@foufouille c’est une histoire de dose limite ......
La toxicité de dizaines de substances serait sous-évaluée !
Une vaste étude conteste les fondements de la toxicologie en pointant les effets à faible dose de produits chimiques
tribune du Journal Le Monde du 26 mars 2012 signée Stéphane Foucart
[...]Les auteurs ont passé en revue plus de 800 études distinctes menées sur l’homme, sur l’animal ou sur des cultures cellulaires. « Nous avons voulu considérer cette littérature dans son ensemble, indique la biologiste Laura Vandenberg (Tufts University à Boston), premier auteur de cette analyse. Il ressort, en résumé, que les molécules qui imitent ou bloquent les hormones ont des effets négatifs à très faibles doses, c’est-à-dire à des doses généralement considérées comme sûres chez l’homme. »
Ces effets sont difficiles ou impossibles à mettre en évidence avec les données de la toxicologie classique – sur lesquelles s’appuient les agences d’évaluation des risques.
Pourquoi ? D’abord, les effets de ces perturbateurs endocriniens battent en brèche un principe central de la toxicologie. « Les études de toxicologie classique partent du principe que « la dose fait le poison », c’est-à-dire que plus on augmente la dose du produit que l’on veut tester, plus l’effet est important », explique Daniel Zalko, chercheur à l’unité de toxicologie alimentaire de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), à Toulouse. « Or, à plus faibles doses, et parfois à des doses inférieures à un niveau où la toxicité du produit semble avoir disparu, on retrouve des effets importants, d’une nature parfois différente », ajoute M. Zalko.
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https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/26/la-toxicite-de-dizaines-de-substances-sous-evaluee_1675700_3244.html