@L’apostilleur : Les ordonnances des rois ont interdit l’usure, c’est-à-dire le prêt à intérêt, depuis les Mérovingiens jusqu’à la Révolution française.
Le fait que la loi juive leur permette n’a strictement aucun intérêt puisqu’ils étaient en France et que c’était interdit. C’est d’ailleur une affirmation fausse : la Bible interdit le prêt à intérêt, le Talmud dit que cette interdiction ne concerne que les Juifs entre eux maisq pas à l’égard des étrangers.
J’ai eu l’occasion d’étudier cette question hitorique en Champagne au moment du bannissement par Philippe le Bel : deux ou trois familles de Juifs étaient arricées dans un bourg, au bout de 20 ans toutes les familles leurs devaient de l’argent et avaient leurs biens en gage. Il faut dire que les intérêts pouvaient être de 80 % par an. Donc il y a eu un progrom pour attaquer leurs maisons et détruire les quittances. C’était un cas devenu tellement fréquent que les officiers royaux n’arrivaient plus à assurer leur protection et le roi a décidé de les expulser pour avoir la paix.
Cette question de l’usure est toujours dissimulées pour mettre en avant une poussée inexplicable d’antisémitisme, ou des motifs religieux. Pourtant les ordonnances d’expulsion sont bien explicites, et les archives aussi : l’antisémitisme avait pour cause directe l’usure.
A la décharge des Juifs, il y a eu deux rois qui leur ont donné licence pour faire de l’usure, en échange d’un tribut annuel important. C’était une espèce de fisc privatisé.