Que penser de Nietzsche ?
Nietzsche naquit à Lützen en 1844, d’une
ancienne famille de noblesse polonaise. Il étudia à Bonn, puis à Leipzig, et
devint professeur de philologie à l’Université de Bale.
En 1878 sa santé le contraignit à abandonner sa chaire, alors il se mit à
écrire ; cela dura jusqu’en 1889. Il ne dormait plus (ce qui indique
l’action perturbatrice interne du ferment moteur, le poison organique.)
A Turin, en janvier 1889, il subit une terrible crise de folie. Retiré dans son
village et soigné par sa mère, il se plaignait en répétant sur un ton
monotone : Mutter, ich bin dumm, (Mère, je suis bête). On
dirait qu’il avait conscience de sa bestiale dégénérescence.
Il a le front large et fuyant (signe de régression) les sourcils fortement
barrés (signe de prédominance du grand sympathique), l’œil impérieux (signe de
domination brutale qui accompagne toujours les sourcils épais) : la
moustache énorme (ce qui indique la sexualité extrême) son regard a la fixité
visionnaire des fous.
En somme c’était une grande intelligence, qui fut grandement pervertie.
Les hommes comme Nietzsche ne laissent, dans le monde, qu’une impression :
« C’est un misogyne !... » Leur science est néant, leur œuvre on
l’oublie, leur haine seule reste.
La science de Nietzsche n’est, du reste, pas à lui ; sa haine seule lui
appartient. Il est philologue, il étudie les textes antiques et nous les
traduit. C’est un plagiaire des idées lointaines, celles que personne ne
réclame, c’est pour cela qu’il est quelquefois étonnant, il nous rend des idées
féminines qu’il attribue à l’homme supérieur, le suprahumain.
Il nous rend la femme antique et l’appelle : le Maître, pendant qu’il
avilit la femme moderne et la veut esclave. Donc, sa pensée n’y est pas, il
prend des mots dans l’œuvre antique qu’il ne sait pas débrouiller du malentendu
sexuel. C’est la bête qui s’affuble de la robe blanche de la Prêtresse.
Les idées de Nietzsche sur les femmes :
Ce qui est bien à lui c’est sa jalousie de sexe, sa haine de la femme, voici ce
qu’il en dit :
« Se méprendre sur ce problème fondamental de l’homme et de la
femme ; nier leur antagonisme foncier et la nécessité de leur désaccord
éternel, parler peut-être de droits égaux, d’éducation égale, de prétentions et
de devoirs égaux, c’est le signe typique d’une platitude et d’une trivialité
cérébrale sans remède. L’homme qui possède une vraie profondeur d’esprit, une
réelle noblesse d’aspiration, ne peut considérer la femme qu’au point de vue
« oriental », comme une possession, une propriété à clore et à
enfermer, comme une chose prédestinée à servir. Ainsi fît, avec son instinct
supérieur l’Asie, et ainsi firent, à sa suite, les Grecs, ses disciples, et ses
héritiers. » (Mais il ne nous dit pas que c’est alors que l’Asie et
les Grecs tombèrent dans la décadence et l’oubli.)
« Toute femme qui s’annonce comme voulant étudier doit être affligée de
quelque déformation corporelle. »
(On a répondu à cela qu’il y a aux Etats-Unis 179 collèges qui confèrent des
grades, qui délivrent des diplômes, lesquels comptent 25.000 étudiantes et 2.
300 professeurs parmi lesquels se trouvent seulement 577 hommes. Et toute cette
population féminine ne comprend pas une seule femme difforme. - Chiffres à cette
époque)
« Ce qui, chez la femme, inspire le respect, est, assez souvent, la
crainte, c’est son naturel plus près de la nature que celui de l’homme, sa
souplesse vraiment toute féline, sa griffe déchirante, qui fait patte de
velours, l’ingénuité de son égoïsme, son animalité intérieure qu’on ne saurait
apprivoiser, tout ce qu’il y a d’insaisissable, de lointain, de volage dans ses
passions....
« Ce qui, malgré toute la crainte qu’elle inspire, nous fait prendre en
pitié cette chatte dangereuse et séduisante : « la femme » c’est
que nous la voyons plus sujette à souffrir, plus vulnérable, plus exposée aux
séductions de l’amour et à ses désenchantements que n’importe quelle créature.
Crainte et pitié, voilà les sentiments que, jusqu’ici, l’homme apportait à la
femme, prêt à jouir d’elle comme de la tragédie qui déchire, tout en enivrant.
Et quoi donc, tout serait-il fini maintenant ? Et la femme s’efforcerait
elle de rompre son propre charme ?
« Que la femme soit en voie de rétrogradation, que, depuis la
Révolution française, l’influence morale de l’européenne ait diminué, dans la
proportion des droits qu’elle a acquis ; cela peut servir à prouver que le
mouvement d’émancipation qui consiste principalement à lui reconnaître le
« droit au travail » n’est pas si fort en sa faveur qu’on
l’imagine. »
Voici quelques-unes de ses maximes :
« Tout dans la femme est une énigme, et tout dans la femme est une
solution, celle-ci s’appelle enfantement. » (Oui, mais il y a
plusieurs manières de l’entendre).
« L’homme doit être élevé pour la guerre et la femme pour la
consolation du guerrier : toute autre chose est folle. »
« Qu’en ton amour soit ton honneur : D’autre honneur la femme n’en
conçoit guère, mais que ce soit là ton honneur, d’aimer toujours plus que tu
n’es aimée et de ne jamais rester la seconde en amour. »
Ses idées sur les hommes :
Nous allons voir, maintenant, ce qu’il pense des hommes. Là il est
surprenant :
« L’homme est quelque chose qui doit être vaincu. »
« Ce qu’il y a de grand, dans l’homme, c’est qu’il est, non un but,
mais une transition ; ce qu’on peut aimer en lui c’est qu’il est un passage,
un coucher d’astre. »
« Je vous enseigne le supra homme. L’homme est quelque chose qui doit
être dépassé. Qu’avez-vous fait pour surpasser l’homme ? »
« Tous les êtres, jusqu’à présent, ont créé plus haut qu’eux-mêmes, et
vous voudriez être le reflux de ce grand flux et redescendre à l’animal, plutôt
que de surpasser l’homme ? Qu’est le singe, pour l’homme ? Une risée
ou une honte. Ainsi sera l’homme pour le supra homme, une risée ou une honte. »
« Vous voudriez, si possible, et il n’y a pas de possible, supprimer la
souffrance ; et nous ? Nous la voudrions précisément plus grande et
pire qu’elle n’a jamais été ! La discipline de la souffrance, de la grande
souffrance, ne savez- vous donc pas que c’est elle qui jusqu’ici, a créé toutes
les prééminences de l’homme ! »
En effet, combien l’homme a dû souffrir moralement, pour vaincre la femme et
supporter sa victoire, qui lui a valu la haine de celle dont il veut l’amour.
Mais il n’y a pas que des misogynes, il y a aussi des philogynes.
Biologie : origines de la Vie et de l’homme
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