@njama : « D’ailleurs l’Église s’inspire de l’organisation de l’armée, (ou l’inverse ?) ... mais le célibat on pourrait appeler ça le casernement sexuel. »
Vous avez un jugement anachronique : dans les sociétés traditionnelles, notamment en France, il y avait des fratries de 6, 8, 15 enfants, il y avait un seul garçon et une seule fille qui étaitent établis, héritiers ou dotés, et les autres étaient soit célibataires et conservés à la maison, ou engagé dans un ordre religieux, soit ils quittaient la famille pour tenter leur chance et se marier ailleurs sans héritage ni dot, ce qui n’était pas facile.
Si les mariés mourraient ou n’avaient pas d’enfant, un autre enfant prenait sa place et devenait le successeur présomptif. Les veuf d’une femme jeune (morte en général en couches) épousaient d’ailleurs souvent une soeur, et vice-versa. Il était préférable pour les enfants du premier lit d’être élevés par leur tante que par une vraie marâtre.
La condition de femme mariée, mère de famille, n’était pas recherchée par toutes les filles, loin s’en faut, il fallait beaucoup de qualités et de courage pour élever et nourrir des enfants à ces époques où on lavait le linge dans les rivères, où il n’y avait presque pas de médecine, des disettes, des guerres, etc.. Elles pouvvaient être assistées par leurs frères et soeurs restés célibataires à la maison. Beaucoup de femmes préféraient rester célibataires, ne pas avoir d’enfants, autant qu’aujourd’hui.
L’église offrait à touts ces femmes qui avaient choisi le célibat, des emplois dans la fonction publique de l’époque dont la branche principale s’appelait le Clergé (en gros les secteurs des ministères actuels de l’Éducation nationale, de l’Assistance publique, de la Santé, des affaires sociales et de la Culture).