L’hormone du sommeil : suite de l’exposé des travaux du Pr Fourtillan
Il s'agit probablement d'une révolution, comme je l'exposais dans mes deux articles précédemment publiés. A l'inverse de nos benzodiazépines, des anxiolytiques utilisés comme somnifères avec de graves effets secondaires, la Valentonine est une hormone physiologique qui induit le sommeil à des doses mille fois moins importantes et sans effets secondaires.
Elle semble de plus améliorer grandement les symptômes de maladies fort mal soignées (ou pas du tout) par la pharmacopée actuelle, le Parkinson et l'Alzheimer.
Sa venue sur le marché se passe en dehors des circuits commerciaux habituels, et ne vise pas à faire des bénéfices, mais à servir l'humanité.
Autant dire qu'avec toutes ces qualités, cette innovation ne pouvait que s'attirer les foudres de l'intelligentsia, et c'est ce qui s'est produit.
Pourtant, les essais semblent avoir suivi les règles légales, comme en témoigne ici le Professeur Joyeux, associé au découvreur, le Pr Fourtillan, dans cette affaire extraordinaire.
N'omettez pas de lire les témoignages des premiers patients soignés, dont le lien est cité plus bas.
COMMUNIQUÉ DU PROFESSEUR HENRI JOYEUX. LA DECOUVERTE DE LA VALENTONINE LE FONDS JOSEFA L’”ESSAI CLINIQUE SAUVAGE” A L’ABBAYE DE POITIERS
COMMUNIQUÉ DU Professeur Henri JOYEUX. LA DECOUVERTE DE LA VALENTONINE LE FONDS JOSEFA L’”ESSAI CLINIQUE SAUVAGE” A L’ABBAYE DE POITIERS
Le CV du professeur Jean-Bernard Fourtillan, est intégralement développé sur le site du Fonds Josefa. Je me permets de le résumer.
Né en octobre 1943, il est ingénieur diplômé de l’École Nationale Supérieure de Chimie, de Biologie et de Physique de Bordeaux (promotion 1966), interne des hôpitaux en pharmacie en 1968.
A l’âge de 28 ans (février 1972), il est nommé professeur agrégé de chimie thérapeutique de la faculté de médecine et de pharmacie de Poitiers et deviendra expert en toxico-cinétique.
En 1974, il est reçu major au concours national des pharmaciens des hôpitaux, le pharmacopat.
Il est Expert Toxicologue spécialisé en Pharmacocinétique auprès du Ministère Français de la Santé depuis 1978.
Responsable de l’institut universitaire de Chromatographie et de Spectrométrie de Masse appliquées à la Recherche Clinique (CROSMAPHAC), de 1978 à 1980.
Manageur scientifique du Centre privé de Recherche Biomédicale CEROM de Poitiers de 1981 à 1985.
Manageur scientifique du Centre privé de Recherche Biomédicale CEPHAC de Poitiers de 1985 à 1987.
Manageur scientifique du Centre privé de Recherche Biomédicale CEMAF de Poitiers de 1988 à 1999. La CRO CEMAF a été vendue à la société PAREXEL INTERNATIONAL en Septembre 1999.
Senior Director de PAREXEL-CEMAF CPRU, et Vice-Président de PAREXEL Worldwide Bioanalytics de Septembre 1999 à Septembre 2001.
Il a donc créé et dirigé de 1989 à 1999 à Poitiers un centre d’essais thérapeutiques, le CENTRE DE RECHERCHE BIOMEDICALE (CEMAF).
En 1994 c’est dans ce centre à POITIERS qu’a pu être démontrée l’efficacité remarquable du premier traitement contre le SIDA, le RITONAVIR commercialisé depuis 1996 par la firme pharmaceutique Abbott, le ritonavir (Norvir*).
PUBLICATIONS du Pr Fourtillan
Plus de 400 publications dans des revues internationales (incluant des conférences, et 15 brevets de médicaments entre 1994 et 2015).
Le professeur Henri Joyeux, né en juin 1945, a fait ses études médicales à la Faculté de Médecine de Montpellier dès 1962. Il est reçu à l’Internat des Hôpitaux du CHU en janvier 1967.
