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Commentaire de Blanche Neige

sur L'hormone du sommeil : suite de l'exposé des travaux du Pr Fourtillan


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Blanche Neige 22 octobre 2019 19:10

" (...)La « valentonine » pose au journaliste scientifique un problème encore plus ardu. Nous avons vu qu’elle avait été « révélée » de manière quasi-divine au Pr Fourtillan. Il est le seul à assurer qu’elle est synthétisée par la glande pinéale, alors qu’il n’existe aucune preuve scientifique qu’il en aille ainsi. Le Pr Fourtillan est seul encore à assurer qu’il s’agit de la véritable « hormone du sommeil », une affirmation gratuite ne reposant sur aucune étude, et reléguant au passage la mélatonine à un rôle mineur, alors que des milliers de travaux ont été conduits sur cette hormone. 

(...)« 

 »

Efficacité, sécurité : que peuvent attendre les malades ?

Nous avons là deux molécules. Pour la première, 6-MH, il existe quelques travaux préliminaires anciens laissant entrevoir une action sur l’aldostérone et la motricité, mais aucune étude de pharmacologie, aucun essai clinique, et surtout rien ne permettant d’espérer un bénéfice dans les maladies ciblées par les patches ; autant dire un dossier scientifique quasiment vide. La seconde, la valentonine, serait une molécule « révélée » au Pr Fourtillan, mais qui n’a pas été identifiée dans la glande pinéale, pas plus qu’elle n’a été testée. Une molécule dont on ignore tout, pourtant présentée dans certains médias comme la « véritable hormone du sommeil ». Ces données parcellaires ou inexistantes sur deux molécules ont été jugées suffisantes par le Fonds Josefa pour les inclure dans un patch transdermique et les administrer à des patients.

En l’état des connaissances, il paraît peu probable que ces patches aient ou aient eu des effets cliniquement bénéfiques sur les malades. Doivent-ils cependant s’inquiéter du risque d’effets indésirables ? Les effets secondaires de la mélatonine étant souvent transitoires et peu sérieux, on peut espérer que ces molécules, qui lui sont apparentées, n’ont pas d’effets secondaires notables, mais il est impossible de l’affirmer. Expérimentalement, le 6-MH stimule l’aldostérone, et on ne peut pas totalement exclure des risques pour les personnes souffrant d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque."

https://www.lanutrition.fr/parkinson-alzheimer-les-dessous-de-lessai-sauvage-avec-la-valentonine


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