@Roubachoff
Merci pour le compliment ! Il ne faut pas trop attendre des journalistes : souvent ceux-ci n’ont pas les qualités requises pour mener des enquêtes rigoureuses, ni le temps, ni l’argent. Cela coûte très cher une bonne enquête : il faut mettre plusieurs enquêteurs sur le coup, afin de faire jouer l’intelligence collective. Une personne seule ne va pas penser à vérifier tout ce qu’il faut vérifier. Et en ce qui concerne des affaires de moeurs, c’est sans doute le genre de sujet où les journalistes vont être les moins bons : dans le cas d’Adèle par exemple, ils sont obligés de partir sur le principe que leur témoin principal (Adèle) dit vrai. S’ils ne le font pas, alors le témoin principal... il le sent... et il se barre ! Partant de là, l’enquête qui suit ne peut aboutir qu’à une confirmation de ce qui avait été supposé au départ : on le voit bien dans cette enquête, les journalistes ont analysé les témoignages de l’entourage comme des preuves de la culpabilité de Christophe, alors qu’en réalité personne n’a rien vu qui soit du harcèlement sexuel. Ils ont juste été choqué qu’un adulte soit affectueux avec une môme qui se collait à lui ( Vincent Rottiers, l’autre jeune acteur dans Les Diables, déclare : « Adèle n’arrêtait pas de le coller, comme une première de la classe avec son prof »). En fait cette enquête n’aura servi qu’à démontrer le degré de défiance qui existe désormais à notre époque dans la population française concernant les contacts physique entre un adulte et une enfant. Il suffit qu’il y ait proximité entre un adulte et un enfant pour que l’adulte soit vu comme un pédophile qui abuse de l’enfant. C’est cette mentalité chez les français que montre l’enquête, rien de plus.