Chirurgien des Hôpitaux du CHU et de l’Institut du cancer de Montpellier depuis 1972, puis professeur de cancérologie en 1980 et de chirurgie digestive en 1986.
J’ai connu le Pr JB Fourtillan dans les années 1974-1978 qui ont suivi ma thèse de doctorat sur le thème de l’intestin artificiel en 1972, technique de nutrition artificielle prolongée apportant au patient par voie veineuse intracardiaque les nutriments dont il a besoin pour vivre quand il ne peut s’alimenter normalement.
Le Pr Fourtillan a, sur ma demande, pour la première fois créé à Libourne où il était pharmacien chef, un centre de préparation des mélanges nutritifs, ce que les américains nommeront le « All in One » réunissant en un seul contenant les 24 nutriments que nous consommons chaque jour dans notre alimentation.
Ces techniques de nutrition artificielle, que nous avons mis au point ensemble, diffuseront dans le monde entier et seront appliquées à tous les états de dénutrition quand le patient ne peut s’alimenter normalement.
A partir de nos travaux communs, plusieurs structures privées, où nous n’aurons aucun intérêt financier, seront créées : Stedim à Aubagne d’abord fabricant de prothèse nutritive (le contenant) et Fasonut (Faire Solutions Nutritives) pour le contenu à Montpellier, Lille et Strasbourg.
Le Pr Fourtillan et moi-même, avons avancé dans nos carrières respectives et nous sommes perdus de vue jusqu’en 2014.
LA DECOUVERTE DE LA VALENTONINE
Elle date de 1994, au CENTRE DE RECHERCHE BIOMEDICALE (CEMAF créé en 1989) à Poitiers que dirigeait le Pr Fourtillan.
N’oublions pas qu’il est ingénieur chimiste, sorti de l’école de Bordeaux et professeur de chimie thérapeutique depuis l’âge de 28 ans.
C’est dans son centre à POITIERS qu’a pu être démontrée l’efficacité du premier traitement contre le SIDA, le RITONAVIR grâce à des financements américains très solides. Il connaît parfaitement le fonctionnement des essais cliniques et leur légalité d’autant plus qu’en 1994 il a obtenu très vite une ATU = Autorisation Temporaire d’Utilisation pour le premier médicament efficace contre le SIDA.
Les étapes pour arriver à la découverte et le faire savoir
– En 1994 d’abord il s’agissait de doser dans le sang la Mélatonine (à l’époque à la mode pour tous les pilotes de ligne et le jet lag). Les utilisateurs vérifieront eux-mêmes que ce n’est pas l’hormone du sommeil.
Le Pr Fourtillan parvient à doser la Mélatonine, présente à des taux très faibles dans le sang : les taux obtenus sont au milliardième de milligramme par millilitre de sang.
Pour les spécialistes un tel dosage doit coupler la chromatographie en phase gazeuse avec la spectrométrie de masse. La publication internationale de mon collègue et de son équipe faisant état de cette capacité de dosage date de 1994.
– une étude approfondie de la littérature lui permet de comprendre ce qui se passe dans la glande pinéale (de la grosseur d’un pignon), que l’on nomme aussi épiphyse par opposition à l’hypophyse dont on connaît parfaitement les fonctions.
Il vérifie que la Mélatonine a été découverte dans la glande pinéale en 1958 par A.B. LERNER aux USA à Cleveland.
En 1961, dans la même équipe W.M.Mc ISAAC, découvre une autre hormone, dans la glande pinéale : le 6-Méthoxy-Harmalan à partir de 500 kg de pinéales de boeufs qu’il obtient des abattoirs de Chicago.
Ce 6-MH a des propriétés psychostimulantes très élevées du même niveau d’intensité que la drogue LSD. En excès, il est à l’origine des psychoses.
– C’est donc en 1994, que le Pr Fourtillan comprend qu’existe une véritable cascade hormonale : la Mélatonine se transforme grâce à une enzyme particulière en 6-MH, et la même enzyme transforme le 6-MH en une nouvelle hormone. Il parvient enfin à la synthétiser et la baptise Valentonine.
