@Fifi Brind_acier
Les études sont un endroit où on acquiert un diplôme et où la parole du professeur est sacrée parce qu’elle permet d’obtenir ce diplôme. J’ai fais des études supérieures (ingénieur) et j’ai constaté ces dérives. Maintenant, si vous n’êtes pas convaincue, lisez « l’imposture économique » de l’économiste australien Steve Keen, ce mécanisme y est décrit en détails pour le cas particulier des études en économie. Il décrit les mécanismes de mise à l’écart de ceux qui ne pensent pas bien. On se soumet où l’on disparaît du paysage. Rares sont ceux qui ont une pensée hétérodoxe qui survivent. En France je connais Gaël Giraud (CNRS et Sorbonne), mais vous ne l’entendrez jamais sur TF1. Le club des « économistes » veille. L’économie est, avec la sociologie et la philosophie, une des rares disciplines où l’on peut faire une carrière complète sans jamais confronter ses théories avec la réalité. Je me suis intéressé à l’économie parce que j’ai été confronté au financement de l’innovation pour une start-up. Je peux affirmer, parce que je l’ai vécu, que toutes les théories de l’économie néo-classique n’ont aucune valeur dans le monde réel. Il n’y a pas de courbe de l’offre ou de la demande parce que l’offre et la demande ne suivent pas de loi stables et peuvent être totalement arbitraires. Le prix ne se détermine pas au croisement de deux courbes, mais à l’intérieur d’une ou plusieurs zones éventuellement séparés. L’économie fonctionne un peu comme des fluides turbulents en physique, mais au moins, en physique, les fluides ont des caractéristiques homogènes. Il faut maîtriser les équations différentielles et les solutions ne sont jamais uniques.