@Gilles Mérivac
En l’occurrence, chez nous c’est bien la droite (mouvement également basé sur une idéologie, en déconnexion avec la réalité et versant à l’occasion dans l’intolérance et le totalitarisme) qui, depuis des décennies, a pris l’habitude d’utiliser la gauche comme bouc émissaire.
Nos politiciens ont compris qu’il suffisait de se réclamer « de gauche » pour être élus plus facilement et pour mener une politique essentiellement de droite tout en accusant les mesures de gauche distillées à dose homéopathique d’être la cause de leurs déboires.
Rappelez-vous, cette année encore, les agences de communication ont cherché à nous convaincre que Macron menait une politique de gauche !
Sans l’avouer, le pouvoir soi-disant « de gauche » s’est mis au service d’une idéologie de droite, ultra-libérale. Quant à la soi-disant « ultra-gauche » violente dont parle l’article, il n’est pas difficile de constater qu’au bout du compte ses actions servent ce même intérêt, et que le milieu d’où proviennent ceux qui la composent est le premier à en profiter.
Quant aux pays étrangers que vous citez, vous oubliez de rappeler toute la responsabilité des acteurs, notamment étrangers, clairement animés par des idéologies de droite. Par exemple, ce sont bien nos capitalistes pur beurre, principalement occidentaux, qui ont écrasé le Venezuela sous la corruption, puis sous les sanctions et les manœuvres de déstabilisation. Il faudrait donc manquer de clairvoyance ou d’honnêteté intellectuelle pour suggérer que la situation serait la conséquence exclusive de la mise en application d’idées de gauche.