@Fergus
Bonjour,
"une union des forces de gauche
progressistes basée sur un projet à la fois social et écologique«
Je ne vois pas ce qui pourrait ressortir comme projet commun d’un regroupement de partis dont les directions sont toutes contre le Frexit alors que probablement leurs électeurs y seraient majoritairement favorables.
Pour ma part, je suis favorable, pour les élections, au Front Unique Ouvrier. Voici ce que j’écris à ce sujet dans un livre à paraître prochainement sous le titre : »Macron démission — Révolution"
"Au cas, que nous ne souhaitons pas,
où il faudrait attendre les élections présidentielles de 2022 pour que la
situation change, ce qui nous inquiète le plus c’est qu’il n’est nulle part
question d’un candidat unique pour les trois grands partis du mouvement
ouvrier : PS, PCF, FI. Comment se fait-il qu’aucun groupe, aucun militant
n’exprime dès maintenant, comme une exigence du mouvement ouvrier, cette
stratégie ? Comment faire pour imposer cela aux directions du mouvement
ouvrier ? Comment se fait-il, notamment, que les militants de la FI ne se
prononcent pas dans ce sens alors que leurs dirigeants jouent une ouverture
vers les forces réactionnaires invitées à participer à leur université
d’été ? C’est tout le contraire qu’il faut faire pour gagner : il
faut unir les rangs du mouvement ouvrier contre les réactionnaires.
Nous demandons à tous les militants
du PCF, du PS et de la FI d’exiger de leurs dirigeants qu’ils présentent un
seul candidat dès le premier tour de l’élection présidentielle pour ces trois
partis. Peu importe qui il sera. Peu importe de quel parti il sera. Ces
questions-là sont très secondaires. Il ne faut pas répéter l’abomination de
2017. La priorité absolue est qu’il n’y ait qu’un seul candidat. S’il le faut
qu’ils organisent des primaires pour les partis du mouvement ouvrier.
L’exigence absolue de tous les militants est d’avoir un seul candidat face aux
candidats des capitalistes.
Pour notre part, nous nous soucions
très peu de savoir qui sera ce candidat puisqu’aucune de ces trois
organisations ne se prononce en faveur du Frexit. Nous savons donc qu’à peine
élu ce candidat essaiera d’appliquer les directives anti-ouvrières de l’UE et
nous pourrons préparer dès le soir des élections nos banderoles : « A
bas le traitre », « Le pouvoir aux travailleurs ». En aucun cas
nous n’accepterons qu’il fasse la politique d’un Tsipras.
A l’étape de
l’élection présidentielle, il s’agira uniquement de battre les candidats des
capitalistes. A l’étape suivante, il faudra lutter contre les traitres pour imposer le Frexit. Alors s’ouvrira la perspective d’un véritable gouvernement des travailleurs"