@cettegrenouilleci
Bonjour Gérard,
J’ai seulement cherché à exprimer le point de vue de Karl Marx lui-même. Voici notamment un extrait du Manifeste du Parti Communiste :
"En
outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la
patrie, la nationalité.
Les
ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont
pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu
conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe
dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est
encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du
mot.
Déjà
les démarcations nationales et les antagonismes entre les
peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de
la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché
mondial, l’uniformité de la production industrielle et les
conditions d’existence qu’ils entraînent.
Le
prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore.
Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est
une des premières conditions de son émancipation.
Abolissez
l’exploitation de l’homme par l’homme, et vous abolirez
l’exploitation d’une nation par une autre nation.
Du
jour où tombe l’antagonisme des classes à l’intérieur
de la nation, tombe également l’hostilité des nations
entre elles."
Je maintiens donc que « A terme, les nations disparaîtraient pour se fondre dans une unique humanité. »
Il s’agit bien d’une perspective « à terme » c’est à dire « à long terme ». Nous n’en verrons jamais la réalisation. La perspective plus réaliste pour les décennies à venir est celle d’une révolution mondiale visant à ériger le prolétariat en classe dirigeante de la nation. Il ne s’agit nullement alors de faire disparaître les nations bien au contraire.
"Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu
conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe
dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est
encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du
mot. "
Il est toujours bon de revenir aux sources.
Amitiés.
Jean