Y a-t-il une allégeance irresponsable des politiques Français à l’islam rigoriste ?
Par Islam rigoriste, il faut entendre la partie politique et violente du coran qui va nourrir le terrorisme islamique, dont la première arme est la menace qui va entretenir la peur. Dès lors Il est devenu impensable de caricaturer le prophète Mahomet tandis que tout le reste est permis pour le Christ.
« la religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, semble condamner à l’esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendue son empire ». Condorcet ( 1743-1794)
Il faut toutefois éviter de considérer les « Musulmans » comme une sorte de « bloc » unique.
L’islam, comme le christianisme est une religion avec ses divisions entre Sunnites, Chiites et avec entre eux des différences telles qu’on peut les trouver chez les Sunnites avec les salafistes et les frères musulmans ou les alaouites chez les Chiites, dont le Président Syrien Bachar AL-SSAD. Contrairement aux Chrétiens qui ont au cours des âges refondé la théologie, ce qui peut expliquer des divergences entre leurs églises, le coran est un livre dont le contenu est unique pour tous et immuable. Les différences entre Chiites et sunnites reposent sur des références successorales de leur prophète ou des interprétations des textes « sacrés ». On ne naît pas musulman, on le devient, ou non, soit par héritage cultuel, soit par conversion. Et même pour celles et ceux qui se disent croyant, la pratique peut être plus ou moins régulière, l’observation des dogmes et des règles également. Pourtant, beaucoup des actions criminelles des « Djihadistes », essentiellement Sunnites et Salafistes, paraissent insensées si on ne les envisage pas à la lumière d’une détermination sincère à faire revenir la civilisation à un régime juridique Islamique du VIIe siècle et la soumettre par la force et la violence extrême.
L’islam est à la fois une religion et un système politique qui dicte, notamment, que l’on doit faire la guerre « aux mécréants » jusqu’à ce qu’ils se convertissent ou se soumettent. Et c’est ainsi que les terroristes de par le monde justifient leurs actes, et cette justification est basée sur des éléments centraux de la tradition islamique.
Les lâches n’ont pas attendu que la France soit conquise pour se soumettre
Comme l’a fait observer Ivan Rioufol , journaliste au Figaro. Pour avoir insulté l’islam, la jeune Mila, 16 ans, a dû être déscolarisée par sécurité, dans l’indifférence des professionnels des droits de l’homme. Si le parquet de Vienne a ouvert une enquête pour « menaces de mort » à l’encontre de la lycéenne, il en a diligenté une autre contre la jeune fille, pour « provocation à la haine », avant de la classer sans suite. Les propos de Mila, tenus sur les réseaux sociaux, étaient vulgaires et grossiers, mais ils répliquaient aux insultes et aux menaces de jeunes musulmans. Combien de fois faudra-t-il rappeler qu’en France le blasphème n’est pas un délit. Or Nicole Belloubet, garde des Sceaux, semble l’oublier quand elle tweete : « On peut critiquer les religions. Pas inciter à la haine. » Est-ce la haine, que veut sanctionner la proposition de loi Avia et n’est-ce pas un nouveau prétexte pour faire taire ?
Quand « un comique troupier » a chanté sur France Inter : « Jésus est pédé ( …) c’est à la communauté homosexuelle que sont allées ses excuses. Les catholiques ont laissé dire. En revanche, le délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, commentant les appels au meurtre dont Mila est la cible, a déclaré : « Elle doit assumer les conséquences de ce qu’elle a dit. » Ce type de réaction d’un responsable de l’islam en France est intolérable et inadmissible !
Le même Zekri est celui qui avait lancé il y a peu : « Je demande à certains hommes politiques qui ont fait leur commerce sur l’islam et les musulmans de fermer leur gueule. » Le plus souvent, c’est hélas ce qu’ils font. De fait, l’islam, dont se réfère Zekri a insidieusement imposé son statut d’intouchable par la crainte du recours à la brutalité, dont les premières victimes sont les musulmans qui s’opposent à l’islam de Mr. Zekri. Ce n’est pas nos politiques qui aux élections, par clientélisme, en quête d’un nouvel électorat, relèveront la tête. La honte n’est pas seulement chez Mme.Belloubet. La réaction de Ségolène Royal dans un entretien télévisé, à une question concernant Mila, pour laquelle elle n’a pas eu un mot pour condamner l’agression et les menaces de mort dont elle fait l’objet, en est la caricature la plus stupide.
