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Commentaire de Pascal L

sur Climat : l'essentiel étant occulté, s'attendre au pire ?


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Pascal L 17 août 2019 22:36

@Je passais par là
Une moyenne peut-être, mais une moyenne de quoi ? Un réseau de thermomètre ne représente pas la température de la terre, mais l’évolution de la température là où elle aest mesurée. Ainsi, nous ne savons rien de la température dans la haute atmosphère ni de la température des océans pris dans toute leur profondeur. Or ces milieux échangent de la chaleur avec la surface de la terre. Les échanges sont relativement rapides dans l’atmosphère et beaucoup plus lents dans les océans. Les échanges en profondeur sont inexistants dans les océans, sauf là où les courants s’enfoncent ou remontent vers la surface. A-t-on quantifié ces échanges ? On ne parle que de El-Niño qui est encore mal connu alors qu’il existe d’autres mécanismes semblables. Quand au forçage radiatif, il me semble qu’il s’agit d’une démonstration en boucle. Le réglage du forçage radiatif se fait avec le modèle vérifié par la mesure de température. Le forçage devient vérifié par lui-même.

Pour les vidéos, nous ne pouvons considérer qu’un reportage télé est une étude scientifique. Toutefois, il est dit des choses assez justes dans le premier, mais les conclusions sont plutôt prudentes et cela me semble juste. Quand aux algorithmes, ils ne peuvent ajouter de l’information là où il n’y en pas. Il peuvent corriger des aberrations mais ne voient pas tous les biais. J’ai pratiqué les filtres de Kalmann pendant 4 ans dans ma jeunesse et j’en connais les limites. Cette vidéo ne répond que très partiellement à mes objections et possède un biais dans la mesure où, s’ils indiquent que tout le monde n’est pas d’accord avec ces résultats, il ne donnent aucune des pistes alternatives.
La deuxième vidéo est beaucoup plus douteuse car nous ne maîtrisons que d’une toute partie des paramètres qui font évoluer le climat. A quoi ça sert d’avoir des calculs avec deux chiffres après la virgule, quand certains paramètres qui peuvent créer des instabilités ne sont connus qu’à 100% près. Avoir des modèles, c’est confortable, mais il ne faut pas les utiliser comme une prothèse de cerveau. Il est probable qu’il ne prennent pas en compte plus de la moitié des paramètres qui influent le climat. Que celui-ci évolue, cela ne fait aucun doute, mais comment intégrer les mouvement à fréquence très basse (au niveau du siècle) dont nous commençons seulement à en deviner l’importance ? Utiliser une éruption volcanique pour valider un modèle qui fonctionne par temps clair n’a pas forcément beaucoup de sens : https://www.tylervigen.com/spurious-correlations Ici l’absence de doute est largement préjudiciable à la vraisemblance du résultat. Les doutes exprimés dans la première vidéo auraient dû se retrouver amplifiés dans la seconde qui utilise les algorithmes décrits dans la première. Quand je dis que le rôle du GIEC est juste d’effacer les incertitudes des scientifiques pour un usage politique...


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