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Commentaire de Étirév

sur Exploration critique du néoféminisme contemporain


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Étirév 19 février 2020 13:50

Le féminisme réel semble s’être éteint avec Cléopâtre.

Depuis, et pour résumer, l’ignorance au sujet des droits de la femme est aussi grande du côté des femmes que du côté des hommes. Les femmes revendique des droits qu’elles ne connaissent pas, les hommes, qui ne les connaissent pas davantage les leur refuses avec entêtement, et la science n’a rien eu à faire, jusque-là, dans le débat.

Rappelons que la véritable Histoire de l’humanité nous montre que, peu à peu, les hommes ont envahi le domaine des femmes et les en ont chassées. Mais, une fois établis, en conquérants, sur ce terrain, ils s’y sont maintenus par la force et par la ruse. La femme a été déchue de ses droits.

C’est la force brutale qui a assuré, à l’homme, une position à laquelle il n’avait pas de droits naturels. En agissant ainsi, il violait les lois psychiques et les lois morales, qui en sont la conséquence, il violait le droit.

Mais comme tous les hommes ne sont pas aussi avancés dans l’évolution du mal, comme l’héritage naturel que chacun apporte en naissant lui remet dans l’esprit un germe de vérité, il s’est trouvé, dans tous les temps, des hommes meilleurs que les autres qui ont eu une sorte de honte de cette injustice, qui l’ont comprise, et même, qui ont protesté, quoique cette injustice était établie à leur profit. Tout ce qui restait de droiture, de logique, dans leur esprit, clamait contre cette façon de renverser les choses, leur conscience se révoltait à l’idée d’écraser, dans la femme, ce qu’il y avait de meilleur en eux. Ce sont ces hommes-là qui élevaient la voix pour défendre le droit des femmes. Mais, jetant les yeux autour d’eux et ne rencontrant, partout, que des femmes privées de toute culture sérieuse, et livrées à toutes les futilités du luxe, voyez les Schiappa, les Mila, les Femen, et même M. de Beauvoir, on comprend qu’ils n’aient pas encore reconnu, dans la femme, la Prêtresse et l’Éducatrice de l’avenir. Ils ont demandé, seulement, que la femme soit considérée comme l’égale de l’homme.

L’homme s’étant fait une supériorité factice par l’instruction, était arrivé à se croire véritablement supérieur à la femme. Cette opinion que l’homme avait de lui-même prouvait, cependant, son ignorance, car, s’il avait été en possession de la vraie science il aurait compris qu’elle était sa place dans la Nature.

Ce n’est qu’en appuyant sur des faits scientifiques, que l’on peut arriver à parler à l’esprit des hommes ; c’est ainsi, seulement, qu’on leur fera comprendre que leur intérêt bien entendu est dans l’ordre qui doit résulter d’une organisation sociale basée sur les lois éternelles de la Nature.


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