Climat : l’essentiel étant occulté, s’attendre au pire ?
Alors que le réchauffement climatique actuel n’est pas un phénomène naturel, Poursuivre une croissance démographique au rythme actuel, avec les besoins économiques correspondants d’aujourd’hui est physiquement impossible et ce n’est pas les « oboles intellectuelles » en guise d’offrandes au climat qui mettront un terme aux sombres perspectives qui se dessinent.
Réalité
Pour comprendre les mécanismes qui régissent la dynamique du climat actuel et prédire son évolution future, il est important de différencier les variations climatiques d’origine anthropique de celles d’origine naturelle. Le dernier millénaire est une cible privilégiée par les paléoclimatologues, dont le travail a pour but de reconstituer les conditions climatiques ayant régné à la surface de la Terre et à expliquer leur évolution. Le dernier millénaire est une période riche en archives naturelles permettant de reconstituer le climat.
L’amplitude des variations globales de température observées jusqu’à la fin du XIXe siècle (qui enregistre depuis une hausse constante de la population mondiale) est relativement faible et ne dépasse pas le 0,5 degré en prenant des moyennes sur 25 ans. Cela permet de mettre en perspective l’amplitude des changements récents dus aux activités humaines. A l’échelle régionale, certaines des variations observées durant le dernier millénaire peuvent être rapides et atteindre, voire dépasser, le degré pendant plusieurs années. L’analyse des mécanismes qui régissent ces variations fournit des informations cruciales pour mieux comprendre le climat à des échelles importantes pour la mise en place de mesures visant à se protéger réellement des risques liés au climat. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?…
On observe que la planète connaît des cycles d’environ 100 000 ans de hausse et de baisses de températures. Ceci est lié à la modification des paramètres orbitaux de la Terre, c’est-à-dire la forme plus ou moins circulaire de son orbite autour du soleil. Au cours du dernier millénaire dans l’hémisphère Nord, il y eu entre : environ 900 et 1200, période médiévale, un réchauffement climatique où la température moyenne a progressé jusqu’à plus 0,4 degré, ensuite de 1400 à environ 1800 un mini âge glacière où la température moyenne de l’hémisphère Nord a chuté de + 0,1 à moins 0,5 degré (soit un écart de 0,6 degré (sources : Sonechkin et AL. Puis NASA). Nous nous situons actuellement au niveau bien supérieur des trois plus grands pics de réchauffement passés.
Le soleil étant à l’origine de la quasi totalité de l’énergie reçue par la terre, il a une influence évidente sur le climat. Il est donc aisé de lui attribuer le réchauffement climatique. Pourtant, ce n’est pas ce que l’on constate. L’énergie solaire moyenne reçue peut varier légèrement, d’après les spécialistes du climat, selon un cycle de 11 ans, mais reste globalement stable. L’irradiance solaire a même baissé ces 35 dernières années, alors que les températures n’ont fait qu’augmenter...
le réchauffement climatique actuel n’est pas un phénomène naturel
Le réchauffement actuel du climat n’est donc pas un phénomène naturel. Ce que nous vivons est unique, car le réchauffement s’opère à une vitesse jamais vu : le réchauffement constaté durant les 30 dernières années s’observait dans le passé plutôt sur 1 500 à 3 000 années ! Bref, le réchauffement est 50 à 100 fois plus rapide que les phases précédentes de réchauffement. Les causes actuelles d’origine anthropique avec ses très bientôt huit milliards d’habitants sont évidentes et les conséquences vont être bien plus douloureuses que l’on peut imaginer. Parmi ces causes il y a l'ensemble de l’économie fondé sur les énergies fossiles, dont l’épuisement total se dessine à un horizon assez bref, au premier rang desquelles le pétrole, l'uranium, le gaz, le charbon, mais aussi les terres rares indispensable aux "intelligences artificielles" et pour d'autre application énergétique. Il ne faut pas également négliger la consommation alimentaire qui impose des pratiques agricoles dévoreuses d’espace et d’énergie, mais pas seulement si on considère l’habitat et les différents axes de voies de communication...
