@Gérard
Les tests HPV (quoique différents selon les fabricants) détecteront la présence de certains virus HPV n’en doutons pas, mais est-ce que la présence de HPV serait pour autant un indicateur certain d’un début de carcinogénèse (= processus de formation d’un cancer), très long dans ce type de cancers qui ne sont jamais fulminants ?
Certes la présence de certains HPV accompagne lésions et tumeurs cervicales, anales, orales, mais ce n’est qu’une corrélation entre éléments biologiques distincts qui se côtoient, rien n’ayant prouvé jusqu’à présent un lien de causalité entre HPV et cancer. On pourra allouer à certains HPV un caractère infectieux et donc cytotoxique qui altère les cellules qu’ils infectent sans que cela indique pour autant qu’ils seraient porteurs d’un caractère carcinogène comme certaines substances chimiques peuvent l’être, le cancer pouvant résulter de facteurs multiples, immunodéficience, perturbateurs endocriniens, etc., comme dans le cas du cancer « du corps » de l’utérus qui lui est voisin.
Depuis longtemps les vaccinologues nous bassinent que corrélation et lien de causalité ne sont pas la même chose, que l’un ne prouve pas l’autre, pour le plus souvent se défendre que les vaccins (totalement sûrs d’après eux) pourraient induire des effets secondaires graves. Et pourquoi donc aujourd’hui sans preuve de lien de causalité entre HPV et cancer vireraient-ils leur cuti au sujet de ces nouveaux vaccins ?