@samy Levrai
C’est de la rhétorique politicienne, car il est bien évident qu’entre le programme du PCF, celui de LREM, et celui du FN, il y a des différences bien plus considérables qu’entre les démocrates et républicains aux USA ou entre les nuances islamistes iraniennes (le guide suprême n’est du reste pas élu).
Le terme « souverainisme », que vous récusez, est universellement utilisé et figure dans les dictionnaires, alors si vous n’avez pas le courage de votre positionnement, ne briguez pas les suffrages des électeurs. Pour ma part je n’ai rien à « vendre » électoralement.
Comme pour « démocratie » vous jouez sur les mots, si Asselineau qui se dit gaulliste récuse la démocratie représentative, il foule au pied l’héritage. Le peuple de France exerce souverainement ses choix dans les urnes, j’ai toujours vu plus de bulletins -dont le vôtre-
dans le bureau de vote qu’il n’y en a dans la plupart des autres pays, et jamais vu de mitraillette dans l’isoloir !
Prétendre que le peuple russe exerce davantage son pouvoir est un abus de langage, il se satisfait davantage de son gouvernement, ce qui est un autre aspect. Son dirigeant a longuement conservé le pouvoir par un artifice (flip flop président/premier ministre), aucune véritable démocratie n’a rien connu de tel.
Cette focalisation sur les GOPE est démesurée, ce sont des listes d’intentions générales pour coordonner les politiques, si ce n’est la valeur chiffrée du déficit -que nous n’avons du reste quasiment jamais respectée-. Par exemple pour les retraites, il est question d’optimisation et de transparence, cela reste de l’ordre du bon sens. Et les principes des ces orientations sont fixés par le Conseil Européen des chefs d’état et de gouvernement, dont l’UPR ne connait seulement pas l’existence).
Et tout cela n’empêche pas que la part de la dépense publique dans le PIB reste en France de 56%, bien plus que dans les autres pays de l’OCDE et plus encore que le reste du monde.
Par contre je suis d’accord sur le fait que les grands médias ostracisent l’expression des courants hostiles à l’UE, mais vous noterez que la méfiance à l’égard de ces médias est désormais quasiment aussi forte qu’envers les politiciens, si bien que leur « ligne éditoriale » provoque parfois le rejet -on l’a vu en 2005, mais aussi plus récemment sur la limitation à 80 ou l’augmentation de la taxe carbone-. Cela ne justifie rien, j’en conviens, et je souhaiterai également davantage de pluralisme dans l’info, car c’est la « pensée unique » qui engendre par retour de bâton le complotisme.