Faire éclore une nouvelle humanité
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Cet essai s’adresse à ceux qui aspirent à un monde citoyen qui, en ayant assimilé son essence en comprennent sa faisabilité. Nombre d’entre nous, peu importe l’étiquette politique, comprennent qu’un changement est nécessaire. L’intérêt est donc un changement de comportement social sans autoritarisme.
Contrairement à ce que l’on pense, transformer le fonctionnement actuel de la société occidentale et de l’humanité sans heurts catastrophiques n’est pas si compliqué. Adapté et auto accepté, le changement peut être amené par petites touches comme par grandes impulsions au gré de la volonté humaine et de ses capacités. Transformer les cercles vicieux en cercles vertueux n’est pas au-delà de nos possibilités. Transformer ne sera pas suffisant, il va falloir faire naître une nouvelle civilisation. La pierre angulaire est de remettre l’homme et son écosystème au centre des intérêts de l’humanité. Sinon nous continuerons de dériver vers le totalitarisme des idées au mieux, vers le barbarisme au pire.
Le changement si l’exemple est donnée serait une libération pour l’humanité et une grande partie de la population mondiale le perçoit. Le premier gouvernement ou institution qui en comprendra la teneur aura un capital de développement immense pour le siècle à venir. L’humanité est restreinte par la non compréhension de son environnement, de ses réalités et de ses turpitudes. Pour aller du monde d’aujourd’hui à celui de demain, une vision du futur est une des clefs pour une métamorphose sociale réussie. Une vision qui manque cruellement au vieux monde mais aussi à celui à venir. Une évolution vers un monde meilleur nous impose un changement de prisme de compréhension et de mode de fonctionnement. Nous nous accordons à peu près tous sur ces points car il nous faut préserver un futur à l’humanité. Nous le ferons à temps ou non. Contraints ou non, mais cela se fera.
Je vais aborder quelques nœuds de blocage dans l’organisation de nos sociétés et les changements potentiels nécessaires. Je le ferai par le biais de la « gouvernance » et, l’un ne va pas sans l’autre, de « l’écosystème humain ». En bref un décorticage bien insuffisant pour appréhender la réelle justesse des choses mais qui permet une compréhension à minima. Tout en introduisant de nouveaux concepts, j’en profiterai pour aborder des pistes de réflexions concrètes. Il n’y a rien d’exhaustif dans cet exercice, bien au contraire il est limité à deux sujets traités partiellement. Vous trouverez peut être, malgré tout quelques prémices d’idées novatrices que votre génie fera fleurir pour l’humanité.
De la chose publique, de la gouvernance de l’Occident
Des totalitarismes, dictatures, et autres systèmes politiques je ne parlerais pas, l’évidence de la connaissance vous rendra à la raison de nos intérêts communs. Après avoir fait le constat moderne qui démontre que nos systèmes de gouvernance ne sont plus à la hauteur des aspirations des « citoyens avertis » (Nous vous invitons à voir le film documentaire de Datagueule : Démocratie) mais aussi et surtout que les enjeux relatif à l’écosystème humain ne sont pas traités correctement. La caste dirigeante ne servant plus l’intérêt général mais des intérêts privés, la chose publique doit revenir dans les mains citoyennes. Nos penseurs actuels tentent de rechercher et identifier les causes de nos maux.
Une des causes connus est que nous reproduisons cycliquement les schémas sociaux et politiques du passé car nous n’avons pas de structure dédiée à l’innovation sociale. Enfin nous dirons que le comprendre, nous éviterait de répéter les mêmes erreurs ; nous vous conseillons de regarder l’interview de M. Edgard Morin. A titre d’exemple en France, nous avons un ingénieur politique, dans le noble sens du terme, de premier ordre, M. Chouard. Paradoxalement nous sommes collectivement incapables de lui reconnaître cette qualité mais sommes surtout aveugles sur l’intérêt pour l’humanité de son domaine d’expertise. Nous devrions lui dédier un champ d’investigations expérimentales. Cela devrait être une recherche prioritaire car le champ des pos comportements sociétaux possibles de l’humanité est un domaine que nous sommes loin d’avoir exploré. Le monde occidental fait un gâchis des potentialités humaines qu’il développe en son sein, M. Chouard n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Sans oublier ceux qui contrairement à lui ne publient pas. Si l’humanité en extrayait quelques bénéfices, le vieux monde freine des deux pieds et s’accroche à des prérogatives qui se délitent.
Le bon sens et la cause des causes restent confinés à une portion réduite de la population mondiale et des cercles de pensées. C’est pourtant d’eux que dépend les structures du système mais surtout et principalement le contrat social des peuples et son équilibre. L’adéquation actuelle se déséquilibre et la perte de vision future en est la conséquence. Le malaise social son symptôme. C’est un autre écueil de nos maux. Il est nettement visible en Europe comme aux États-Unis. Aux Etats-Unis il se traduit, dans les cas extrêmes par ces massacres dont les journaux nous abreuvent sans jamais aborder la cause.
L’idée d’alternatives n’est pas nouvelle et doit sa survivance cyclique à la maturité politique de l’être humain dans l’histoire. Depuis un demi-siècle le bilan mondial en termes d’avancée sociale est positif. L’éducation, facteur essentiel de développement progresse quantitativement. Mais c’est loin d’être suffisant qualitativement, les efforts doivent perdurer. Il y a un intérêt certain à ce que les mots gardent leurs sens réels et une emprise mondiale, de ceci dépend une partie de la cohésion mondiale. Encore une fois les solutions existent, les intelligences aptes à résoudre correctement et surmonter ces difficultés sont dans l’immense réservoir humain, encore faut-il l’entendement pour les identifier et la capacité organisationnelle pour les mettre au travail. Cette cause est un autre des écueils qu’il va falloir surmonter. Il me semble que l’intérêt général humain doit être apolitique, a-économique, citoyen et technologique.
L’humanité progresse, certes pas uniformément, ni dans l’équité et la justice mais elle évolue positivement. Les malaises sociaux s’installent, les inégalités économiques et sociales se ressentent par les crises de conscience dues aux vagues de fonds successives des bouleversements technologiques. La démographie fait aussi bouger les lignes. Cela donne au citoyen averti et par là, à l’humanité de formidables opportunités. Il y a bien un « éveil » de l’être humain dont certains d’entre nous ont pris conscience. Accouché des technologies, il balbutie dans l’ancien monde. Un être dont la fragilité est inquiétant. Cet « éveil », faute de nom approprié puisque personne ne l’a encore réellement étudié est la raison de l’apparition du « citoyen averti ». Ce « citoyen averti » est caractérisé par ce qu'il se sent à l’étroit dans les républiques représentatives. Par peur, la gouvernance et ses structures hiérarchiques s’accrochent à l’ancien monde, leur attention et leurs actions sont obnubilées et focalisées sur la préservation de sa création et par-delà de son ego, de son être. Il est préjudiciable qu’elle ne comprend ni la mesure, ni l’échelle d’évolution d’une nouvelle humanité. Car cet être social nouveau est l’avenir de l’humanité, il commence juste à se découvrir et vos enfants le seront par évolution naturelle. Lutter contre les générations n’a jamais été un succès. Soit cette éclosion adviendra soit nous retomberons comme par le passé dans le cycle de destruction des civilisations.
L’humanité a pourtant tout dans les mains : l’intelligence, la force, la résilience et la technologie. Il y a des groupes de pensées qui commencent à aborder le sujet. Nous vous invitons à visionner la Conférence de guerre économique 26/09/2018, qui approche une timide solution individuelle et paradoxalement collectiviste grâce à la technologie numérique. Une idée des plus prometteuses si elle est étudiée et expérimentée. Partir de la plus petite particule sociétale pour développer les règles collectives locales adaptées me semble être du bon sens. Du macro au micro pour revenir au macro, M. Chouard l’aborde aussi d’une manière un peu différente. L’humanité devrait porter un intérêt particulier à ce qu’il appelle la cause des causes. Un principe universel compréhensible par tous. Cela parait être des voies salutaires. De belles fleurs de conscience, encore trop rares, encore immatures croissent sur les excroissances du vieux monde. Cela reste marginal mais la transformation a commencé.
