Bonsoir,
Vous avez fait l’effort d’exposer des propositions, il est ainsi possible d’en discuter et de les compléter. Dommage que ce fil de discussion disparaisse en quelques jours.
Je ne vais pas les commenter une par une, juste dire que je suis d’accord sur l’essentiel et que ça va dans le bon sens.
Je vois quand même un risque que vous avez peut-être sous-estimé : l’instabilité.
Si on ajoute la proportionnelle, la possibilité de révocation et le RIC on donne une possibilité aux perdants d’un scrutin (« perdants » je parle des partis politiques) de prendre une revanche sans attendre la fin de la mandature ou de paralyser l’action gouvernementale.
Je m’explique : la proportionnelle a pour effet de donner des majorités restreintes (pas de grands risques de raz de marée style LREM ou marée bleue post 68). Elle a également pour effet de donner un poids énorme, sans rapport avec le nombre de leurs élus, à de petites formations dont le fond de commerce est un particularisme quelconque, Israel en est un bon exemple.
Donc la possibilité de révocation d’un ou plusieurs élus (une poignée de révocations suffirait) en cours de mandature (après un an ?) peut devenir une tactique de l’opposition pour renverser un gouvernement.
Ce serait légal, mais est ce que ce serait dans l’intérêt de la nation et des citoyens ?
Sur le RIC : que fait-on si le résultat est 49.5 / 50.5% ?
Est-ce que le choix binaire oui/non peut s’appliquer pour chaque question ?
J’arrête là, c’est déjà trop long.
Cordialement