Ce qu’il y a de très singulier avec le vaccin anti-HPV Cervarix ou Gardasil 4 ou 9 c’est qu’ils sont les premiers vaccins à avoir été présentés comme « vaccin contre un cancer », alors même que leur vocation comme leurs principes assez identiques à tous les vaccins est de « prévenir » des maladies infectieuses, en l’occurrence contre certains papillomavirus, dont certaines évolueront dans le temps en lésions, dont une fraction dérivera en cancers.
Cette nouvelle orientation sémantique de « vaccin anti-cancer », saut quantique dans la dialectique médicale, a d’ailleurs ouvert la voie à une requalification des vaccins contre l’hépatite B, ainsi que celui contre l’hépatite C, présentés maintenant eux-aussi comme des « vaccins contre le cancer », alors même que les hépatites B et C ne sont responsables que d’une petite partie des cancers du foie, à l’instar des papillomavirus responsables que d’une partie des cancers cervicaux, leurs causes étant admises comme diverses et multiples dans la littérature médicale.
Ainsi, bien que pour ces trois-là leur efficacité globale soit réduite les « vaccins anti-cancer » font désormais figure de Graal dans la propagande vaccinale...
Gageons d’une certaine efficacité pour ne pas être mauvaise langue, mais pour ne pas être trompé sur la marchandise, retenons surtout qu’elle est très relative, et qu’elle n’empêchera pas une certain nombre de cancers (ceux « du corps » de l’utérus par exemple), ni des cirrhoses chroniques et cancers du foie ayant d’autres causes que B ou C.
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