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Accueil du site > Actualités > Société > Rupture de confinement - le choix de la vie

Rupture de confinement - le choix de la vie

Vous avez sûrement lu 1984 d'Orwell dans lequel les opposants à Big Brother étaient reconditionnés par le Ministère de l'Amour pour adhérer à la pensée unique d’Océania. Dans la Stratégie de Choc, Naomi Klein aborde l’abandon de toute opposition lors d’une situation de sidération ou de survie.

Jusqu’au moment où le point de rupture est atteint. Et nous y sommes.

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Sauver des vies

Le Mossad a une technique bien particulière pour châtier un terroriste : il punit ses proches et rase la maison familiale. C’est terrible sur la conscience de celui qui tient le détonateur. Chez les militaires et dans certains pensionnats, au lieu de punir le fautif, on pénalise tous les autres sauf lui. C’est un châtiment indirect beaucoup plus cruel et culpabilisant, comme dans le film « Unthinkable » dans lequel, pour faire parler le terroriste, on torture son enfant.

Dans cette sidération mondiale autour du Covid-19, et peut-être pour lubrifier le principe du confinement, le même procédé est utilisé pour contraindre les citoyens à tout abandonner derrière eux : « Sauver des vies ». Celui qui sort pour courir dans un parc met les autres en danger. Celui qui va faire une randonnée en montagne condamne les faibles par son imprudence. Celui qui s'allonge sur une plage pour faire le plein de vitamines menace un malade à l'autre bout de la ville. La désobéissance fait de ces frondeurs de possibles assassins. C’est de leur faute si d’autres meurent dans les hôpitaux. Celui qui sort pour son plaisir est un délinquant. Et comme sous l’Occupation, toutes les belles-âmes dénoncent les insoumis aux barbouzes.

Les réseaux sociaux, qui sont aussi la caisse de résonance de la bêtise humaine, vont même plus loin. Les hash-tag « je sauve une vie » fleurissent comme les coquelicots au printemps. N’importe qui peut être à égalité avec une infirmière ou un médecin : eux, sur le terrain, l’autre devant Netflix ; eux avec leurs ventilateurs, l'autre avec sa télécommande, mais tous dans le sauvetage. Grâce à leur sacrifice relatif, chacun se donne la main et tous applaudissent. Après les estampilles « je suis ... », « j’ai pas peur », « vous n’aurez pas ma haine » le populaire en 2020 : « je sauve des vies ; je reste chez moi ». La peur a réconcilié tout le monde et a même anobli la couardise.

Interdiction de mourir

La génération des baby-boomers n’a connu que la paix et la prospérité. La guerre, elle l’a faite chez les autres et les crises, elles les a facturées aux plus jeunes. Leur « parenthèse sublime », leur « paradis sans mourir » a mérité son entrée au Panthéon ; gravé dans le marbre avec les régimes spéciaux.

Sous leur patronage, l’âgisme s’est inversé. Avant, la jeunesse était reine et enviée ; aujourd’hui, si tu as moins de cinquante ans, tu as raté ta vie. En Chine, on dit à un octogénaire qu’il a un bel âge pour mourir ; en Occident, on prétend que c'est là que çà commence.

Du coup, le Covid qui a la malice de s'attaquer principalement aux retraités blancs et aux bedonnants avec comorbidités, a mis les État-Majors devant un choix kafkaïen : « sauver les grabataires en laissant mourir l'économie, ou l'inverse ».

La déification de soi

Quand on n'a connu que la paix, quand l’individualisme outrancier a brandi les droits et piétiné les devoirs, chaque vie devient un trésor. Le selfie l’a même consacrée. Avant, la photo de classe nous inscrivait dans la société, comme un élément anonyme de l’ensemble. Aujourd’hui, c’est tout seul que l’on s’affiche au monde. Le patronyme devient une marque de commerce et chaque individu est à égalité avec son voisin sous le mantra : « parce que je le vaux bien ».