Quand un commentaire qui égratigne le prophète soulève un tollé de protestation et vous rejette hors de la vie politique locale.
Pour avoir moi même, dans un échange de commentaires avec un ami sur Facebook qui écrivait « si je dis que Jésus est un pédé… est-ce que ça remontera à la ministre ? … j’avais rajouté « si je dis que Mahomet a des tendances… dans quel sens va t-on m’égorger ? » il est vrai que c’était un peu grotesque et surtout volontairement provocateur, car je savais qu’il y aurait des réactions qui me permettrait d‘apprécier le niveau de « soumission clientéliste » de certains politiques locaux (surtout à gauche) en pleine campagne électorale. Commentaire que j’ai d’ailleurs assez rapidement supprimé. Si je savais que cela allait provoquer une forte réaction chez certains, pour des raisons évidentes de clientélisme électoral, ce qui m’aurait d’ailleurs permis de le dénoncer, je n’imaginais pas l’étendue que cela pouvait prendre , notamment chez mes colistiers. Alors que j’ai occupé pendant 25 ans la vie politique locale où je fus élu écologiste 2 fois et bien qu’étant depuis quelques années en retrait localement, à la demande des animateurs d’une liste qui souhaitaient rassembler des personnes de sensibilités différentes autour d’un projet innovant pour la ville, j’avais accepté de les soutenir et de participer activement. Or la liste concurrente (Verts et des FI de Mélenchon), comme je le supposais, a immédiatement réagi, protesté et exercé des pressions au prétexte que j’avais outragé le prophète et la population musulmane... La liste que je soutenais, dont j’aurai espéré une autre attitude, a immédiatement emboîté le pas de ses concurrents et pour les rassurer, naturellement j’ai du me retirer de cette campagne municipale. Comme quoi ! La preuve était établie qu’ironiser (certes, ce n’était pas du meilleur goût) sur le prophète des musulmans peut vous mettre au bans de la société. Mais aussi, démontrer que la soumission par clientélisme électoral n’a pas de limites.
Démocratie et liberté d’expression sont au plus mal dans ce pays, face à un islam de plus en plus rigoriste qui s’identifie à part
Au moment de l’affaire du burkini On pouvait être surpris et s’étonner des déclarations de certaines de ces jeunes filles, lorsqu’à la télévision elles mettaient en avant « leur identité musulmane », ce qui est n’est pas acceptable !... Car, nous ne sommes pas dans un état confessionnel qui définirait la nationalité de ses citoyens par une identité religieuse, selon qu’ils seraient, musulmans, chrétiens, bouddhistes, juifs, etc. … Alors que pour les musulmans pratiquants, selon des théologiens, le port du « voile islamique » ne fait pas l’objet d’une prescription particulière par le coran. Mais alors pourquoi de plus en plus de femmes de confession musulmanes portent cet élément vestimentaire ? N’est-ce pas une obligation familiale née d’une tradition de soumission à une société patriarcale qui refuse la modernité et ainsi se distinguer et affirmer volontairement « une identité musulmane » ?
Port du voile islamique ou non, Il y a une population musulmane fragilisée par un endoctrinement religieux fondé sur des pratiques encouragées, ce n’est pas d’aujourd’hui, par des organisations musulmanes (frères musulmans, salafistes...) et certains imams. Permettre de déceler et combattre ce type d’endoctrinement qui favorise un communautarisme avec dérive islamique potentielle, incompatible avec les lois de la république, seuls des spécialistes formés à la connaissance de l’Islam et à l’étude psychologique du comportement de ces personnes peuvent le faire.
