J’ai récemment écrit à propos d’une revue systématique, considérée comme le sommet de la hiérarchie de la recherche biomédicale publiée, qui examinait les résultats de 26 études cliniques différentes menées auprès de 73.000 participants. L’article, publié dans la Cochrane Database of Systematic Reviews (voir Note 1), décrivait comment les chercheurs ont cherché dans plusieurs bases de données d’essais cliniques des essais cliniques randomisés comparant l’innocuité et l’efficacité chez les femmes par rapport à un groupe placebo (qui inclus généralement des vaccins avec adjuvants).
Pour aller droit au but, les chercheurs ont découvert que le vaccin anti-VPH réduisait le risque de lésions précancéreuses du col de l’utérus, liées au VPH16 ou VPH18, de 341 à 157 pour 10.000 femmes. Les vaccins VPH ont largement réduit le risque de lésions précancéreuses de 559 à 391 pour 10.000 personnes de ce groupe. Les chercheurs ont surtout découvert des réductions significatives de l’incidence de la néoplasie intra-épithéliale cervicale (qui peut être un précurseur du cancer du col de l’utérus).
En d’autres termes, les chercheurs ont constaté que non seulement le vaccin contre le VPH réduit le risque global de lésions précancéreuses graves, mais également qu’il n’y avait pas de différence dans l’incidence des effets indésirables entre les groupes vaccinés et non vaccinés. Et pour rappel à ceux qui diffusent le préjugé ridicule que le vaccin contre le VPH n’a pas été testé dans le cadre d’essais cliniques appropriés, ces données sont issues d’essais cliniques pertinents.
Enfin, les auteurs concluent comme suit :
"Il existe des preuves irréfutables que les vaccins anti-VPH protègent du précancer du col de l’utérus chez les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 26 ans. L’effet est plus marqué pour les lésions associées au VPH16/18 que pour les lésions due à d’autres types de VPH. L’effet est plus important chez celles qui sont négatives pour l’ADN hrHPV et VPH16/18 au moment de l’inscription que pour ceux non sélectionnés pour le statut de l’ADN du VPH. Il existe des preuves à certitude moyenne que les vaccins contre le VPH réduisent la CIN2+ chez les femmes âgées qui sont négatives au VPH16/18, mais pas lorsqu’elles ne sont pas sélectionnées par le statut de l’ADN du VPH."
Je sais qu’il y aura bien quelqu’un pour se plaindre qu’il "ne s’agit que de données sur les lésions précancéreuses". Mais comme les auteurs l’ont indiqué, ces données ne datent que de huit ans après la commercialisation du vaccin, c’est probablement trop tôt pour la détection du cancer. Soyons clairs, les lésions précancéreuses peuvent conduire au cancer. Une réduction de ces lésions entraîne une réduction du cancer.
Ce que trop de gens rejettent trop souvent est la crainte qu’une femme (et sa famille) ait le diagnostic de lésion CIN2+ ou 3+ - une intervention douloureuse est nécessaire pour enlever les cellules cancéreuses. En outre, ce traitement augmente le risque d’infertilité ou d’autres dommages. Prévenir ces lésions est une bonne chose.
En outre, je lis trop souvent que "les femmes peuvent subir un test de dépistage, elles n’ont pas besoin du vaccin contre le VPH." Faux, faux, faux. Avoir un diagnostic des types de lésions les plus graves signifie des options de traitement lourds - le fait de recevoir le vaccin contre le VPH montre que le risque de ces diagnostics est considérablement réduit.
07/12 19:55 - foufouille
@zingiberofficinale777 complètement débile sauf si cuba est payé des milliards pour se (...)
07/12 19:51 - zingiberofficinale777
@zingiberofficinale777 tiens, encore une fraude de Merck, sur un vaccin ROR (...)
07/12 19:41 - foufouille
@zingiberofficinale777 tu as écrit AAG et je sais l’utilité de l’aspirine chimique (...)
07/12 19:36 - zingiberofficinale777
@zingiberofficinale777 par contre c’est vrai qu’il ont dû raquer quelques milliards (...)
07/12 19:34 - zingiberofficinale777
@Gérard pas besoin de lire les articles des Delépine, il suffit de regarder les courbes (...)
07/12 19:32 - zingiberofficinale777
@foufouille vous n’avez même pas chercher à comprendre ce qu’était un AAP ? et la (...)
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