quelques estimations de la population mondiale en :
- 1500 il y avait 500 millions d’habitants
- 1600 il y en avait 560 millions (plus 60 millions)
- 1700 ils étaient 640 millions (soit plus 80 millions)
- 1800 nous avions 900 millions (plus 260 millions)
- 1900 on dépasse le milliard avec 1,65 milliards ( plus 750 millions)
- 2000 on passe à 6,020 milliards ( plus 4,37 milliards) http://economiedurable.over-blog.com/pages/Les_chiffres_clefs_de_la_population-2628551.html
En 2009 nous étions 6,7 milliards, en 2019 (10 ans plus loin) nous sommes 7,7 milliards (les huit milliards seront probablement atteints en 2020) , soit une augmentation d’un milliard d’habitants en une décennies. Si ce rythme se poursuivait ainsi, en 2050 il y aurait 11 milliards d’habitants… Et 16 milliards en 2100 soit une augmentation de 10 milliards en un siècle... Si on y ajoute la perte annuelle moyenne de 100 000 km² de terres arables, qui correspond à l’étude de B. SUNDQUIST de l’institut du Minesota, étude un peu ancienne, mais toujours d’actualité et nullement contestée par les experts du climat. C’est, par exemple, la superficie totale de la France qui disparaît tous les 5 ans.
Poursuivre une croissance démographique au rythme actuel est physiquement impossible
Soyons réalistes, poursuivre ainsi est physiquement impossible, car aucune espèce ne peut proliférer indéfiniment au détriment des autres espèces, notamment par la dilapidation de leur territoire et la destruction de leur Biotope, comme le fait l’Homme, sans se mettre elle même en danger et disparaître.
Contrairement aux cinq précédentes extinctions des espèces, Pour la première fois l’homme est le seul responsable de la sixième extinction massive des espèces. Jusqu'à un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, dont beaucoup "dans les prochaines décennies", selon un projet de rapport de l'ONU sur la biodiversité. même s’il est compliqué de savoir si une espèce a définitivement disparu, comme l’oiseau redécouvert en Birmanie, il y a bel et bien des animaux que nous ne reverrons plus sur cette belle planète que l’Homme détruit progressivement. Malheureusement, nous ne pouvons pas faire l’inventaire de toutes les espèces qui disparaissent. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains anciens animaux sont plus connus que d’autres, comme le dodo.
Il convient de noter que parmi les animaux qui ont disparu au cours de ces dernières décennies, le premier sur la liste est la Roussette de Guam. Cette chauve-souris qui possède la même couleur que le renard et qui vient des îles Mariannes n’a pas été vue depuis les années 70. Les léopards de Zanzibar, vu comme les serviteurs des sorcières, ils ont été chassés par les habitants des villages alentour. Ils ont été déclarés éteints dans les années 90. Les derniers spécimens de musaraigne de l’île Christmas en Australie ont été aperçus en 1985. Depuis, aucun animal de cette espèce n’a été retrouvé. Viennent ensuite les hippopotames nains de Madagascar. Bien que certains experts pensaient que ces animaux étaient éteints depuis un millier d’années, de nouvelles études prouvent qu’il en existait encore jusque dans les années 70. Le triton du lac de Yunnan en Chine. Cette petite bête vivaient dans les lacs et les eaux fraîches avant de disparaître en 1979 à cause de l’arrivée de nouveau prédateurs ainsi que de la pollution et la perte de son habitat. Il existe cinq espèces de Kiwi en Nouvelle Zelande, dont quatre sont menacées. Actuellement, parmi les grands félins le guépard est également menacé de disparition. Par ailleurs l’argument selon lequel, "si des espèces disparaissent, d’autres sont découvertes" est stupide et irrecevable, car le nombre d’espèces qui ont disparu et sont menacés par la sixième extinction de masse est sans rapport avec le nombre d’espèces découvertes ou que l’on espère découvrir.