Parler d’identité musulmane, avec les risques que cela comporte n’est pas très récent
Parler de »l’identité musulmane » n’est pas très récent. Dans le journal le Progrès du 26 nov. 2010. Tarik Ramadan invité par une association locale qui était animée par un futur élu et actuel tête de liste aux municipale 2020, indiquait dans ses invitations : « Comment les citoyens français de confession musulmane s’inscrivent dans une société plurielle et laïque. » ( https://www.leprogres.fr/religion-et-croyance/2010/11/26/tariq-ramadan-invite-d-une-conference-ce-soir-a-givors ) Jusque là, tout est normal, il n’y a rien à redire, sauf pour la personnalité pour le moins très controversée de invité. Le problème, c’est que l’ordre du jour de cette réunion fixé par Takik Ramadan présentait une autre version En effet il y est indiqué : « L’identité musulmane de demain dans une société plurielle et laïque » ( https://tariqramadan.com/givors/ ) Ce n’est pas du tout la même chose, Ramadan parle, lui, d’identité musulmane ! Alors ne nous étonnons pas si de plus en plus de citoyens de confession musulmane se retranchent derrière la notion « d’identité musulmane » qui ne peut que dériver vers un islam rigoriste.
Pour mémoire Mr. Tarik Ramadan est un éminent « frère musulman », qui par son prosélytisme exerce une forte influence chez les jeunes d’origine cultuelle Arabo-musulmane. Ce qui devrait inquiéter… Mais la classe politique accepte de fermer les yeux sur ce prosélytisme, par clientélisme électoral. Ce clientélisme électoral qui nourrit le communautarisme, cependant incompatible Avec nos valeurs républicaines et de laïcité.
Comme Robert Badinter le déclarait « Mais qu’est-ce que cela veut dire ? La République ne distingue pas ses enfants de telle ou telle origine ». Ce qui est vrai, or parler « d’identité musulmane » ou d’identité « zinzin ou zonzon » n’a pas de sens au vu de nos institutions et donc de place dans notre pays. Pour celles et ceux qui souhaitent exprimer « leur identité musulmane », ce qui sous entend que la Charia ou loi islamique doit primer sur les lois de la République, la porte leur ait grandement ouverte.
Que valent les promesses de respect des institutions démocratiques faites par les responsables religieux musulmans ?
Actuellement, en l’absence d’une refondation de la théologie musulmane, avec un nouvel enseignement du coran, l’on peut toujours exiger des imams de France qu’ils fassent allégeance aux lois de la république, ce qu’ils feront sans état d’âme, s’il ne l’on pas déjà fait, y compris en le jurant sur le coran, car le parjure est permis pour un musulman quand il défend son Dieu, ou n’a d’autre choix que de se plier aux règles imposées par un rapport de force favorable aux non musulmans. Sourate 3, verset 28 : « Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour ». Ce verset demande aux musulmans de ne pas prendre » les mécréants » comme alliés ou amis, à moins que pour cela ils n’y soient « contraint par un péril à redouter » ce qui suppose également que le mensonge et le parjure sont recommandés.
Ainsi, un musulman peut mentir pour la cause de l’islam. Leur prophète lui-même ordonna de mentir. Lorsque des gens à qui il avait ordonné d’aller tuer quelqu’un lui dirent « Nous ne saurions pas le tuer si nous ne lui mentons pas », il leur répondit : « D’accord, c’est bon, mentez ».
Il ne faut pas perdre de vue que dans le monde occidental les responsables de l’islam Sunnite, très majoritaire en France, savent comment jouer la partie. Les Salafistes et les frères musulmans excellent dans le style. Ils ont un artiste en la matière avec Tarik Ramadan. Ils savent comment présenter leur cause d’une façon qui soit non seulement considérée comme acceptable par la majeure partie de la société, mais qui soit aussi considérée comme sensée et même juste. Ils feront appel aux institutions démocratiques, et aux Droits de l’Homme, tout en sachant très bien que s’ils en avaient le pouvoir ils aboliraient ces institutions et refuseraient ces droits aux autres conformément à la loi islamique ou « charia ».
Le pire des difficultés à venir, c’est aussi l’aveuglement des pouvoirs politiques sur la question écologique de la démographie dans les pays de l’islam en regard des contraintes territoriales et climatiques.
