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Commentaire de Garibaldi2

sur Bébés à Vendre, le lancement de la commercialisation est annoncé par le gouvernement


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Garibaldi2 18 juin 2019 06:05

@moderatus

90 000 avortements ?

Faudra revoir vos stat : ’’Au début du XXe siècle, on estime à 500 000 le nombre d’avortements clandestins par an et à 300/an le nombre de décès maternels’’.

Israel Nisand, Luisa Araújo-Attali, Anne-Laure Schillinger-Decker,
L’IVG, Presses Universitaires de France, 2012, page 47.


https://livre.fnac.com/a4099252/Israel-Nisand-L-IVG


En 1900 il ya environ 41 000 000 de Français/Françaises.


D’après vous, le nombre d’avortement aurait donc été divisé par plus de 4 en France en 75 ans malgré la libéralisation des moeurs ?!

Le nombre de 90 000 avortements/an avant la loi Veil est un fake de l’association La Trêve Dieu (http://www.trdd.org)


Dans un article de 2015, La Croix (journal peu promoteur de l’IVG !) écrit  :

’’
Depuis 1975, année de la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en France, le recours à l’IVG a d’abord baissé grâce à une meilleure diffusion de la contraception, puis s’est ensuite stabilisé », affirment les chercheurs de l’Ined Magali Mazuy, Laurent Toulemon et Élodie Barril, dans une étude rendue publique jeudi 15 janvier. Quarante ans après la loi, le nombre d’avortements n’a pas baissé.’’.

Sauf que la population française féminine a bel et bien augmenté entre 1975 et 2015. Donc, si le nombre d’IVG reste stable ou augmente légérement, il faut le rapporter à la population française.

A moins qu’il n’y ait eu un bouleversement considérable dans la structure de la population française, on peut considérer que la répartition est grosso-modo de 50/50 hommes/femmes, car ce n’est qu’au grand âge que le nombre de femmes est supérieur à celui des hommes, mais ne concerne qu’une faible partie de la population.

Donc, depuis 1975, il y a bien une baisse tendancielle du pourcentage d’IVG par rapport au nombre de femmes en France. Un rebond ponctuel ne change pas globalement la tendance. C’est un peu comme la baisse tendancielle du nombre d’accidents sur nos routes en 40 ans, qui est d’autant plus remarquable que le nombre de conducteurs, de voitures et de kilomètres parcourus a très fortement augmenté.


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