Après avoir découvert la Valentonine, il travaillera sur le dosage des 3 hormones et leur fonctionnement sur les récepteurs spécifiques de notre organisme.
Il a donc découvert l’hormone du sommeil et il explique alors scientifiquement le fonctionnement des 3 hormones sur les très nombreux récepteurs spécifiques de notre organisme.
Dès 1994, directeur d’un centre d’essai clinique (CEMAF), il dose la Mélatonine chez l’humain, des personnes saines, 12 jeunes (6 femmes et 6 hommes) et 12 âgées.
Cette étude portant sur 24 volontaires démontre qu’il y a une libération à vitesse constante de la Mélatonine dans la circulation sanguine par la glande pinéale.
Pour tous les sujets, les sécrétions débutent vers 22h et s’arrêtent vers 6h du matin.
En ce qui concerne les 2 autres hormones : la Valentonine et la 6-MH, leurs concentrations sont identiques dans le sang.
Le Pr Fourtillan explique dans son livre « La glande pinéale et le système Veille-Sommeil » pages 56 à 62 la mise en évidence de l’action de la Valentonine sur le sommeil des poulets soumis à des éclairages différents.
Ainsi on peut résumer :
– la Mélatonine n’est pas l’hormone du sommeil, elle est le plus puissant réducteur de radicaux libres (donc anti-oxydante) dans les milieux biologiques. En effet, il devient nécessaire pour entrer dans un bon sommeil de désoxyder les neurones qui ont été très sollicités toute la journée.
– le 6-MH est l’hormone du jour, de la cognition, de la conscience ou de la pensée, et active tous les systèmes hormonaux, et les fonctions vitales de jour. D’où ses puissantes propriétés psychoactives.
– la Valentonine (VLT), est l’hormone du sommeil, elle diminue la vigilance, abaisse la pression artérielle, le rythme du coeur et provoque le relâchement musculaire. Elle a les actions opposées à l’hormone précédente, c’est bien l’hormone de notre sommeil réparateur.
Remarque : Ont été mesurées en 2018 les concentrations de 6-MH et de VLT chez 240 sujets, d’âge compris entre 38 et 93 ans, dont 220 souffraient d’une des 4 pathologies dues à un déficit de la sécrétion des hormones pinéales (troubles du sommeil, dépressions nerveuses, maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy, et maladie d’Alzheimer), et chez 20 sujets en bonne santé. Les résultats montrent, qu’à l’exception d’un sujet en bonne santé (exemple de la figure) qui sécrète 30 μg de VLT et 30 μg de 6-MH, tous les autres ont des sécrétions pinéales inférieures à 5 μg de VLT et 5 μg de 6-MH.
– En 2001, parce qu’il est expert pharmaco-cinéticien le Pr Fourtillan publie ses résultats dans le plus grand journal de physiologie américain (American Journal of physiology Endocrinol. Metab.) : l’évolution sur les 24 heures des concentrations de Mélatonine que sécrète la glande pinéale chez 12 sujets sains adultes jeunes, 6 femmes et 6 hommes (mai-juin 1994) et 12 sujets sains âgés (octobre 1994).
Il vérifie que la sécrétion de la glande pinéale de mélatonine se déroule entre 22h et 6h du matin quelle que soit la saison, aussi bien chez l’humain que chez le chien qui dort comme nous la nuit.
En 2004, 10 ans après la découverte de la Valentonine, le Pr Fourtillan a démontré que le 6-MH était l’hormone de la veille (ou de la cognition). (PESP = Pour En Savoir Plus 4, page 39 du livre « La glande pinéale et le système Veille-Sommeil ».
Les essais chez les animaux (après les poulets, les chiens), de la voie intraveineuse à la voie transcutanée
Comme toujours le découvreur essaye d’abord chez l’animal pour vérifier les effets de sa découverte, en comparant le sommeil avec soit un placebo, soit des médicaments considérés comme somnifères, tels le Stilnox et le Valium, puis avec la Valentonine à des doses différentes.
Il utilise alors la voie intraveineuse. Les résultats sont positifs rapportés pages 63 à 71 de son livre accessible par tous « La glande pinéale et le système Veille-Sommeil ».
