@yYvan Albert
<
peu importe ce
que pensaient nos anciens, puisque jusque là personne n’avait
jamais eu accès à la connaissance. >
Il
y a la connaissance scientifique et technologique. Celle-ci
s’est construite progressivement, depuis plusieurs centaines de
milliers d’années. Il fut un moment où c’était les néandertaliens
qui maîtrisaient la technologie de la pierre taillée mieux que les
sapiens qui commençaient à prendre forme.
Depuis,
cela a continué : l’humain a continuer à améliorer sur la
base des connaissances passées et à inventer.
La
chose nouvelle, si l’on peut dire, c’est que les connaissances de nos
sociétés sont devenues si variées et si vastes que
l’humain ne peut plus les intégrer toutes, comme le faisaient les
chasseurs-cueilleurs préhistoriques. L’individu
humain se spécialise dans un savoir fragmentaire. D’une certaine
manière, nous ne pouvons plus survivre qu’intégrés à une société.
Individuellement, nous sommes d’une certaine manière moins malins
que nos ’’anciens’’.
Pour
ce qui concerne la connaissance spirituelle, l’imagination et la
morale, nous ne sommes pas plus avancés que nos anciens
Égyptiens ou Zoroastriens. C’est souvent le contraire. Aujourd’hui,
il y a une énorme variété (même en ne considérant que
l’Occident) d’interprétations dans ce domaine, même à
l’intérieur du même courant spirituel. Forcément, la plupart se
trompent, n’est-ce pas ?