Si j’en crois cette plaquette de l’INVS, « Le cancer du col de l’utérus a provoqué en 2005 près de 260 000 décès dont près de 95 % dans les pays en développement »,
on en déduit 13 000 décès pour « l’ensemble » des pays industrialisés.
La mortalité de décés par cancer du col de l’utérus indiquée par nos autorités sanitaires françaises ne serait-elle pas un peu exagérée ? à moins qu’elle ne résulte d’un amalgame (?).
La plaquette de l’INVS qui sert de référence sur le sujet a au moins le mérite de nous dire page 6 que les notifications sont peu précises :
La notification des décès par cancer de l’utérus dans les certificats de décès enregistrés au Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) est peu précise. En effet, le décès par cancer de l’utérus peut être codé, d’après la classification internationale des maladies, selon trois modalités : « décès par cancer du col de l’utérus », « décès par cancer du corps de l’utérus » ou « décès par cancer de l’utérus sans autre information (SAI) ». D’après les données nationales de mortalité, 60 % des décès par cancer de l’utérus sont notifiés comme cancer de l’utérus SAI [6,15-19].
Pour le calcul de la mortalité par cancers du col et du corps de l’utérus, le réseau Francim des registres du cancer réaffecte les décès par cancer de l’utérus SAI sur ces deux localisations. Afin de déterminer la proportion de décès attribuable au col et au corps de l’utérus, chacune des mortalités a été estimée à partir de l’incidence et de la survie relative correspondante.