Sombres perspectives
Avec les besoins économiques sans cesse croissants, régis par la loi du marché qui sont liés à la croissance démographique, outre leur effets destructeurs pour l’environnement et leurs impacts sur le climat, ils entraînent inexorablement l’épuisement des énergies fossiles et ce n’est pas la nouvelle révolution des « intelligences artificielles » qui permettra d’apporter une réponse et stopper cette fuite en avant destructrice. Pour faire fonctionner le système numérique, dont les robots qui ont changé de statut sont de gros consommateurs de métaux rares, de même que les prétendues énergies renouvelables et que dire des automobiles électriques qui sont une aberration, donc un problème de plus et non une solution. Comme le pétrole, le gaz, le charbon, l’uranium Les terres rares dont la chine détient plus de 90 % de la production mondiale vont s’épuiser. Après les guerres du pétrole, celles des terres rares avec en perspectives un millénaire qui aura duré moins d’un siècle… A moins que la nature fasse son office de régulation rapide de l’Homo sapiens par diverses pandémies...
Pour faire face à la croissance démographique, surtout dans les pays riches, avec des méthodes d’agricultures aux appétits gargantuesques de terres arables et d’énergie, l’alimentation est aussi l’une des causes du réchauffement climatique à ne pas négliger
Si l’alimentation et les méthodes actuelles d’agricultures pour nourrir très bientôt huit milliards d’humains ne sont pas les seules causes du réchauffement climatique, la façon de se nourrir et de produire est bien l’une des causes principales. Selon la FAO, la consommation annuelle de viande par habitant dans le monde serait en moyenne de 42,9 kg/hab. Ce qui fait avec 7,7 milliards d’habitants une consommation annuelle de plus de 330 millions de tonnes. Cette consommation a progressé de 2,3% par an au cours de ces 10 dernières années. Suivant ces chiffres, imaginons la quantité de viande consommée par 16 milliards d’humains...
Depuis 2002 l’UE a toutefois enregistré une baisse d’environ 17% et de 7,5% depuis 2011. En 2017, les Européens consomment encore en moyenne un peu plus de 80 kilos de viande par an.
Des pays comme le Royaume-Uni sont à cette moyenne, d’autres un peu au dessus, autour de 85 kilos comme la France, l’Allemagne, la Pologne. Des Etats aussi différents que le Danemark ou l’Espagne sont de gros consommateur de viande, 95 kilos et au delà. Et puis d’autres sont au contraire plutôt « light » en nourriture carnée, en particulier l’Italie dont les habitants n’ingèrent pas plus de 75 kilos par an.
La France parmi les gros consommateurs viande considérée comme à risques par l'OMS.
Les Danois décrochent ainsi la palme des plus gros consommateurs de viande considérée comme à risques par l'OMS. L'an dernier, ils ont consommé en moyenne 82,8 kgec de viande rouge, dont une large part de porc (60,5 kgec). Avec 58,9 kgec consommés par habitant l'an passé, la France se situe dans le premier tiers des pays les plus friands de viande rouge, avec une répartition plus équilibrée entre le bœuf et le porc (respectivement 23,4 kgec et 32,5 kgec).
En France comme dans le reste de l'Europe, la tendance est toutefois à la baisse. Le pic avait été atteint en 1998 : chaque Français consommait alors 94 kgec de viande (volaille comprise), contre 86 kgec en 2014, rapporte le journal Le Monde. Un recul qui s'explique par le prix des aliments, mais également par un souci du bien-être animal et par les scandales alimentaires comme celui de la viande de cheval, explique le quotidien du soir. On peut toutefois regretter que la consommation de viande chez les jeunes de 15 à 25 ans a augmenté. Ceci s’explique par un penchant vers la restauration rapide, des Mac Do. Quik etc. grosse consommatrice de viande rouge, via des steaks hachés.
