@Arogavox
Bien évidemment, une synthèse des contributions citoyenne serait « orientée » en fonction de celui ou ceux qui en font l’exercice, comme l’ont été celles du « grand débat » du « vrai débat » et de toute base de proposition. Mais d’autre part, l’absence de synthèse rendrait la masse des milliers de propositions inexploitable et inopérante. Tout comme l’avis personnel pris isolément de chacun des dizaines millions de citoyens.
Donc, pour ceux qui veulent être acteurs de la « chose publique », se réunir par affinité d’opinion et élaborer des propositions à présenter aux suffrages des citoyens est la voie la plus concrètement opérante, et ce n’est pas par hasard que c’est ce que font absolument tous les états démocratiques.
Même pour une « proposition citoyenne » pour un RIC, encore faut-il un quorum de citoyens pour la présenter (ils se regroupent, s’associent, se réunissent,...).
L’existence d’une base de données de propositions spontanées peut servir de vivier, mais il est extraordinairement difficile de connaitre leur « représentativité ».
Dans un mouvement d’opinion sans structure, ce sont rapidement les grandes gueules ou les bons parleurs qui s’érigent en meneurs, sans avoir été adoubés par la base. On a vu dans le mouvement GJ comment les initiateurs ont été tour à tour repoussés ou débordés, d’autres ont émergé, mais sans structure il n’y a pas eu d’aboutissement. Attention aussi à la tentation pour un tel courant de se targuer d’être LE peuple, alors qu’il est, selon votre terme, une brigue.