En septembre-octobre 2014 le Pr Fourtillan me retrouve dans une émission à la télévision, lorsque je suis invité par Sophie Marceau dans l’émission du dimanche de Michel Drucker. Il me fait part de sa découverte.
Je l’invite à m’expliquer sa découverte que je considère comme extrêmement importante et décide de la faire connaître par mon site internet, les réseaux sociaux et mes conférences publiques.
L’administration du 6-MH et de la VLT chez l’humain ne pouvant se faire par voie orale, digestive, en comprimé du fait de l’acidité de l’estomac, le Pr Fourtillan décide de tenter l’administration des 2 hormones, celle de l’éveil et celle du sommeil par voie transcutanée.
Les essais dans le laboratoire spécialisé s’avèrent concluants et il prend la décision de faire fabriquer des patchs mixtes contenant les deux hormones.
Elles seront apportées à des doses très faibles de l’ordre de dizaines de microgrammes, délivrées sur seulement les 8 heures de nuit. Le patch est donc collé lors du coucher et enlevé au réveil, n’agissant que sur 8 heures.
En comparaison, les doses des somnifères, anxiolytiques et anti-dépresseurs qui diffusent sur 24h sont en milligrammes soit 1000 fois plus, tandis que les patchs sont microdosés.
La fabrication des deux hormones est réalisée sur le site de production industrielle M2i à Salin de Giraud, dans les conditions techniques et légales appropriées.
Dès l’obtention des premiers patchs, le Pr Fourtillan essaye sur lui-même puis ses proches, ses amis et quand il est certain de la sécurité, nous le faisons savoir par la voie de conférences au Canada, en France, en Belgique, en Suisse et celle des réseaux sociaux.
Le faire savoir aux Académiciens
Le 2 décembre 2015, le Pr Fourtillan publie officiellement à l’Académie de pharmacie sa découverte. Je suis présent avec plusieurs collègues et je me rends compte que les questions posées par ses collègues démontrent qu’ils n’ont pas compris l‘importance du sujet et ses applications thérapeutiques.
Le Pr Fourtillan publie alors deux livres intitulés « Les affections neurologiques et le système veille-sommeil » et « La glande pinéale et le système Veille-Sommeil – Applications thérapeutiques » que tout un chacun peut acquérir chez Amazon ou consulter sur le site du Fonds Josefa.
Très vite, des personnes atteintes de troubles du sommeil ou au début de maladies neuro-dégénératives (Parkinson et Alzheimer) sont intéressées par la découverte et désirent se procurer ces hormones, aussi facilement qu’on se procure la Mélatonine qui n’est pas un médicament.
Contre la maladie d’Alzheimer il y a un vide thérapeutique ; contre le Parkinson, les traitements classiques s’épuisent rapidement dans leur efficacité et les effets indésirables dominent ; et contre les troubles du sommeil, les somnifères sont addictifs et dangereux sur le long terme d’autant plus qu’ils agissent jour et nuit.
Désirant éviter de confier cette découverte à des laboratoires pharmaceutiques car il a l’expérience des énormes contraintes budgétaires et du très long temps nécessaire pour obtenir les autorisations, le Pr Fourtillan opte pour un essai clinique préliminaire, dit officiellement phase de concept dans le but d’obtenir au plus vite une Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU) dont il a eu l’expérience avec le premier traitement efficace du Sida.
Cette approche est parfaitement légale.
LA FABRICATION DES PATCHS ET LES RUPTURES D’APPROVISIONNEMENT
Les patchs vides sont livrés par le société américaine 3M et sont chargés des 2 hormones Valentonine et 6-MH par la société allemande GEN-PLUS située en Bavière, près de Munich.
Les ruptures d’approvisionnement ont été nombreuses car 3M ne délivrait au laboratoire allemand que des rouleaux d’essai. Les ruptures d’approvisionnement pouvaient durer un mois. Le premier rouleau permettant la fabrication de milliers de patchs n’a été reçu qu’en août 2019.
LE FONDS JOSEFA : FORMATION ET FONCTIONNEMENT
Le fonds Josefa, est un ORGANISME À BUT NON LUCRATIF à caractère philanthropique, scientifique, culturel, cultuel.