L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile dans les pays occidentaux.
la consommation de végétaux a beaucoup faibli : 15 g de fibres par jour soit 1/6 ème de la consommation d'il y a 100 ans. En 2018, seulement un quart des français consomment 5 fruits et légumes par jour, s'indigne le Professeur Joyeux, Chirurgien Cancérologue.
En moyenne mondiale, un être humain consomme moins de 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 180 g par jour alors que dans les pays en développement elle n'est que de 72 g, avec de fortes disparités régionales (FAO, 2016).
Comme de nombreux pays dits "développés", c'est à partir des trente glorieuses (1945-1975) que la consommation de viande en France a explosé jusqu'à devenir biquotidienne dans de nombreux foyers. Dans le même temps, la consommation des produits traditionnels de base (légumineuses, céréales, tubercules) a diminué.
Cependant, depuis le début des années 2000, la consommation totale de viande en France diminue lentement.
En moyenne, un Français consomme plus de 84 kg de viande par an (124 kg par an aux Etats-Unis), cela représente l'abattage de plus d'un milliard d'animaux par an (dont 97 % de volailles) (FranceAgriMer, 2017). A l'échelle mondiale, 75 milliards d'animaux sont abattus chaque année pour être plus ou moins consommés, le gaspillage alimentaire étant considérable (FAO, 2016).
L'élevage : une pression considérable sur la surface agricole disponible
Le cheptel mondial d'animaux terrestres s'élève à 75 milliards. Autrement dit, pour un humain il y a 10 animaux d'élevage. Un poids considérable pour l'environnement… Pour entretenir autant d'animaux, la demande en céréales augmente de manière considérable, les céréales étant de plus en plus l'aliment de base du bétail, au détriment de l'herbe, des résidus de culture et des déchets alimentaires comme auparavant. C'est pourquoi, "les pâturages et les terres arables consacrés à la production de fourrages représentent plus de 80 % de l’ensemble des terres agricoles mondiales. Les cultures fourragères occupent un tiers de l'ensemble des terres arables, tandis que la superficie totale des terres utilisées pour le pâturage équivaut à 26 pour cent de la surface terrestre libre de glace." (FAO)
Ce n'est guère étonnant puisque pour produire un kilo de viande, il faut environ 7 kilos de céréales, céréales qui auraient pu donc nourrir 7 fois plus si elles étaient consommées directement.
Egalement, il faut beaucoup d’eau, par exemple pour un kilo de : viande de bœuf, comme de la viande de porc il faut en moyenne 1078 litres contre 779 litres pour la viande de poulet.
L'élevage contribue à la pollution de l'air
L'élevage est la principale source d'émission de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O), de puissants gaz à effet de serre. En effet, l'élevage est globalement responsable de 65 % du protoxyde d’azote (N2O) et de 37 % du méthane (CH4) issus des activités humaines.
En 2013, un rapport de la FAO soulignait que l'élevage était responsable de près de 15 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, une contribution en forte augmentation qui dépasse maintenant l’ensemble du secteur transport dans le monde (environ 14 % selon le GIEC ).
Sans compter l’extrême souffrance des animaux qui est inadmissible
Considérés comme de simples protéines sur pattes dans l'élevage intensif, les animaux souffrent comme jamais. Rien n'est venu enrayer l'extension de ce modèle et la toute puissance des filières agroalimentaires qui le portent.
Les conditions d'élevage, de transport et d'abattage, souvent méconnues du grand public, sont bien souvent inacceptables, comme en témoigne les scandales qui concernent des abattoirs.
Malheureusement, les associations qui luttent pour le respect des animaux et la transparence se heurtent à de puissants intérêts financiers qui méprisent le bien-être animal et dupent les consommateurs avec des publicités rassurantes.
