« L’origine de l’antijudaïsme, semble être lié à l’origine même du judaïsme, dès qu’il fût clair pour les juifs comme pour les autres, que le seul fait d’être juif, vous confère une supériorité originelle. » nous dit l’article.
Précisons, afin qu’un jour nouveau éclaire les esprits trop longtemps engourdis par les mensonges historiques :
Si on a pu dire qu’Israël est le peuple choisi, cela voulut dire primitivement le sexe choisi.
La maison d’Israël, c’est la puissance féminine, ce sont les fidèles de la gynécocratie.
On sait aujourd’hui que ce régime a duré jusqu’au VIIIème siècle « avant notre ère » et que c’est pendant sa longue durée que régna la vérité dans la religion et la justice dans la vie sociale.
Mais l’homme s’est révolté contre la Femme et contre sa loi, il l’a attaquée, et la lutte, une fois commencée, a grandi, elle est devenue formidable, et nous allons voir les grandes femmes d’Israël soutenir de longues guerres dans l’agonie de leur puissance. C’est ce grand événement qui fait le fond de la Bible, et ainsi elle apparaît comme un livre du plus grand intérêt, digne du grand respect qu’on lui accorde ; l’histoire qu’elle renferme est bien réellement l’Histoire sainte.
La confusion qui s’établit entre les Juifs et les Israélites commence au premier siècle de notre ère.
Il ne faut donc pas confondre les Juifs et les Israélites, comme sans doute le faisaient déjà les Romains, et comme le font encore presque tous les historiens modernes. Les Sémites formaient deux partis en lutte depuis le schisme de Juda. Les Israélites restèrent toujours séparés du monde juif, qui représentait pour eux l’usurpation du pouvoir religieux ; ils gardaient fidèlement leurs principes théogoniques et leur grande loi morale. Partout où ils allaient, en Egypte, en Perse, à Babylone, en Grèce, à Rome, ils se sentaient une supériorité morale et intellectuelle qui les rendait hautains et dédaigneux, et c’est ce qui les faisait haïr des autres peuples ; ils avaient une dignité qui résultait de leur éducation morale, de leurs principes fidèlement gardés, de leur vénération pour leurs grandes Femmes, les Prophétesses qui avaient été les « Lumières d’Israël ».
Ensuite, les Juifs, qui seront partout méprisés, se feront appeler « fils d’Israël », croyant par cette supercherie reconquérir l’estime perdue.
La dissolution religieuse et morale des Juifs engendra une littérature exubérante dans laquelle les scribes et les docteurs, pétris d’orgueil, épuisèrent leur science en de vaines et puériles subtilités. Ils étaient fanatisés par les idées nouvelles que la mauvaise traduction du Sépher (premier Livre de la Bible dont la Genèse sera la caricature) avait fait naître et, sur ces traditions faussées, édifièrent une nouvelle Loi.
Au commencement du premier Christianisme, ce sont eux que l’on considère comme des pharisiens hypocrites, des sépulcres blanchis qui imposent aux autres des devoirs qu’ils ne remplissent pas eux-mêmes et créent dans la société une aristocratie factice basée sur les privilèges qu’ils se donnent. Ils forment des sectes qui se détestent et se méprisent entre elles autant qu’elles détestent et qu’elles méprisent le genre humain.
Combien ils sont loin de l’antique esprit d’Israël, ces hommes avilis et prétentieux à la fois, livrés à d’incroyables superstitions et à un sordide appât du gain ! Leur esprit obscurci ne leur permet plus de comprendre la Thorah dont le sens leur échappe, la lettre seule les attache et ils la réduisent à une casuistique ridicule et frivole. Ces savants docteurs discutent sur des questions comme celle-ci : « Est-il permis de manger un œuf pondu le jour du Sabbat ? » Ou encore : « Un boiteux qui se sert de sa jambe de bois ne viole-t-il pas, par cette action mécanique, le repos du septième jour ? »
A la médiocrité, ces fanatiques ajoutent la violence. Après avoir fait eux-mêmes une « nouvelle Loi », on verra surgir des zélotes (zélateurs de la Loi) qui, armés du fer sacré, tueront pour la moindre infraction aux prescriptions dites mosaïques. Derrière eux viendront les sicaires qui feront couler des flots de sang.
Cette
nouvelle Loi (la Loi de l’homme qui est destinée à remplacer celle de la Femme)
est surtout exprimée dans le Talmud et le Deutéronome. Mais tous les livres
publiés à ce moment sont imbus du même esprit. Ce sont : l’Esdras grec,
le Prêtre et III Esdras, publiés après la chute de Jérusalem (en
70), livres écrits dans un tout autre esprit que le premier Esdras.
08/02 11:15 - Et hop !
06/02 09:57 - Jonas
@cétacose2 Être , juif n’est pas un certificat de vertu. Bien sûr qu’il y a des (...)
05/02 18:31 - uleskiserge
@simazou Sinon, va déposer une commentaire intelligent sur le billet consacré à Steiner... que (...)
05/02 17:37 - uleskiserge
@simazou Bien qu’il semble que j’aie visé juste, il est évident que mon (...)
05/02 15:47 - Jonas
A l’auteur, L’antisémitisme actuel en Occident est musulman , il vient du Coran. (...)
05/02 15:19 - Jonas
Juste une question au modérateur : Est-ce que’AgoraVox est devenue un « club pour les (...)
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