Du coup, la mort devient outrancière. « Ah non, c’est pas le moment, revenez plus tard ! » Le droit de vivre le plus longtemps possible est devenu absolu. Chaque vie compte ; l’homme, l’animal, l’insecte, chacun est important et tous doivent être sauvés. Même si la vie en bonne santé va rarement au delà de 65 ans, on exige désormais le droit d'être malade et de mutualiser la charge aux bien-portants. Les baby-boomers ont pris tellement de place qu'ils ont même réussi à convaincre les jeunes générations que sans eux, le monde s'effondrerait. Et les jeunes, élevés dans la honte et la repentance, dépourvus de confiance, vouent une admiration béate pour leurs aînés auxquels ils offrent croisières et retraite dorée, payées à même leur misère. Le « Syndrome de Stockholm » sur les airs des années 80.

Bébé à bord

Dès que les boomers ont passé le cap de la quarantaine, le « principe de précaution » est devenu le ciment de la vie en société. Le danger, le risque, l’insouciance, la liberté, le libre-choix (…) dont ils s'étaient pourtant enivrés jusqu’à la lie : interdits ou rabotés pour les autres, au nom de la sécurité rassurante. Quand on se traîne avec une canne, on aime pas que des jeunes nous frôlent en patins à roulettes. Ça énerve. Donc les patins, au placard !

Entre les associations de défense des malades et des handicapés, toute la société s’est placée sous le joug de la loi du plus faible. Avant, je vous parle des années 60, on disait aux traînards « magnez-vous le train, tout le monde est loin devant ». Aujourd’hui, c’est « arrêtez-tout ! Il y en a deux qui ne suivent pas ! ». Et cela, en Europe comme en Australie, comme aux États-Unis ou au Canada. Quand on parle à un enfant, l'adulte s’agenouille ; avant, il le prenait aux bras ou le gamin levait la tête. Terminé.

Les féministes sont aussi passées par là en tapant sur la virilité comme un ouvrier polonais sur une charpente. Une fois ressortie du hachoir, la belle et ferme viande de bœuf a fini en boulettes. L’homme moderne s’est retourné sur la « femme qui est en lui » et s’est dit « ben si ça peut faire plaisir... ». Bonjour la gentillesse, le consensus, les marches blanches et les bougies. Tous égaux dans la bonté, la tolérance, l'ouverture et l'avilissement.

Donc, quand les dirigeants de ces armées de plâtre se sont retrouvés face à une vague virale à laquelle ils ne s’étaient pas préparés, ils ont regardé les chiffres, constaté qu’ils n’avaient rien en stock et ont dû affronter le choix abominable : « les jeunes et les vaillants » ou « les vieux et les malades ». Bon, la réponse a coulé de source : « il faut sauver des vies, quoi qu'il en coûte ! » et la population s'est agenouillée devant tant de grandeur d’âme. Prince jusque dans la tombe. Une société qui aurait choisi l’économie, la prospérité et l’avenir de ses jeunes sur les mourants aurait mérité le mépris de l’histoire. Éthiquement, insupportable.

Il y a du bois dont on fait les flèches et d’autre pour le charbon. La génération actuelle est pétrie de tendresse et d'amour. Nos soldats sont des assistantes sociales. Nos armes sont des formulaires. Pareil en Europe, pareil au Canada. Excepté aux USA, bien que condamnés par la diaspora des bien-pensants, les Occidentaux se sont confinés tous seuls. Ils ont laissé aux pyromanes le soin d’éteindre l’incendie, ont fermé leurs entreprises, abandonné leur emploi, brûlé leurs économies, enterré l’avenir de leurs enfants et se sont calfeutrés dans leur chambre pour fuir l’effroyable bébé Godzilla.

Un confinement pour rien

Le monde a connu plusieurs pandémies et deux dans ce jubilé. En 1956, l’épidémie de grippe asiatique (H2N2) se répand sur toute la planète et tue plus d’un million de personnes dont de très nombreux adolescents. Pas de vaccin, pas de confinement ; les médecins disaient que ça passerait et c’est passé. Cent mille morts en France, presque une personne sur cinq malade. Mais pas de confinement ni d’urgence sanitaire. Ça a pris deux ans pour avoir un vaccin.

En 1968, même affaire. Grippe de Hong-Kong cette fois ; H3N2. Même chiffrage mortuaire, mais ni confinement, ni urgence sanitaire. Les gens étaient quand même plus forts, moins compassionnels, moins dans la pleurniche. Ils avaient connu la guerre. La mort ne les sidérait pas. Chacun trouvait logique que les parents décèdent avant leurs enfants et que ces derniers vivent mieux que leurs aînés ; que l’inverse était plutôt dégueulasse. Plus aujourd’hui.

Quand les boomers ont pris les commandes, ils ont changé les mentalités. En 2020, le Covid vient encore de Chine, sous la forme d’une grosse grippe, à la différence que son public est ceux qui sont protégés comme le lait sur le feu par l'acharnement thérapeutique, qui fait la fierté de l’Occident. Son talon d’Achille aussi. L’Asie ou l'Afrique, plus jeunes, auraient voulu le faire exprès, ils n’auraient pas trouvé mieux.

Impossible de dire que ça passera. Impossible de comptabiliser les décès en pertes comme on le faisait avec les jeunes en temps de guerre. Le terme pompeux est repris, mais le code a changé. On sait pertinemment que cette épidémie durera deux ans. On sait que le confinement laissera place à une désolation économique plus grande encore que les fosses communes. Mais on est incapable de dépasser le dogme. L'éthique paralyse nos « sachants » et nos décideurs. A tel point que l’on suppose même que nos dirigeants préféreraient le suicide collectif à la trahison de leurs principes. D’ailleurs, ils nous l’expliquent à chaque discours. L’arrêt de l’économie, le confinement général strict, la répression, le traçage de la population, la propagande des chiffres hurlés par mégaphones dans les rues désertes, c’est pour notre bien. Ça va « sauver des vies » et surtout certaines, on l’a bien compris.

Choisir l’avenir

Le confinement permet une chose : réfléchir. On n’a plus la tête dans le guidon. On regarde les nouvelles et on analyse les chiffres. De plus en plus nombreux se rendent compte que l’hécatombe est une imposture et que le problème est l’inadaptation du système de santé face a une population vieillissante et en mauvais état. Dans les vieux pays d’Europe, la pyramide des âges est plutôt inversée. Cela se serait produit de toutes façons, Covid ou pas. Le motton finira par passer le siphon. On ne peut pas prévoir les égouts pour les inondations centennales. On attend le reflux, que tout sèche et on nettoie.

Donc, de plus en plus de gens vont refuser le confinement. Pourquoi obéiraient-ils à des décideurs qui n’ont rien vu venir, qui n’ont rien préparé, qui se sont contredits d’une semaine à l’autre et qui n’ont rien trouvé de mieux que la fuite ? Pourquoi abandonneraient-ils une vie de labeur dans des faillites forcées ? Pourquoi verraient-ils leurs économies fondre dans une hyper-inflation ? Pourquoi accepteraient-ils que leurs enfants soient sacrifiés et lâchés dans un chômage de masse ? Pourquoi permettraient-il qu'un État brusquement totalitaire décide de qui doit sortir, qui doit travailler et où chacun peut aller et pour combien de temps ? Pour « sauver des vies » ? Mais lesquelles ? Celles d’aujourd’hui qui auraient fini demain, ou toutes celles qui se termineront demain à cause des choix d’aujourd’hui ? Combien de millions d’enfants vont crever de faim dans le monde suite à cette crise ? Quel sera l’impact catastrophique de cet arrêt économique sur les autres pays qui n’ont pas de banques centrales pour imprimer de l’argent à gogo ? Que feront ces milliards de gens privés de ressources, à part inciter leurs dirigeants à la guerre ? Est-ce que la raison peut l'emporter sur les violons avant de basculer dans le chaos ?

Pourquoi obéiraient-ils à des gens qui naviguent à vue, qui interdisaient le masque quand il n’y en avait pas et le rendent maintenant obligatoire parce qu’ils en ont trouvés ? Comment supporteraient-ils de se faire verbaliser parce qu’ils vont surfer en hiver ou qu’ils se promènent en montagne ? Comment pourraient-ils croire des spécialistes qui admettent ne rien savoir, mais savent ce qu’il faut faire, chiffres fantaisistes à l’appui ? Comment espérer une sortie de confinement alors que nos tauliers n'ont pas encore reçu les clefs ni ne savent à quoi elles ressemblent ?

La révolte

Hier la menace terroriste ne nous a pas confinés. Nous avons continué nos vies parce que la peur n'écarte pas le danger. Demain, ceux qui auront été infectés bénéficieront d’un certificat d’immunité ; sésame qui leur permettra de sortir de prison. Les autres devront rester dans leur chambre. Pour combien de temps ? Des semaines ? Des mois ? Alors j’imagine très bien qu'ils se révoltent et décident d'enfreindre la prohibition. Ils diront aux « grabataires » de se confiner, de se protéger mais qu'eux reprendront leur vie, avant que tout le monde ne meure guéri. Et s’ils tombent malades, et bien il aura deux issues, comme à la guerre puisque nous y sommes : soit ils survivent, soit ils y restent. Et puisque de toutes façons, il n'y a pas d'autre choix que l'immunité de groupe et que la contagion ne se règle pas comme un mélangeur à eau chaude, il faudra bien y aller. L'examen sera pour tout le monde et le virus sanctionnera. Et ceux qui ne tiennent debout qu'avec des médicaments prendront leur ticket pour Tobrouk.

L’été arrive. Le dé-confinement brutal suivra, comme avec un bouchon de champagne d'une bouteille trop secouée. La vie reprendra, les maires taperont sur la table, les préfets menaceront tout rouge, mais les gens finiront par braver le virus et les sanctions pour retourner à leur vie que l'impéritie des politiques leur aura volée. Et que feront ces derniers ? Ils ordonneront d’arroser à la mitrailleuse la foule désobéissante sur les plages ? Ils incendieront les commerces ? Ils verbaliseront les contrevenants comme on jette des confettis au 14 Juillet ? Ben non. Ce seront plutôt eux qui iront se confiner de peur des représailles. Parce qu'elle était finalement pas trop mal, cette vie d'avant, en comparaison de la dystopie qu'ils nous préparent, avec leurs drones, leur QR codes, leur traçage au smartphone et leur répression à la Robocop pour mieux nous mâter dans notre nouvelle misère, après nous avoir volé nos économies.

Il y aura certes des morts, mais il y aura surtout des vivants et le Covid passera, comme les virus sont toujours passés.

(image : Anne-Christine Poujoulat)


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79 réactions à cet article    


  • BA 11 avril 2020 13:21

    Pour toute la France, l’INSEE centralise le nombre de morts, semaine après semaine, quelle que soit la cause de la mort. L’INSEE vient d’annoncer le résultat pour la semaine 14, qui va du lundi 30 mars 2020 au dimanche 5 avril 2020. « On observe toujours un excès de mortalité qui se renforce à l’échelon national. Sur la semaine 13, nous avions 33 % d’augmentation. Sur la semaine 14, l’excès de mortalité atteint un niveau exceptionnel de + 48 %. »


    Sur la vidéo, c’est à partir de 4 minutes 08 secondes :


    https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=pY5TMXOYzFA



    • redcap 11 avril 2020 21:36

      @BA
      pourquoi un you tube de BFM TV ?
      Il faut donner un bon lien de l’INSEE (j’ai trouvé que sur SantéPubliqueFrance)
      et franchement plus 48% on n’est pas chez Auchan !


    • yfrancois Yfrancois 12 avril 2020 05:57

      @CLOJAC
      Le déni est aussi une option.
      Je dirais plutôt que ceux qui ont affronté les « fléaux » que vous décrivez sont plutôt ceux en queue de cohorte (nés après 60) et les X. Les boomers, c’est 45-60, cloche centrée sur 1952.
      Ensuite, les boomers de France ne sont pas représentatifs de cette vague chanceuse. Il y a le reste de l’Europe et l’Amérique du Nord.
      Quid du passage à l’€ qui vous a tous enrichi.
      https://www.francetvinfo.fr/france/les-baby-boomers-une-generation-de-chanceux_1301151.html
      Mais je connais aussi l’état d’esprit du boomer qui est de prétendre qu’il fait partie d’une génération élue et qu’il a tout eu au mérite, parce que bien meilleurs que les autres et surtout les suivants.
      Il y a une part de vrai. Cette génération a impulsée l’Occident comme aucune autre. Effet cohorte. Et puis, il y avait peu de résistance puisque les anciens étaient morts à la guerre et leur avait laissé le flambeau. Cette génération est arrivée sur un terrain vierge avec des pays d’arrière boutique à exploiter et défricher.
      Après 50 ans d’activité, le monde d’aujourd’hui est leur création.
      Je comprends que les jeunes n’en veuillent pas.
      Et si ces jeunes sont « mondialistes », c’est pour plusieurs raisons dont la première : Internet et sa devise : « le monde est un village », ou plutôt, et merci aux progressistes : « un bidon-ville global ».


    • yfrancois Yfrancois 12 avril 2020 09:58

      @CLOJAC
      Les boomers ont exercé le pouvoir à partir de Chirac ; avant, les présidents élus travaillaient pour eux parce qu’ils étaient élus par eux. Les boomers étaient actifs, aux manettes des syndicats, des usines, des entreprises, de la fonction publique. Ils avaient tout noyauté. De Gaulle savait que la partie était perdue, Pompidou et consort ont tout donné ou tout permis, les avantages, les régimes... Depuis 1981, l’Assemblée Nationale compte une majorité de boomers [Louis Chauvel]

      . Depuis 2012, elle compte 90% de boomers !

      Les « trente glorieuses » ont été une occasion exceptionnelle pour la jeunesse qui en a profité, jusqu’en 75. Ceux qui étaient nés après le baby-boom (donc, après 1960) l’ont eu mauvaise. X, Y, Z.... Ceux nés avant ont bénéficié d’un effet ascenseur unique dans l’histoire (les « treize heureuses »).

      Après une croissance soutenue de trois décennies, les boomers sont entrés dans une vie active où la crise pétrolière à fait chuter les prix de l’immobilier (conséquence de hauts taux d’intérêt). On pouvait acheter un 3 pièces dans les Yvelines pour 100k€ (actuels) [Sabrina Tricaud]. Ils ont pu se constituer un patrimoine considérable avec la baisse des taux et que le passage à l’€ a consacré. Le niveau de vie des retraités est actuellement de 3 points supérieur à celui des actifs [Conseil d’Orientation des Retraites].

      Mais le pays où les baby-boomers ont écrasé bien largement les plus jeunes générations a été les USA (et le Canada par effet de proximité). Cela frise même l’indécence. La crise des subprime a été réglée en mutualisant les pertes sur les plus jeunes et en garantissant les fonds de pension des boomers.

      Le devise de Bill Gates (un autre boomer, 1955) a été « le monde est une petite planète » et on voyait le papillon de la marque posé sur la Terre. Il s’est peut-être inspiré de Luhan comme plus tard Jobs s’est inspiré de Asimov (1920) pour son iPod. Vous voulez que l’on parle de Jules Verne aussi pour les analogies ?

