OMS et CIRC ne sauraient avoir des positions contradictoires parce que le CIRC Centre international de recherche sur le cancer - en anglais International Agency for Research on Cancer (IAR)- est un satellite de l’OMS, qui plus est basé à Lyon en France, donc pas trop loin de Genève, siège de l’OMS.
Au nom de quels intérêts omettent-ils de prendre les données scientifiques avérées en considération ?
Des intérêts peut-être jugés « supérieurs », parce qu’il y a dans la science une forme de messianisme des temps modernes hérité du Positivisme d’Auguste Comte au XIX° siècle, téléologie si pas idéologie scientiste aux atours religieux qui tend dans un contexte de mondialisation à une mission universaliste, et que la lutte contre le cancer comme contre d’autres maladies infectieuses endémiques par le biais de la vaccination fait partie des croisades contemporaines de santé publique... la Science (« d’Occident ») revisitant le mythe de saint Georges de Lydda se donnant pour objectif d’éradiquer « le mal ».
Alors, oui, le Gardasil, premier vaccin que l’on nous présente être dirigé « contre un cancer », sans en avoir établi la preuve formelle, bien au contraire comme l’attestent les récentes observations statistiques contradictoires, marque une étape dans le changement de paradigme des vertus attribuées historiquement aux vaccins qui ne combattaient que « microbes ».