Aujourd'hui, l'éthique passe après la marchandise qu'est la viande. La souffrance et l'environnement après les intérêts économiques. Ce système industriel perdure contre toute raison et contre une partie de plus en plus grande de l'opinion, tout en bénéficiant d'importantes subventions et du soutien des pouvoirs publics, comme des décideurs.
Pour plus de détails, à lire : https://www.notre-planete.info/actualites/2202-consommation-viande-sante-environnement
Il est évident que la question démographique est bien la problématique centrale, si dans la nature, pour des raisons évidentes de survie de l’espèce tous les animaux, notamment les mammifères font beaucoup de petits, ce que l’on appelle communément « des portées ». L’homme n’a pas de prédateur et sa durée de vie est l’une des plus importantes du règne animal, non seulement il peut, mais devrait se réguler. Plutôt que d’aborder cette problématique démographique pour prendre des mesures de régulation les plus équitables possible, alors que c’est un sujet sociétal majeur avec divers impacts très dommageable, cela reste un sujet tabou et les responsables politiques nous jouent parfois des partitions pour le moins surprenantes, tels nos députés le jour où ils valident le CETA...
Entre « obole intellectuelle » des députés au climat pour mieux occulter l’essentiel
Excepté quelques-un(e)s, mais alors que la majorité des hommes et femmes de notre pays ne doute pas de l’importance du réchauffement climatique et des défis à relever pour tenter de freiner l’échéance fatale pour la nation et au-delà pour l’humanité, on peut s’étonner de l’attitude des députés, où une "obole intellectuelle" de leur part au climat et des choix politiques qui lui sont dévastateurs avec la ratification du CETA se télescopent le même jour au détriment du climat.
L’exemple, avec la visite de la jeune Greta THUNBERG à l’assemblée nationale le jour où la majorité des députés LREM valide le traité CETA ( Comprehensive Economic and Trade Agreement) est révélateur de l’état dans lequel se trouve ces députés qui ont choisi l’obéissance passive à leur « hiérarchie » au détriment du climat. (pour mémoire, seuls 61 député(e)s ne le votèrent pas, 9 ont voté contre quand 52 autres se sont abstenus)
Pour atténuer l’impact très défavorable auprès d’une majorité de l’opinion que pouvait avoir la validation du CETA, voila que l’on fait intervenir le jour même une petite bergère, nouvelle Jeanne d’Arc des temps moderne qui part en guerre contre les dérives climatiques dont les Hommes sont les seuls responsables et vient « avec ses tripes » tenir un discours certes réaliste, mais banal que seul son âge peut expliquer et qui rassemble pieusement au Palais Bourbon les députés de tous bords. Que la très sympathique jeune Greta THUNBERG ait soudain surgi pour expliquer à nos parlementaires, qui ignoraient que le climat se réchauffe et qu’il faut se référer en la matière aux scientifiques du GIEC. On ne peut que s’étonner et s’interroger pourquoi que nos « braves » député(e)s n’aient pas jugé utile jusqu’alors de convier les scientifiques en question avec autant de solennité et de créer un large débat autour de leurs thèses, autour des causes du défi autant que des moyens d’y faire face, si c'est encore possible.
Pour conclure
Avec l’invitation de la gentille petite Greta, les députés Français ont ainsi donné, sans autre débat, « leur obole intellectuelle » à la cause climatique, leur permettant d’ignorer toute interrogation sur la problématique démographique, le système agricole dominant et le mode de production, économique et social. Ayant ainsi obtenu l’absolution de la sympathique innocence, les députés ont alors pu masquer leurs contradictions criantes entre libre-échange et écologie, avec, d’un coté le larmoiement collectif sur la situation climatique et le vote quasi concomitant qui valide le CETA. Nos députés démontrent que de nos jours, les grands gestes d’émotion collective se substituent souvent au débat démocratique pour des questions essentielles, permettant ainsi au système dominant, quel qu’il soit sur le plan des sensibilités politiques (excepté les écologistes, mais bien marginalisés), de se perpétuer sans soulever de grande hostilité.
197 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON