"exister, c’est être en relation d’interdépendance rapprochée avec le monde et les autres êtres ;
«
Eitre, exister, sont des états qu’on peut qualifier de naturel et qui ne posent pas la question de lui même ou d’autrui, seule la pensée le permet.
»J’existe, donc je suis« est avant tout une relation de causalité, qu’on peut écrire »j’existe, par conséquence, je suis« . C’est une relation circulaire où la conséquence renvoie à la cause et la cause à la conséquence, etc... Telle quelle, cette relation n’est pas évolutive. Mais qui exige qu’il y ait une division de l’être pour lui donner une dimension spatio-temporelle. sans cette condition de dimension spatio-temporelle, la pensée, la conscience ne peut émerger. C’est impossible !
C’est seulement à ce moment là que se pose la question de sens de son existence et des conditions de celle-ci. C’est uniquement à partir de là qu’on peut dire comme vous » exister, c’est être en relation d’interdépendance rapprochée avec le monde et les autres êtres « Mais on est déjà entré dans la complexité du raisonnement, de la logique causale !
Bref, de mon point de vu, il y a inversion logique entre votre premièrement et deuxièmement, car la pensée vient de l’être, mais l’être ne tient pas de la pensée, puisqu’il en est le créateur.
En logique causale, du moins celle que je défend, l’être n’a de choix que des finalités, mais pas des moyens, ces derniers dépendent uniquement de la logique causale et d’elle seule. l’expression »la fin justifie les moyens« est donc inexacte, ne fonctionne que sous certaines conditions, soit, que l’être dispose de divers moyens pour atteindre son but.
La phrase exacte étant alors »la fin nécessite les moyens" où, si ces derniers n’existent pas, il faut les créer, les imaginer avec les moyens préexistants, sans cela, soit cela relève de l’utopie, soit du seul imaginaire ou donc, la fin ne peut pas être atteinte.
Ceci est un préalable important pour aller plus loin dans le raisonnement sur l’être.