@Gilles COLIN
Les féministations du modèle entraîneure, professeure, docteure, auteure, sont des barbarismes, ce ne sont des formes inventées depuis moins de 10 ans par une cabale de personnes ignorantes et prétentieuses qui n’ont aucune légitimité pour le faire. Le drame, c’est que ces personnes sont parfois dans l’Administration, et imposent de suivre leur lubie.
Moi je pense qu’il faut écrire : « Je cherche une personne ou un person qui puisse m’accompagner à Paris », parce que personne au féminin, on peut penser que ça ne désigne que des femmes.
La Constitution française dit que la langue de la République est le français, ce qui veut dire implicitement que toutes les administrations doivent s’exprimer en bon français, et comme par ailleurs l’autorité officielle qui est chargée de préciser le bon usage est l’Académie, ces initiatives arbitraires sont des fautes professionnelles, voire des abus de pouvoir si elles sont imposées.
La morphologie d’une langue est un phénomène très compliqué, il n’y a pas que les radicaux qui forment des familles (marché, marchand, magouille, mercuriale, merci, mercredi, Mercure, maquignon, ma querelle...)) , les suffixes aussi, et en particulier les suffixes de flexion. Les mots qui se terminent en -ture forment une famille dont le sens forme un tout : le doimaine de l"architecture est un pendant de de ceux de la magistrature, de l’agriculture, de la filature, de la nature, de la posture et de l’imposture, de la littérature, de la cléricature, de la dictature, il y a en plus d’un sens d’état, le sens d’action ou d’activité comme dans signature, écriture, rature, fracture, lecture, hachure, mouture,...
C’est pour ça que l’Académie a étudié les mots par séries, selon leur radical, leur préfixe, le suffixe, et pas par ordre alphabétique comme on l’a souvent dit., ces séries elle s’efforce de les rendre régulières.