@Arogavox
Merci pour ce commentaire constructif, loin de nos précédentes prises de becs.
Pour votre première remarque, le peuple en tant que tel, ne peut pas désigner une partie plus qu’une autre, que ce soit en terme de nombre ou de qualité comme l’aristocratie. En fait, soit la démocratie est une impossibilité, soit il faut respecter ses conditions d’existences, si elles existent. Et ma propre analyse me dit que pour respecter le sens du mot, il faut la transparence totale de la décision politique, qui interdit le secret d’état quel qu’il soit et la convergence des intérêts, sans cela, il y a opacité sur la décision politique qui viole et interdit la souveraineté du peuple et conflit de classe, interdisant aussi le principe de souveraineté du peuple en tant qu’unité. Et de noter que cette convergence d’intérêt se manifeste essentiellement face à l’ennemi extérieur. Et que cette menace extérieure rempli à la fois la convergence d’intérêt et la nécessité de chefs, d’une aristocratie pour augmenter ses chances de, sinon vaincre, du moins résister à son ennemi. Macron ne s’est d’ailleurs pas privé de le rappeler en parlant de « premier de cordée ».
Pour votre seconde remarque, il faut noter que ce réseau ne viole pas ce que j’écris, dans la mesure où il ne s’agit pas de la prise de décision, mais de la diffusion de l’information, nécessaire à la décision. L’idée, si j’ai bien compris, est que l’information soit diffusée à plusieurs centres, dans le cas où le centre névralgique premier est détruit, tous les autres disposent toujours de l’information.
Mais plus encore, la condition pour changer de centre névralgique sans perdre la ligne politique définit, est d’obéir à un protocole, qui ne peut être modifié que si le protocole ne donne pas la réponse à la situation. Mais dans ce cas là, faisant appel à la décision de celui qui se trouve à la tête du centre névralgique secondaire, mais passé en premier.