POURQUOI UN FONDS ?
C’est un fonds de dotation qui reçoit des dons ou des prêts pour mettre au point une preuve de concept d’une découverte fondamentale pour nous les humains : la régulation de la veille et du sommeil qui peut être utile pour comprendre le fonctionnement de tout notre organisme et prévenir ou traiter certaines maladies actuelles, en particulier celles qui atteignent le système nerveux central.
Les dons proviennent de personnes intéressées par la découverte personnellement, ou pour des raisons de pure générosité.
Les personnes qui ont demandé à participer à ce que le Pr Fourtillan a appelé « essai clinique préliminaire » ne sont pas rémunérées à l’inverse des essais de phase I comme cela se fait au centre de Rennes chez Biotrial ou ailleurs.
Celles et ceux qui ont contribué ont donné selon leurs possibilités financières en sachant le coût réel pour chaque patient (1000 à 2500 € selon la durée du traitement) comme l’a expliqué le Pr Fourtillan lui même aux personnes désirant tester les patchs.
POURQUOI SOEUR JOSEFA MENÉNDEZ ?
Le Pr Fourtillan a voulu dédier sa très importante découverte à une religieuse de la société du Sacré-Cœur de Poitiers décédée en 1923 à l’âge de 33 ans.
Celle-ci a bénéficié de messages puissants du Christ. J’en retiens un seul et destiné tant aux croyants qu’aux incroyants : « Vous Me cherchez pour Me donner la Mort, Je vous cherche pour vous donner la Vie ! »
Ne s’attribuant pas la découverte, mais considérant qu’elle lui a été spirituellement révélée, (évidemment parce qu’il avait une carrière professionnelle qui pouvait y conduire), mon collègue tient des propos qui surprennent dans une époque où l’on sépare et même oppose violemment Science et Spiritualité, en particulier en France.
C’est un homme profondément croyant et qui assume sa foi. Cela peut déplaire, mais n’enlève rien à sa rigueur scientifique et à la qualité de ses travaux. Rappelons-nous que bien des scientifiques ont aussi été des religieux, à commencer par Nicolas Copernic, astronome, mathématicien… et chanoine qui, le premier (avant Galilée), a défendu que la terre tournât autour du soleil ou encore de Johann Gregor Mendel, reconnu comme le père de la génétique, qui était moine catholique.
» Un peu de science vous éloigne de Dieu.
Beaucoup vous y ramène »,
a lui-même dit notre Pasteur national (cité dans « Dieu et la science » de Jean Guitton, 1991).
La plupart des plus grands scientifiques de l’histoire croyaient en Dieu et voyaient sa grandeur dans leur découverte, que ce soit Galilée, Kepler, pionner de l’astrophysique et de l’optique moderne, Newton, Boyle fondateur de la chimie moderne, ou même Einstein auteur du fameux « Dieu ne joue pas aux dés avec ce monde ».
MON RÔLE COMME VICE-PRÉSIDENT DU FONDS JOSEFA
J’ai eu un rôle de soutien amical, de diffusion de données scientifiques mises à la portée du grand public. J’ai accepté d’être un des vice-présidents, en toute transparence, sans la moindre rémunération, à l’ouverture du fonds ou plus tard, en totale confiance dans la découverte, son évolution et ses applications.
Le fonds est propriétaire des brevets pris par le Pr Fourtillan. Ils n’appartiennent qu’au fonds et à aucune autre personne. Seul le conseil d’administration aidé du comité consultatif peut décider de l’utilisation des fonds.
Un grand groupe pharmaceutique a des impératifs normaux de rentabilité. Nous sommes dans une dynamique tout autre, non de rentabilité, mais de partage et d’efficacité immédiate pour les malades.
QUEL ÉTAIT L’OBJECTIF DES TESTS ORGANISÉS EN L’ABBAYE DE SAINTE-CROIX ?
Connaître l’état biologique des patients au niveau global et immunitaire.
Et surtout, doser les taux des 3 hormones de la cascade métabolique : la mesure du taux de Mélatonine est toujours possible.
