de tous ces mots en« isme » qui sont comme autant de paroxysme... comme autant d’abus des choses !

                  Nous avons créé, depuis deux siècles, une civilisation du paroxysme et nous abusons tout : la nature et les états de nature dont notre propre nature humaine ! Tout ceci au réexporte d« ’une efficacité imbécile !

                  Il faut de la rationalité dans l’action mais là c’est la rationalité poussée à son paroxysme : le »rationalisme« et plus de la simple rationalité ! Un rationalisme qui n’a rien à voir avec la »raison« , la raison raisonnable, celle philosophique, de la sagesse, qui devrait présider, mais avec le seul »ratio" des mathématiques !

                  Quelles sont les raison, les logiques, les méthodologies qui nous gouvernent ?

                  La raison rationaliste : le rationalisme !
                  La logique dichotomique qui oppose quand tout doit participer, s’entretenir, collaborer.
                  L’individualisme méthodologique de la science : la chose pour la chose ou la chose imbécile .
                  Le positivisme tecnoscientiste, ou scientisme, le "comment sans le pourquoi", et qui refuse toute introspection pourtant signe d’une véritable intelligence !
                   
                  Elle sont toutes impossibles : intenables à termes !

                   « humanisme versus principe d’humanité » !

                  Ce qu’il faudrait déjà c’est quitter cet « humanisme » bon teint, ce rationalisme économico technoscientiste, ce savoir impossible, qui pille notre planète, et qui nous envoie droit vers un « transhumanisme » qui est la fin du « principe d’humanité : la fin de l’HUMANITE !

                  Il conviendrait de nous mettre en conformité avec les »acquits intellectuels du XX è siècle« qui limitent la connaissance , tant dans le »raisonnement« que dans l’ »action". Aussi avec le principe cognitif de Pascal qui participe d’une véritable remise en cause épistémologique tellement nécessaire !

                  Le problème est que si vous taper une telle recherche sur Google, ou même ailleurs, vous ne trouverez rien !

                   




                  • Faridole 21 octobre 2018 21:06

                    Merci de votre intervention Ecometa. Je suis triste à vous lire. N’avez-vous plus aucune confiance en l’humain ? L’être humain est-il si terrible à vos yeux au point que vous ne voyez que des prédateurs autour de vous ? La manipulation existe mais vous êtes là, vous avec votre sensibilité et des millions d’autre individus sont aussi là conscients et vigilants. L’altruisme, la gentillesse, le don de soi, l’empathie, l’entraide, la compréhension, la tolérance, le respect ne sont pas de vains mots, ils existent ! La Raison que vous évoquez est bien là et le transhumanisme qui vous fait si peur a déjà un garde-fou du fait de votre existence. 


                  • Hervé Hum Hervé Hum 19 octobre 2018 12:46
                    Vous voulez savoir quelle est la cause des causes« des crises actuelles de l’humanité ?

                    rien de plus simple.... La propriété particulière sur l’espace-temps collectif.

                    La propriété n’a de sens que pour en tirer profit, sans cela, elle est vidé de sa raison d’être. Or, la recherche du profit individuel est absolument incompatible avec la responsabilité, sinon de manière fortuite.

                    La définition de la responsabilité étant la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui et non envers soi même, car envers soi même, c’est là que réside la souveraineté et la propriété.

                    En dehors de cette cause première du système dans lequel on vit, vous ne traiterez que de ses conséquences, or, comme le dit Bossuet »Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences« .

                    Mais comme chacun le sait, parce qu’il a été conditionné en cela à l’école, qui n’éduque pas, mais instruit les cogito sur un prêt à penser où même les opposants au système ou ceux qui comme vous veulent une »nouvelle humanité" fondé sur un autre mode de pensé, attaquer le dogme de la propriété, c’est devoir aller habiter sur Mars ou la Lune, ou soutenir le mal absolue, soit, le communisme.

                    Aussi, pour ne pas employer ce mot tabou, maudit, on parle d’économie participative ou équitable, éthique, mais surtout pas dire que cela part du principe de responsabilité et de l’idéal communiste  !

                    C’est ce qu’on appelle des injonctions contradictoires, faites pour paralyser le cogito et le maintenir dans l’impasse conceptuelle et désolé de vous le dire, mais vous y êtes en plein dedans cher auteur et votre Chouard ou Klein n’échappent pas à cette chape de plomb leur interdisant de penser un autre mode, mais de rester bien accroché à l’actuel.




                    • Faridole 21 octobre 2018 21:09

                      @Hervé Hum

                      Merci de votre intervention Herve Hum, il me semble que vous faites dans le domaine de M Proudhon agrémenté d’un mélange d’idées et de croyance propre à votre conception du monde. Des choses ont changées depuis M Proudhon et si son cheval de bataille était la propriété et sa répartition (entre autre), vous conviendrez avec moi que ce n’est plus vraiment d’actualité. Si vous vous intéressez a M Proudhon je souhaiterais vous faire part d’une de mes conclusions peut être hâtive. Si M Proudhon était présent de nos jours, constatant la répartition la propriété il identifierait certainement la finance internationale comme facteur essentiel de l’inégalité sociale… Bien entendu, ceci n’est qu’élucubration stérile car issue d’un si. J’espère que vous trouverez certains contemporains qui sauront vous inspirer.


