@Yfrancois
c’est bien ce que je pensais, vous appliquez à la lettre l’aphorisme de Bossuet « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences ».
Ceci étant dit, vous me connaissez pas et certainement pas ma position sur le volet économique, parce que ce que vous écrivez ne s’adresse pas à moi.
Le capitalisme se fonde uniquement sur la recherche de l’exploitation de la vie d’autrui à son profit, c’est sa seule « vertu ». Pour cela, la propriété est son outil principal, sinon exclusif où la notion de mérite que vous cité n’est pas centrale, mais accessoire.
Je ne vais pas en écrire plus, j’ai suffisamment publié d’articles pour se faire une première idée de ma position, mais je vous ferai juste remarquer, cher monsieur, que les premiers à se prélasser pendant que les autres trimes pour les servir, sont les capitalistes. Que c’est là leur occupation principale et que le principe de l’argent-dette, tel que vous le comprenez bien mal, de façon totalement biaisé, n’a pas montré ses crocs en 2008, mais avec l’avènement du monarchisme, c’est à dire, il y a quelques milliers d’années déjà. Et que le capitalisme a commencé avec ce même monarchisme.
Si votre crédo éthique est le mérite personnel et bien, posez vous la question de savoir pourquoi vous défendez le principe de l’exploitation du mérite personnel par autrui qu’est le capitalisme ?
Pour ma part, nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs, qu’il ne réclame de droits. C’est cela la base d’une éthique fondé sur le mérite personnel et c’est tout, sauf le capitalisme.