La mesure des taux de 6-MH et de VLT n’est valable qu’à partir d’un seuil minimal ; la plupart des malades ont un taux inférieur à ce seuil. Pour permettre de connaître leur taux de sécrétion pinéale, on leur pose, au coucher, un patch mixte 6-MH et VLT qui diffuse dans la nuit à un taux connu d’hormones, jusqu’à son retrait le matin au réveil. Il suffit alors de retrancher, du taux mesuré dans le sang, le taux injecté par le patch pour connaître le taux de sécrétion pinéale du patient.
Dans cette étude ce patch n’a donc pas un but thérapeutique.
Les taux sont maximums entre 5 et 6 heures du matin, d’où la prise de sang en pleine nuit par une infirmière diplômée d’Etat, dûment payée par le fonds Josefa.
Pourquoi les tests se sont-ils déroulés dans cette abbaye ?
Pour des raisons de faibles coûts, d’accueil sympathique et de regroupement. Nous tenons à disposition des attestations sur l’honneur d’un certain nombre de patients. Et parce que le Pr Fourtillan est de Poitiers et connaît bien ces lieux.
A l’issue de ces tests, avez-vous pu observer des effets des patchs sur les patients ?
Oui certains l’ont exprimé dès le réveil, notamment la qualité de leur sommeil, mais il faut tenir compte de l’effet placébo qui existe.
Une centaine de témoignages de patients donne des informations d’une extrême importance. (www.valentonine.fr) Les 40 personnes qui ont eu irrégulièrement des patchs ont pu apprécier la différence de leur mode de vie avec et sans patch et ne cessent d’en réclamer.
Une contribution financière était-elle demandée aux patients ?
Oui le Pr Fourtillan expliquait lui même le déroulement et le coût par patient mais chacun pouvait contribuer selon ses moyens. Certains ont donné rien, d’autres 10 € et d’autres encore beaucoup plus. Tous les frais de l’hébergement ont été pris en charge par le fonds Josefa.
Les autorités (ANSM, ministère de la Santé) évoquent un « essai illégal » et potentiellement dangereux pour les patients. Qu’en pensez-vous ?
Il y a incompréhension. L’ANSM parle d’illégalité, il faudra le démontrer.
Le Pr Fourtillan a malheureusement subi des ruptures d’approvisionnement, ce qui fait que toutes les personnes n’ont pu avoir les patchs dont ils avaient besoin.
Tout a été payé avec l’argent du Fonds Josefa, les dons et des prêts.
Toutes les factures ont été honorées par la SODEVAL = Société d’Exploitation de la Valentonine, car le fonds Josefa n’est pas habilité pour payer.
D’une façon plus générale, que pensez-vous de la façon dont sont organisés et encadrés les essais cliniques en France ?
J’ai fait beaucoup de recherche, ayant personnellement animé intégralement un laboratoire de Nutrition et Cancérologie expérimentale de 1972 à 1992.
J’ai mis au point un intestin artificiel par une nutrition intracardiaque sur de très longues périodes de temps.
Mes recherches ont sauvé beaucoup de patients et généré beaucoup d’emplois. Elles m’ont valu d’être admis comme membre de l’ ”American College of Surgeons” en 1978, et le prix international de cancérologie décerné en France en Juin 1986.
Aujourd’hui ce que j’ai fait serait interdit.
Nous travaillions alors avec des animaux grands ou petits et avons pu mettre au point pour les malades à la fois des techniques chirurgicales et des applications thérapeutiques chez des patients atteints de cancer du tube digestif.
Actuellement la recherche est très encadrée, mais je constate qu’elle est réalisée directement sur les malades dans les hôpitaux. On les tire au sort, on les ”randomise en leur expliquant que cela fait nettement avancer la science. Je crains que certains abus ne soient ainsi devenus légaux.
En effet l’éthique de la recherche est de plus en plus orientée vers le promoteur qui est toujours un laboratoire pharmaceutique. Je crains que parfois son intérêt ne domine sur celui des malades.
N’oubliez pas de lire sur le site www.valentonine.fr les témoignages des patients.
Bien à vous tous,
Pr Henri Joyeux
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