Un article toujours et plus que jamais d’actualité :
Échec des vaccins contre les grands tueurs du XXe siècle
En dépit des progrès de la recherche, il reste impossible de trouver un vaccin contre une maladie qui ne provoque pas d’immunité. Un défi à relever. Par le Professeur Didier Raoult Publié le 15/05/2013
[....] De ce fait, il y a extrêmement peu de chances qu’un vaccin arrive à donner une immunité que l’infection naturelle ne peut générer. Il en est de même pour la tuberculose. La forme pulmonaire est souvent une réinfection. Le BCG, qui existe toujours en France et dans les pays francophones, ne protège pas du tout contre la réinfection de la tuberculose, qui est à l’origine de la plupart des pneumonies tuberculeuses. Si ce vaccin qui date de 1921 était évalué aujourd’hui, avec nos critères actuels d’efficacité, il ne passerait pas la barre. Il n’a pas été remplacé par un vaccin plus moderne, car aucun candidat n’a pour l’instant prouvé son efficacité, et, de toute façon, les anciens vaccins ne sont pas réévalués !
[...] Au cours du XXe siècle, la médecine a rapidement mis au point des vaccins contre les infections aiguës que l’on ne présente qu’une seule fois dans la vie, telles que rougeole, oreillons, rubéole et poliomyélite. Idem pour les maladies dont la cause était la sécrétion de toxines comme le tétanos ou la diphtérie. Mais on peut douter de notre capacité scientifique à trouver, à court terme, un vaccin contre une maladie qui ne provoque pas d’immunité. Il existe là un problème de connaissance fondamentale. Le fonctionnement traditionnel des vaccins fondé sur l’immunité étant voué à l’échec.
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