                    • Hervé Hum Hervé Hum 22 octobre 2018 10:47
                      @Faridole

                      je me contrefous de Proudhom et le peu que j’en sais ne me donne pas une bonne opinion du personnage. Quand à savoir ce que Proudhon penserait de notre époque, je m’en fous tout autant.

                      Si vous voulez un contemporain qui vous inspire autre chose que des idées éculées depuis longtemps, je vous invite à lire mes articles. Vous pourrez alors juger des idées que je défend et de savoir si elles relèvent de la croyance ou de la réalité. La croyance, c’est l’enseignement de l’économie à l’université, faites pour vous faire prendre des vessies pour des lanternes.

                      La finance internationale n’est pas la cause essentielle, rien de plus stupide, mais la conséquence de la propriété économique.

                      La propriété ne se répartie pas selon des principes équitables, parce que sa raison d’être est l’exact contraire, permettre l’iniquité. Permettre à certains de capitaliser les droits et d’en faire assumer la charge par les autres en termes de devoirs. Car tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit, sans cette règle absolue, il n’y a ni droit, ni devoir qui tiennent.

                      La finance internationale est construite et alimenté par ceux qui sont propriétaires des moyens de productions, c’est tout.



                    • Faridole 22 octobre 2018 23:37

                      @Hervé Hum

                      J’avais espoir de vous dire des choses non stupides. Mea culpa, donc… si mes idées ne traversent pas le cuir de votre carapace. Peut-être que vos propos serons a même de le faire... "La finance internationale est construite et alimenté par ceux qui sont propriétaires des moyens de productions, c’est tout." Ok. Donc en aucun cas la finance ne pourrait être être construite et alimentée par les propriétaires de photocopieuse de monnaies. Ou pour parler clairement cette propension qu’on les billets à se reproduire dans les coffres des banques mais malheureusement ni chez vous, ni chez moi. C’est un manque de chance, non ? Et j’insiste, même si vous n’en avez rien à battre de M Proudhon, sa lecture vous permettrez d’élargir vos propos. Un peu de variété d’opinion n’est pas néfaste…


                    • Hervé Hum Hervé Hum 23 octobre 2018 10:15

                      @Faridole


                      Donc en aucun cas la finance ne pourrait être être construite et alimentée par les propriétaires de photocopieuse de monnaies. Ou pour parler clairement cette propension qu’on les billets à se reproduire dans les coffres des banques mais malheureusement ni chez vous, ni chez moi

                      Bien sûr que si ! Mais pour conserver une valeur minimale, ces billets doivent conserver la confiance des utilisateurs. Enfin, vous oubliez qu’aujourd’hui, la majorité des moyens de productions sont monétisés quand à leur capital via les actions et les dettes.

                      Les billets sont d’autant plus reproduits, que la production augmente et cette production de billets est d’autant plus nécessaire dans le système actuel, que la part des prises de bénéfices ou impôt privé est importante et que la part d’impôt public est faible. D’autant plus importante, que ces bénéfices sont sorties de l’économie réelle et vont réclamer leur propre intérêts et que dans le même temps, les gouvernements empruntent et donc, font tourner la planche à billet pour compenser le faible niveau de prélèvement sur les actionnaires, propriétaires des moyens de production. C’est une cavalerie ou mieux connu aujourd’hui sous le nom de pyramide de Ponzy.

                      La difficulté n’est pas de faire tourner la planche à billet, puisqu’il s’agit juste de papiers ou mieux encore, de chiffres dans un ordinateur, la difficulté est d’arriver à déconnecter l’économie réelle de cette création et c’est possible en la réservant à une toute petite minorité, propriétaire des moyens de productions, dont la finance internationale fait partie. Et tant que cette minorité est d’accord sur cette création monétaire

                      La base est simple, la monnaie, en tant que mesure de la valeur du temps de vie d’autrui ou dans le système actuel on fait croire qu’il s’agit de la marchandise, ne peut pas précéder la production.

                      Ainsi, si demain on donnait à chacun 1 million d’euro, la valeur de la monnaie serait d’autant diminué en raison de l’inflation que cela provoquerait et de la surchauffe de la production. Bref, faire tourner la planche à billet en dehors des limites de l’économie réelle n’est valable qu’à la condition d’être réservé à une toute petite minorité qui va épargner ou bien, capter la production à leur seuls besoins qu’on appelle produits de luxe ou hyper luxe (palaces, yatch, avions privés, etc, une économie parallèle réservé à une toute petite minorité, mais contraignant l’économie globale). Mais derrière, on retrouve bel et bien les propriétaires des moyens de productions que sont les grands actionnaires et qu’on ne peut pratiquement plus distinguer avec les banquiers. ce qu’on appelle collusion d’intérêt et qui se traduit par la propriété par action.





                    • lloreen 20 octobre 2018 09:20
                      Il existe certains individus qui réfléchissent à ce changement de paradigme en proposant un programme pour le faire éclore. Eric Fiorile a crée un mouvement pour instaurer un conseil national de transition qui est l’outil juridique reconnu par le droit international pour organiser un changement sociétal. Vu l’état absolument déplorable de nombreux pays victimes des outrances du capitalisme on ne peut qu’appuyer une telle initiative, d’autant plus qu’Eric Fiorile propose des solutions concrètes.

                      Il existe également le contributionisme qui permet de vivre sans argent

                      Ainsi que de nombreuses autres alternatives.


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George faridol


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