@kalachnikov
Puisqu’il
faut tout détailler reprenons au départ.
Jean-Guy
de Chalvron, un rapporteur de la commission de contrôle est en conflit avec
d’autres responsables de cette commission. Il dit (vidéo sur le lien que vous
donnez) : « J’avais un certain nombre de griefs (lesquels ?) à
faire contre cette commission parce que je trouve que la commission est
complètement irresponsable ? Pourquoi n’a-t-elle pas relevé les anomalies
que j’avais moi-même relevées. On n’en serait pas là. Hein ! ».
Qui
est irresponsable : Guy de Chalvron ou ses collègues ?
Il
s’enferme donc dans sa volonté de pourfendre ses collègues et les « anomalies » qu’il a relevées dans le dossier de Mélenchon – anomalies dont la
commission ne voulait pas tenir compte – se transforment finalement en plainte. Question
intéressante : Pourquoi la commission n’a pas, dans un premier temps,
retenue les « anomalies » relevées par Jean-Guy de Chalvron ?
Etaient-elles
fondées sur une véritable évaluation qui ne peut être que comparative ? Je
ne le sais pas mais, dans tout ce qui a été rapporté dans la presse cela
n’apparaît jamais. Ce sont donc des évaluations fantaisistes.
Il
dit lui-même que la grave anomalie qu’il a décelée consistait : « à
charger en salaires la dite-association plus une autre association qui
s’appelle Médiascope, de façon à surfacturer les prestations réalisées et
vraisemblablement aider à la constitution d’un réservoir. »
Remarquons
d’ailleurs que l’expression « de façon à » nullement argumentée n’est
qu’un procès d’intention et on attend les preuves d’une surfacturation. Mais, peut-être que c’est dans l’espoir d’obtenir ces preuves que les perquisitions ont été faites. On en revient au début. Suffit-il qu’un hurluberlu de ce genre imagine une fraude pour qu’un tel dispositif soit enclenché ?
Le
Jean-Guy de Chalvron se trouve du coup être l’objet d’une plainte pour
diffamation. Voilà où cela le mène de vouloir emmerder ses collègues. Pour ce
noble objectif, il aurait été bien avisé de trouver d’autres moyens.