Bonjour,
Merci à l’auteur de rappeler que les modalités pratiques du RIP interdisent quasiment que le processus en arrive au référendum, rappel qui n’est pas inutile.
Considérons quand même qu’il’ est déjà exceptionnel d’avoir pu rassembler assez d’élus pour lancer la pétition.
Ceci admis est-ce que l’échec prévisible de la démarche est une raison pour ne pas exprimer son opposition à cette privatisation ?
A mon avis tous les moyens légaux et accessibles sont bons.
Faire de la politique ce n’est pas sortir du bois seulement quand la victoire est certaine.
C’est aussi mener des combats qu’on sait impossibles à gagner dans l’immédiat.
Et pour ces combats, si on désigne son ennemi, par contre on ne choisit pas toujours ses alliés. Pas plus qu’on ne fait le difficile sur leurs motivations profondes.
Cet article, bien écrit c’est trop rare ici, je le qualifierai de « revendication de pureté ».
L’auteur nous parle de manipulation, de dévoiement de la démocratie avec lesquels elle ne veut rien avoir affaire.
Pas faux, mais est-ce l’essentiel ?.
L’auteur fait montre soit d’une naïveté touchante, soit d’une posture de mise en scène de sa propre image de citoyenne pure, honnête et aux mains propres.
N’est-ce pas mettre de côté la question essentielle de cette privatisation ?
Cordialement