@Eric F
l’inconvénient, c’est que les causes produisant les mêmes conséquences, il s’agit donc de renommer ce qui existe déjà, soit, comme vous le rappelez, regrouper toutes les prestations d’aides existantes en une seule dénomination. Bref, c’est ce qu’on appelle de la poudre aux yeux.
La politique utilisé, consiste à changer la forme pour ne rien changer au fond, le résultat ne peut être que le renforcement des positions dominantes, de l’injustice sociale.
Ce qui ne change pas, ce sont les conditions pour avoir une économie complexe, mais cela n’interdit pas de changer le fond du problème, c’est à dire, la répartition de la richesse produite et le mode de la production de richesse (faites pour surconsommer ou pour consommer, mais dans ce dernier cas, c’est penser en terme d’économie de moyens, sauf que dans le système actuel, cela crée du chômage ou bien, il faut assister la population sortie de la production ou en faire comme en Allemagne et ce contre quoi les gens se sont retrouvés à travers les gilets jaunes, soit, l’esclavage).
Par exemple, la pseudo solution aux problèmes environnementaux, dont le climat n’est finalement que l’arbre qui cache la forêt, consiste à poser des taxes, sauf que ces taxes n’ont d’impact réel que sur la pauvre jusqu’à un revenu moyen et absolument aucune importance, impact réel sur la population la plus aisée. Il suffit juste de regarder qui pollue le plus et affectent le plus l’environnement ! Et combien cette population se fout royalement de la pollution dans les faits, sauf verbalement. Mais, là encore, dans le système actuel, il ne peut en être autrement sans remettre le système en cause fondamentalement.
Le système actuel étant conçu pour permettre et surtout, favoriser la concentration de richesse où seule la vitesse de concentration peut être modifié, mais pas arrêté sous peine de sortir du modèle actuel. Autrement dit, le système ne peut pas être équilibré sans s’effondrer.
La rente, y compris celle issue du revenu du travail est un revenu d’assistanat, mais que l’on nomme autrement pour donner l’illusion qu’il s’agit d’autre chose. Pourquoi j’écris cela ? Parce que la production n’est pas une donnée totalement prévisible, elle dépend de facteurs environnementaux et sociaux qui évoluent chaque année. En Suède (il me semble), les retraites sont ainsi calculés sur la base de la richesse produite et peut donc évoluer à la hausse où à la baisse, mais cela implique un contrôle de la masse monétaire, ce qui implique aussi un contrôle de l’épargne et sa limitation, tout simplement, parce que l’argent ne travaille pas, seul l’être humain travaille. L’expression « faire travailler l’argent » étant une pure escroquerie qui à mis des siècles avant d’arriver à conditionner les gens à le croire.
Comprendre que, votre épargne gagné à un moment donnée, est décorrélé de la production et d’ailleurs, il suffit pour s’en rendre compte de regarder la différence entre la production annuelle et l’épargne accumulé, qui n’ont rien à voir. Or, cette épargne, cherchant à « travailler », phagocyte mécaniquement la production annuelle. Maintenant, allez donc faire la différence entre l’épargne issue du travail et celle issue de la spéculation,
Si vous voulez une économie en équilibre, vous ne pouvez pas déconnecter l’épargne de la production, elle doit être la variable d’ajustement de la production et non l’inverse. Autrement dit, l’épargne doit avoir une valeur fondante et limité dans son pouvoir d’achat. Mais là, c’est devoir changer de modèle sur le fond et non sur la forme.
Pour ce qui est des robots, nous sommes d’accord que cela reste des machines, mais je parlais surtout de ceux qui les voient déjà comme des personnes humaines, avec les droits afférents.
Sinon, votre dernière phrase tombe sous le coup de ma remarque, le fait que votre coté « pratique », n’a pas pour but de rendre équitable la société, ni d’équilibrer l’économie en rapport à l’environnement, mais seulement à ralentir la concentration de richesse, mais qui à l’heure actuelle n’a que très peu d’importance, tant la concentration de richesse est grande.
Encore une fois, si vous voulez conserver le système actuel, renoncez à toute volonté de justice sociale et de préservation de l’environnement, c’est incompatible, sauf en passant par la guerre ou l’éradication de la population jugé obsolète car inutile pour la minorité propriétaire de la planète.