Vous ne maitrisez pas mieux le sujet que celui que vous dénoncez ici même
je ne conteste pas ce que vous écrivez sur Chouard, mais uniquement votre propre réflexion.
Vous faites aussi dans l’amalgame et orientez totalement votre analyse pour la faire correspondre à votre affect, ce qui biaise entièrement votre propos.
Attention, je ne parle pas de votre érudition, mais de votre réflexion.
Juste un exemple, la démocratie, par définition, ce n’est pas le pouvoir donné aux pauvres, puisque ces derniers ne représentent pas le peuple, mais la partie la plus important du peuple en terme comptable. On pourrait alors penser qu’il s’agit d’une dictature de la plèbe, sauf que cela n’a pas de sens, puisque s’il existe toujours les rapports de classes en fonction de la propriété et de l’exploitation qui va avec, il y a un hiatus entre d’un coté une dictature qui implique la détention du pouvoir et de l’autre, le fait que ce pouvoir ne toucherait pas ou à la marge à ce qui fait l’âme de toute société, son mode de répartition de la richesse produite via la propriété de son territoire.
Ce que vous mettez en lumière est alors un jeu de duplicité où il s’agit de manipuler les cogito des pauvres via la fameuse maxime « du pain, des jeux et du sexe », par les riches, au lieu de les diriger par le seul usage de la force physique. Et le choix de l’un ou de l’autre ne dépend pas des pauvres ou des riches, mais des conditions environnementales contraignant les riches à concéder des droits, qu’ils reprennent dès que la situation le permet, sauf en cas de désintégration de la société.
la base, c’est de comprendre que la démocratie, selon sa définition, ne peut être vrai que sous deux conditions. La transparence totale de la décision politique dans tous les domaines et la convergence des intérêts de classes. Or, si une condition est rempli, jamais les deux le sont vraiment en même temps. Dans la Grèce antique, tout comme dans la France moderne et en tout pays, sous toutes latitude et en tout temps, il n’y a convergence que face à l’ennemi extérieur et pour le temps que la menace reste omniprésente. Voilà pourquoi, quel que soit le mode de gouvernance, dès l’instant où il y a des chefs, qu’ils soient élus ou non peu importe, l’état d’urgence permanent est une nécessité, sinon, la nécessité des chefs s’effondre.