@pemile
Vous êtes toujours enclin à enfoncer la victime, n’oubliez pas qu’il ne
s’agit pas d’une relation entre deux adultes, mais entre une enfant et
un « employeur »
Poussé à l’extrême votre raisonnement accuserait l’enfant qui accepte un bonbon et de suivre un pédophile !
Nous ne sommes pas du tout dans le cadre d’une relation entre un employeur et son employée. Adèle se rend chez Christophe pour voir des films, lui en emprunter, et discuter cinéma avec lui. De plus tout indique qu’elle a une relation d’affectivité avec lui. Il n’est pas son employeur mais « son alpha et son oméga ».
Si elle ne l’a fréquenté que par stratégie carriériste, il faudra qu’elle le dise. Là on serait effectivement complètement dans autre chose.
Quant à l’enfant et le bonbon, c’est à côté de la plaque : elle s’est rendue chez lui pendant des années « avec l’envie de mourir » dit-elle. Un enfant ne va pas chercher un bonbon chez un pédophile pendant des années « avec l’envie de mourir ».
Et je ne suis absolument pas « enclin à enfoncer la victime ». Au contraire, il y a d’innombrables cas où les enfants sont vraiment des victimes et je suis tout à fait enclin à ce que la société adopte de vraies mesures pour enrayer le fléau : il faudrait notamment apprendre aux enfants à l’école (éducation nationale) que leur corps est sacré et qu’en cas de problème ils ne doivent pas avoir honte et doivent immédiatement parler de ce qui leur arrive. Très souvent ils croient être responsables. Il faut donc leur inculquer la culture de la « non culpabilité » afin de débloquer la parole immédiatement, dès le premier incident.