La croissance continue de la population des pays arabes, proche et moyen orient qui est à l'origine de l'augmentation rapide de la demande de nourriture et ne peut pas être satisfaite par l'agriculture locale, vu les contraintes physiques, surtout l'insuffisance de l'eau et les contraintes politico-économiques va inévitablement déboucher sur des conflits locaux et amplifier ceux existant.
La croissance démographique qui explose va contraindre les population Arabes, proche et moyen Orient à des migrations forcées vers l’Europe. Quelques chiffres qui en résument en partie les raisons
La dépendance alimentaire est devenue une barrière du développement économique et social en général. Certains pays, tel le Qatar investissent dans des terres à l’étranger qu’il transforme par ailleurs en arme diplomatique. Il est évident que le financement de l'agriculture par les recettes pétrolières s’avère un fardeau trop lourd, même pour les pays les plus riches.
Quelques rappels : pour les pays qui s’étendent du Maroc au pays du golfe (pays Arabe - moyen orient), avec une superficie totale de près de 12 millions de km², mais avec une très faible superficie de terres arables, en 50 ans la population totale de ces pays a été multipliée par 3,7 passant de 139 millions fin 1960 à 516 millions d’habitants en 2018 (comparable à celle de l’UE, avec 4,4 millions de km², mais une superficie beaucoup plus importante de terres arables). Avec le développement économique, le régime alimentaire s’est occidentalisé, aussi bien en quantité qu’en qualité. Au final, la demande en produits agricoles a été multipliée par 6, celle de produits végétaux pour l’alimentation animale par 8, et celle de produits végétaux pour l’homme par 6. Or la production agricole a été multipliée par un peu moins de 4 en 50 ans dans ces pays.
Tous les pays de cette région du monde présentent des taux d’urbanisation supérieurs à 60 %, à l’exception du Yémen et de l’Egypte, qui en 2015 étaient urbanisés respectivement à hauteur de 35% et de 43% de la population nationale.
De l’Afrique du Nord au moyen Orient, on a 17 villes de plus de 4 millions d’habitants, dont Le Caire 22 millions, Téhéran 15 millions.
On a aussi une population plus jeune que celle de l’UE. 30 % d’un population de moins de 14 ans quand dans l’UE c’est 16 %. La population de 15 à 64 ans est de 65 % comme celle de l’UE, par contre des plus de 65 ans représente 5 % de la population quand elle est de 19 % dans l’UE.
Si 8 pays ont un taux de fécondité inférieur ou égal à celui de la France (2,3 qui est l’un des plus élevé de l’UE), 9 ont un taux de fécondité beaucoup plus élevé, tel l’Irak avec 4,2 enfants par femme.
Malgré une superficie de près de 12 millions de km² les pays arabes et le Moyen-Orient sont des régions où les marges d'extension de la culture pluviale sont inexistantes : le développement de l'irrigation apparaît donc là comme la seule possibilité d'abonder les superficies cultivables, à condition que la ressource en eau soit disponible et si les terres sont aptes à leur mise en culture. Ce qui est loin d’être le cas. Avec l’explosion démographique et la rareté des surfaces agricoles disponibles, on peut imaginer le choix qu’il reste à ces population en croissance démographique constante pour éviter la famine, alors que les plus fortes proportions de terres avec des superficies très importantes et convenables à l'agriculture par rapport à leur superficie totale sont en Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est.
Pour conclure
Si l’on veut éviter de futurs conflits sur fonds religieux, les Pouvoirs politiques doivent cesser de se soumettre à un islam rigoriste par « clientélisme électoral » qui nourrit un communautarisme incompatible avec nos institutions et les lois de la république. Et qui tend parfois, de façon inadmissible, à assimiler la situation des musulmans aujourd’hui en France à celle de la shoah pour les juifs. Il serait par ailleurs urgent que ces mêmes politiques se penchent enfin sur la problématique démographique des pays de l’islam, en regard des contraintes territoriales et climatiques. Si rien n'est fait à terme, cela conduira les populations de ces régions à d'importantes migrations, venant s'ajouter à celles en cours, avec les effets que l'on peut imaginer...
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