Ce sont les écolos qui sont aliénés. Les mêmes qui accueillent les diverses publications du GIEC, comme étant les nouvelles évangiles ne sont pas capables et refusent toute légitimité aux publications de l’UNSCEAR. Les deux sont pourtant chargés d’un job similaire, à savoir compiler la meilleure information scientifique disponibles sur le climat pour l’une et les effets des radiations atomiques pour l’autre.
Dissonance cognitive quand le GIEC dit explicitement que sans le nucléaire, on n’y arrivera pas. Dissonance cognitive quand on compare les risques perçus et les risques réels, les millions de morts conséquences de l’utilisation des énergies fossiles comparées à celles du nucléaire civil.
L’Allemagne, a, malgré ses 300 milliards d’investissements dans le nucléaire plus d’émissions de CO2 par habitant que nous et est incapable de supprimer des centrales pilotables du fait du déploiement de renouvelables intermittents et fatals. Elle supprime du nucléaire pour installer du gaz et concrètement ses émissions de CO2 vont monter. L’électronucléaire civil a fait plonger nos émissions de polluants atmosphériques en plus des émissions de CO2. Tous les écolos s’en foutent. Ils fantasment sur les morts que la filière pourrait occasionner.
On leur parle d’empreinte au sol comparée entre une énergie dense et diffuse, qui laisse plus de place à la nature pour la première, bien moins pour l’autre. On leur parle de la quantité de métaux et donc et de mines à ouvrir et de transports pour l’une comme pour l’autre et le fait que les nouveaux renouvelables avec stockage en consomment 100 fois plus en ordre de grandeur. On leur parle du volume de déchets à gérer (considérable pour les renouvelables), mais ils ne jurent que par la radioactivité des déchets nucléaires qui serait ingérable dans la durée.
Impossible de dépassionner le débat, puisque ce n’est pas un débat de choix techniques pour atteindre des objectifs clairs, mais de l’idéologie largement hors sol et pitoyablement documentée.
J’incite toujours à écouter l’audition de Jancovici devant une commission récente, à voir ça et ça par ex. Mais il y aurait tant à dire sur cet échec abyssal de la raison qui consiste à tenir pour acquis que des sources d’énergie sont propres et d’autres sales.
Sales, elles le sont toutes. Sont-ils seulement capables d’écouter autre choses que leurs émotions une minute, pour mettre au défi leur croyance et leur méconnaissance du sujet énergétique ? Je ne crois pas. Faut-il les écouter ? A ce stade, je pense que non, du moins pas plus que les autres.