L’Opération Serval (janvier 2013) s’est faite en toute légalité, mais sans « légitimité nationale » CQFD, en raison de la modification de l’article 35 de la Constitution par le Congrès de Versailles réuni le 21 juillet 2008 * sur l’initiative de Nicolas Sarkozy, président de la république et donc chef des armées. Cette modification autorise donc le gouvernement à mener n’importe quelle OPEX sans l’aval du Parlement, elle aura permis à Sarkozy de mener une guerre contre la Libye pour renverser Khadafi, puis contre la Syrie pour tenter de renverser Bachar al-Assad. Arrivé au pouvoir en mai 2012, François Hollande n’a
pas abrogé cette réforme qui vidait le Parlement de ses prérogatives et
de son autorité.
En conséquence de quoi, les français ne sont pas (plus) tenus d’être
solidaires de toute action guerrière menée par l’armée française
lesquelles ne relèvent que de la seule responsabilité du gouvernement en exercice.
* "Autrement dit, grâce à la réforme de la constitution, le gouvernement
peut décider unilatéralement d’entrer en guerre et mettre le Parlement
devant le fait accompli… trois jours plus tard ( !!!). Le Parlement
devra attendre quatre mois pour pouvoir enfin voter sur ce sujet.
Nicolas Sarkozy et les 539 députés et sénateurs (principalement UMP)
ayant voté la réforme radicale de l’article 35 sont des armes de
destruction massive des intérêts du peuple français et un danger pour le
reste de la communauté internationale."