Les pionniers intellectuels marchant sur des sables mouvants ne sont plus aussi seuls qu’à la fin du XXème siècle. Nous vous conseillons de visionner le film documentaire « Demain ». De par le monde, nombre de personnes réfléchissent à des solutions alternatives. Une certaine conscience des difficultés émerge et entre en gestation dans la pensée collective. Nous n’en sommes qu’au stade de l’identification et de l’acceptation des causes et non dans la partie expérimentation et résolution. Cette lenteur apparente a des causes multiples. Il y a notamment certaine spécificité des systèmes éducatifs, notamment américain, qui entravent le développement sociologique d’une partie de l’occident. Face au développement des technologies mais surtout de l’IA, il me parait salutaire, même vital de générer nos spécialistes à partir de généralistes comme nous le faisons en Europe. Mais c’est un autre thème.
Cette lenteur apparente est aussi due à la résistance naturelle du système en place, les dogmes et les idéologies implantées, la peur et l’incertitude dans l’émotionnel humain... Ceux-ci sont connus nous les laisserons donc de côté.
Il y a une cause parmi les causes qui est toujours abordée et effleuré. Mais qui n’est jamais entendu dans son entièreté, et dont personne n’apporte de piste de solution. C’est notre incapacité individuelle à nous organiser collectivement pour reconnaître nos limites de compréhension, nos limites d’entendements temporels et générationnels. La finalité du raisonnement étant non seulement de les reconnaître mais d’accepter leurs conséquences sur notre gestion de la chose publique et humaine avec efficacité. Au passage, la frustration que nos contemporains subissent face à l’inertie des masses provient de cet écueil, la temporalité humaine fait que quand certain entendent enfin ; d’autre d’espoir lassé sont passés à autre chose. Son corollaire est l’incapacité de nous organiser collectivement pour que la conscience expérimentale, qui est naturellement plus efficiente que la conscience intellectuelle conceptuelle soit privilégiée dans la gestion de la chose publique. Ces écueils génèrent des déséquilibres à tous les niveaux de la société. S'il ne contourne pas ces écueils le nouveau monde ne pourra faire face à ses défis. Car de ces notions de non-limitation naît une des divisions naturelle de la société, son morcellement. Cette division naturelle est exploitée par une partie de l’humanité. Peu importe que cela soit volontairement ou par bêtise, le résultat s’additionne aux faits qui font perdurer le cycle de destruction des civilisations. Ce concept apolitique et pourtant partisan fait partie d’un des prismes de compréhension intrinsèque à la mutation sociétale nécessaire. Il faut assimiler que la chose publique n’est pas que politique et que tout ce qui touche à l’intérêt général immédiat humain devrait être gérée en dehors de la sphère politique et bien entendu financière.
Il est intéressant de noter que les experts en communication de la campagne de l’actuel président de la république française ont utilisés les prémices de ce concept sans oser l’amener à son terme. Ce concept fait partie d’une chaîne englobant la mutation du citoyen lui-même. Cette auto-mutation du citoyen, est d’autant plus évidente quand on réfléchit en termes d’interaction entre l’humanité future, la gouvernance des peuples et la technologie numérique. Analogiquement, il serait quand même difficilement compréhensible qu’un mineur de fond du XVIIIème siècle s’insurge et revendique la légitimité de ne pas utiliser une machine-outil simplifiant le labeur. Chaque être humain est dorénavant confronté à un choix de politique individuel, s’il en est conscient il sait qu’il va devoir accepter ses propres limitations. Choix où l’intérêt général humain doit être privilégié ; cela va être un moment décisif pour l’humanité. Sans acceptation de ses propres limitations une nouvelle humanité ne peut éclore.
Les solutions existent ou attendent juste que l’on les laisse germer. D'évidence, elles ne peuvent être binaires et unilatérale. D’évidence nous devons nous protéger de la tentation autoritaire de la gouvernance. En clair, les solutions ne peuvent provenir des principes de l’ancien monde soit dit clairement de la politique dans sa signification actuelle. C’est la grande ironie du début de ce XXIème siècle, des groupes de pressions tellement puissants qu’ils se prennent à croire à leurs propres exagérations. Souvent de manière pernicieuse d’ailleurs car la transmission entre génération est exempte d’esprit critique dans le court terme. La cassure se produit dans le temps moyen car les intérêts sont versatiles. A ce point donné, en parlant de temps et de génération nous abordons autre écueil des gouvernances qu’il va falloir passer. Rappelons que là où il y a défaillance il y a toujours des inventions possibles. C’est dans la résolution collective de ces défaillances que l’humanité peut et devrait créer de nouveaux outils sociologiques. Un me parait essentiel, créer des structures apolitiques travaillant sur des échelles de temps moyen et long. Si on devait l’illustrer nous pourrions dire que sans ces outils, le bateau qu’est l’humanité navigue sans cap, à l’aveugle. C’était possible en eau calme, cela me parait difficile si l’on se rapproche des côtes et impossible si on entre dans les fleuves. Les côtes étant les épreuves naturelles de toute civilisation les guerres, la technologie, la génétique... Les fleuves les passages de l’anthropocène, des cycles planétaires… Encore une fois l’idée n’est pas neuve mais ce qui est devrait être signifié à l’humanité c’est notre capacité intellectuelle, structurelle et technologique de le faire.
