@PhilippeDu92
Désolé, il ne faut pas prendre cela comme une attaque personnelle, nous ne nous connaissons pas !
Par contre, oui, j’ai bien lu : « vous allez au bureau avec le cerveau de votre conjoint vous ? » et cela m’a fait bondir sur ma chaise, car voyez vous, je ne trouve rien a redire a votre vie de couple, vous faite surement partie de ceux qui sont passés chez le notaire pour séparer vos biens avant de vous marier, l’individualisme jusque au dernier centimes !
Moi, je me suis marié et, familialement parlant, nous avons un compte joint et les dépenses, peu importe qui signe le chèque, se font en accord complet. Les entrées aussi...
La retraite qui viendra, amputera le revenu de celui de nous deux qui restera. Notre vie durant nous avons partagés nos entrées, nos impots, notre charge de travail, conformément à la solidarité obligatoire ou gratuite que nous devons à la société, aux règles fiscales et aux contraintes professionnelles.
La part de responsabilité que mon épouse assume lui rapporte la moitié virtuelle de ce que je peux gagner. Il n’est pas nécessaire qu’elle parle technique avec moi, ce n’est pas l’objet.
Elle m’a apporté, comme toute personne qui n’est ni egoiste, ni altruiste, mais simplement « mariée », son support inconditionnel, ses conseils quelquefois bien raisonnables qui ont fait que nous avons construit une vie de famille qui a permis de constituer un patrimoine et d’élever nos enfants qui n’ont pas besoins de psy et qui ont réussi.
Alors, voyez vous, votre plein droit d’être indépendant et de vivre en associés, cote a cote, avec celui ou celle que vous avez « épousé » , cela s’apparente a un contrat. Et vous voulez qu’il en soit de même avec les autres ? Moi, je n’ai passé de contrat avec personne, je me suis marié.
Libre a vous de penser, comme vous le faites, et là on voit parfaitement la différence qu’il y a entre la conception d’un mariage et d’une association de personnes.
Vous etes surement pour le mariage pour tous, vous confondez le mot « mariage » et le mot « contrat », pas moi.
Je veux que le cycle de la vie s’effectue dans le respect de tous, mon épouse, si je disparais avant elle, ce qui est fort probable, doit être assurée de recevoir au moins la moitié de mon salaire différé auquel elle a participé en son temps... et chose qui n’est pas évoqué, je veux que mes enfants bénéficient (pas de la réversion, bien sûr) de ce que nous avons construit, accumulé, appris etc sur lequel nous avons payé déjà notre impôt, comme héritage.