Ce n’est pas une illusion de rappeler qu’il y a périodiquement des crashes boursiers, et que des investisseurs y perdent leur placement ou épargne-retraite -surtout chez les anglo-saxons qui empruntent pour boursicoter-.
Ceux qui ont investi hier dans ces « valeurs novatrices » évoquées par l’article et revendent aujourd’hui gagnent un « fric de dingue », ceux qui achètent aujourd’hui et seront contraints de revendre demain risquent de perdre leur chemise.
Le cas du patron de Tesla est symptomatique, il n’a jamais gagné un centime de profit par son business, mais a attiré tellement de capitaux qu’il peut envoyer des fusées dans l’espace. Ses bagnoles -au demeurant excellentes mais hors de prix- sont grassement subventionnées par l’hyper-bonus automobile, financé par le malus de ceux qui achètent une voiture milieu de gamme (27,6% du marché avait été frappé d’une surtaxe à l’immatriculation, au premier semestre 2018). Singapour applique un équivalent de 0.5g de CO2 / Watt-heure aux voitures électriques, les voitures électriques de faible puissance comme la Peugeot Ion bénéficient d’un bonus, mais les puissantes Tesla ont le malus maximum. Chez nous, c’est quasi religieux, l’électrique est bonussé par principe.