Il est paradoxal de voir tant de défaitisme individuel dans les sociétés occidentales alors qu’il suffit de se découvrir en « citoyen averti » et d’aller échanger et organiser la chose publique avec votre égal. Nous sommes une magnifique espèce dans une belle humanité. Certes, en plus de ces écueils, l’impulsion sociologique fait défaut. Il semble que la masse critique n’est pas encore atteinte. Sauf rupture ou intervention cela devrait advenir, encore que la baisse démographique occidentale commencée avant la fin du XXème siècle doit certainement avoir un effet. Nous avons aussi des difficultés structurelles et qualitatives. Les notions socles de nos sociétés, celles qui fondent les bases essentielles de notre cohésion sociale, se perdent car diluées dans la masse des informations reçues. Elles devraient pourtant être mises en exergue et étudiées au juste âge. D’elles dépendent le contrat social. Sans contrat social accepté, l’humanité se barbarise. D’autant plus qu’une partie de l’humanité joue à formater l’humain. Ce n’est pas nouveau mais l’efficience actuelle des outils technologique est critique. La barbarie ne s’arrête pas à la frontière des castes élitistes. Une fois en prise sur le monde, elle le met en pièces. A court terme, personne n’en réchappe car aussi haut que vous soyez, vos pieds repose sur un édifice soutenu par tous.
L’unique solution est d’en faire naître une nouvelle civilisation et l’espèce humaine en a toutes les potentialités. Il va falloir apprendre à évoluer en un être nouveau, celui du millénaire qui commence. Vous n’êtes pas seul, nous sommes une multitude, ensemble nous vivrons la belle aventure qu’est la vie qui nous est échue. A défaut, vous savez ce qu’il va se passer puisque cela a déjà commencé. Il est impossible de parler de gouvernance humaine si on n’aborde pas l’écosystème humain car sans son existence, il n’y a pas de gouvernance.
De l’Ecosystème humain et quelques outils de navigation
Ne nous trompons pas et surtout ne mystifions pas les choses. La terre n’est pas en danger, tout le monde devrait le savoir ou tout au moins le comprendre. La confusion commence par les mots de ceux que l’on nomme écologistes. Car ils ne sont pas les défenseurs de la terre mais bien de l’écosystème nécessaire à la survie de l’humanité. Le raccourci est anthropocentrique et sa conséquence sur la scène internationale crée de l’antagonisme, des postures et de la division. Le bon sens pour résoudre les difficultés devrait privilégier l’union.
Mais une union vers quoi ? Car deux visions s’opposent dans la compréhension du changement climatique. Grosso modo l’humanité est divisée en deux. La première vision, l’occidentale, stipule que l’humanité est responsable du « réchauffement climatique », expression qui fut remplacé prudemment par « changement climatique ». La deuxième vision, notamment Russe (Entrevue de l’ambassadeur de Russie en France thinkerview Septembre 2018) et Asiatique stipule que le changement climatique est dû aux cycles terrestres naturels associés a un réel impact humain sur l’écosystème. Le vieux monde d’occident y prévoit des intérêts financiers, alors les procès en hérésies adviennent. Le dogme de la pensée unique frappe, pourtant il y a des cycles de temps vitaux pour l’humanité que l’humanité s’évertue à ne pas voir. L’inversion des pôles magnétiques en est un. Il est maintenant reconnu et étudiée, à Paris depuis peu, il aura un impact sur l’humanité. Son impact est à une échelle de temps supra humaine, nous avons les moyens en tant qu’espèces de nous préparer. Il ne faut pas sortir uniquement de cette extinction mais du cycle des extinctions. Le vieux monde freine des deux pieds et profite de l’aubaine pour se créer de nouvelles rentes. Cela nous fait une belle jambe à nous citoyens de comprendre que les postures des uns et des autres ne font que freiner l’humanité face aux difficultés à venir.
Non. Les deux visions évoquées ne sont pas opposées et ont des points de convergences. Car si elles n’ont pas les mêmes bases de réflexions les résolutions elles, sont pratiquement identiques. Et l’issue reste sensiblement la même pour l’humanité. Pour être plus limpide, si le Sahara qui était une forêt tropicale il y a 20 000 ans, un désert aujourd’hui, devient des pâturages demain, ce qui intéresse l’humanité en premier lieu est de vivre sans trop de souffrance ces changements. Il faut alors identifier les difficultés et recensée les solutions. Des organismes tel que GIEC s’en occupent, est-ce suffisant ? Ou mieux, ces organismes procèdent-ils de la bonne manière ? Sous le bon angle ? Identifier peut être. Mais freiner et stopper les comportements collectifs autodestructeurs par adhésion ou processus consensuel nécessite d’autres compétences que celles des scientifiques, tout aussi bien que des gardes fous. Je vous conseille de visionner l’entrevue de M Baraud Thinkerview Octobre 2018 pour en prendre conscience. La compréhension donc l’éducation est encore et toujours notre planche de salut et comme citée en première partie : il nous faut créer des structures apolitiques travaillant sur des échelles de temps moyen et long. Développer les outils pour se protéger individuellement et collectivement des catastrophes naturelles. Adapter notre habitat aux conditions changeantes, nos technologies à nos besoins, nos ressources… Et plus vaste chantier changer notre comportement social en favorisant la multiplicité des résolutions. Encore faut-il que l’humanité se lance ouvertement et librement appuyée par notre technologie dans la recherche expérimentale sociale, entre autre.
Qui a raison ou qui a tort n’est pas mon propos car l’écocide humain n’est pas une vue de l’esprit. C’est une réalité tangible, une preuve de l’irresponsabilité collective au même titre que l’irresponsabilité organisé devant la loi de nos élus est une lâcheté collective. Les boucs émissaires ne serviront en rien à la résolution des difficultés. Je suppose que c’est une des épreuves naturelles de toute civilisation atteignant notre stade technique et démographique de développement. En tous cas la vision occidentale nous enferme dans une auto flagellation mortifère et liberticide. En quelque sorte face au défi du changement climatique une bonne partie du monde va lutter pour vivre en s’adaptant et l’autre partie du monde va subir pour survivre. Il y a une nuance certaine. Tout comme il y a une certaine nuance entre être un « défenseur de la terre » et un écologiste, redonnons aux mots leurs sens réels sous peine d’être fourvoyé dans l’esclavitude.
Conclusion
Ces différents écueils, non exhaustifs, imposent une réponse de notre société. Il y en a beaucoup d’autre, on le comprend bien la tâche est immense. Les solutions naissent du réservoir humain, s’épanouissent d’une réflexion collective, s’exprime d’une compréhension collective et s’active par l’impulsion collective. Car les outils que nous devons créer, si ils sont essentiels à notre humanité future sont périlleux. Ces écueils sont par nature structurels, organisationnels ou sociaux. M. Etienne Klein aborde dans son domaine de prédilection une méthode de résolution systémique sans en appréhender ou éclaircir le contour sociologique possible. Un concept, outil universel tout comme la cause des causes. Faute de mots nous l’appellerons le « principe d’approche nexialistique ». Un concept qui n’est pas compliqué à mettre en application, tout au plus, simplement complexe. Une fontaine d’emplois utiles et gratifiants a tous les niveaux de la société. Les résolutions des difficultés cités au long de cet article amèneraient à la création des métiers de demain. Tout comme le bio-mimétisme devrait être une nouvelle branche de la science si nous voulons sortir de l’économie de l’obsolescence programmée à l’économie de l’objet à vie. Votre intelligence citoyenne saura en tirer la substantifique moelle et faire vivre pleinement notre humanité tout en replaçant l’être humain et son écosystème au centre des intérêts. Je vous remercie d’avoir partagé ces quelques instants et vous demande humblement de me pardonner mes lacunes scripturales et intellectuelles. Bonne et excellente vie à vous.
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