@popov
La religion est l’islam qui englobe les religieux qui sont les musulmans. Et toute cette sémantique tendancieuse qui permet de dire : « Ah non, moi, j’ai dit islam, j’ai pas dit Islam », qui vient qualifier d’islamiste un terrorisme qui fait une majorité de victimes musulmane, ou qui s’en prend au terme « islamophobie » sous prétexte qu’il vise la religion et pas les religieux, n’est que le terreau de l’islamophobie, parce qu’il n’y a pas d’autres domaines où une telle confusion sémantique existe et est entretenue. Pour l’exemple, le terme sioniste ne qualifie pas un terrorisme qui fait une majorité de victimes israélienne, et l’homophobie n’a jamais été autre chose que la haine des homosexuels.
L’unique faiblesse de votre comparaison est que le tabagisme est objectivement de la merde, alors que l’islam n’est en pas, mais néanmoins, c’est à partir du constat : « le tabagisme, c’est de la merde » que les fumeurs sont devenus progressivement et sous certaines conditions des délinquants. Le discours « le tabagisme, c’est de la merde » porte donc en lui et de fait le discours « les fumeurs, c’est de la merde ».
Sur le reste, le législateur qui n’est pas médecin a cependant défini l’interruption volontaire de grossesse dans son corpus de loi, et il n’aura pas à étudier les religions pour définir le blasphème comme étant un outrage à un élément religieux, et le différencier ainsi de l’injure à la religion dans sa globalité.
Enfin, renseignez-vous : le délit d’incitation à la haine en raison de l’appartenance religieuse existe dans la loi française, mais n’est jamais relevé dans les cas d’injure à une religion, justement au nom d’un prétendu droit au blasphème qui n’existe pas et qui est de toutes façons hors sujet dans ce cas précis.