      Et en ces temps de confinement, un peu de lecture pour vous instruire également :


      (ps : je ne suis pas à la FI, le tutoiement d’emblée, je le leur laisse)

    • Roubachoff 13 avril 2020 02:29

      @Yfrancois
      Sur le fond du problème, votre texte est bon. Votre obsession des boomers, en revanche, est lamentable. Du coup, innocence totale du capitalisme, du néo-libéralisme et du néo-conservatisme. L’ennemi, c’est un pauvre type, ou une pauvre femme, qui est né entre 1945 et 1960. Dans le même panier la caissière de supermarché et le patron de multinationale. Au fond de la même poubelle le politicard véreux et l’égoutier qui crève à soixante ans. Vous savez ce que ça prouve ?
      Que vous êtes un crétin.
       


    • Roubachoff 13 avril 2020 02:54

      @Roubachoff
      Désolé d’être aussi direct, mais vous insultez une génération entière sans distinction, ce qui est le fondement de toute pensée raciste. Franchement, vous croyez que nous avons besoin de ça en ce moment ? Ceux qui dévastent la France, ce sont des quadragénaires, et pas du tout pour les raisons que vous avancez. Né en 1956, je suis le premier à m’insurger qu’on détruise le monde sous prétexte de le sauver, et je choque bien des gens en disant que s’il fallait un jour choisir, ce qu’au diable ne plaise, il faudrait sans hésiter privilégier la jeunesse et la vie. Ce que vous ne comprenez pas, c’est que Macron et sa bande condamnent tout le monde pour accélérer l’avènement d’une société archaïque où renaîtra le bon vieux capitalisme criminel des origines. Alors, considérant que vous avez du talent et des neurones, filez purger votre Oedipe, ou je ne sais quelle autre névrose, et revenez au combat avec autre chose qu’un fusil à tirer dans les coins. 


    • babelouest babelouest 13 avril 2020 08:47

      @Roubachoff
      Né en 1948, j’ai assisté avec effarement à l’arrivée de ceux, plus jeunes, qui n’avaient pas connu la frugalité qui fut longtemps le lot de l’immédiat après-guerre. Cette période où les voitures étaient plus rares qu’avant-guerre, où il y avait un téléphone par village, et où la solidarité était encore la règle parce que c’était tout simplement indispensable. Oui, je suis né à la campagne, loin des usines qui étaient encore un autre défi.
      .
      Réussissant à me hisser jusqu’à l’université, j’avais vite connu les « suivants » bien plus arrogants, plus insensibles sauf à l’argent. La génération-catastrophe, c’est à mon avis, et pour ce que j’en ai vécu, celle qui jeta ses premiers cris vers 1955-1960. Comme par hasard, bien placé pour le savoir, c’est en 1985 qu’intervint une certaine bascule financière, qui allait peu à peu conditionner tout le reste. La fin d’une solidarité hexagonale des banques, remplacée par un chacun-pour-soi mondial.
      .
      1985, c’est justement à peu près le moment où ceux de 1960 arrivaient sur le marché du travail, et fiers de leur nouveauté voulaient imposer les nouvelles règles « américaines ». 1985, c’est aussi l’ère des premiers ordinateurs « individuels ». « 1985 » ? Aurais-je dû dire « 1984 » ? La concordance a quelque chose de monstrueux.


    • JC_Lavau JC_Lavau 13 avril 2020 09:22

      @Yfrancois. Tiens ? Comme c’est chouette, la désignation des boucs émissaires parce qu’ils sont nés. Rien de plus chouette pour exciter encore une guerre civile de plus...


    • Roubachoff 14 avril 2020 21:32

      @babelouest
      Promis, je vous réponds dès que j’aurai compris votre discours abscons. 


    • Aimable 11 avril 2020 13:51

      Votre article est un péché de jeunesse , mais a votre tour la jeunesse vous poussera dans la tombe , ainsi va la vie .


      • yfrancois Yfrancois 11 avril 2020 14:01

        @Aimable
        Je suis proche de la soixantaine et j’ai fait mon temps. Place aux jeunes ; qu’ils puissent vivre à leur tour la vie que j’ai eu la chance de vivre. C’est tout ce que je leur souhaite.


      • Aimable 11 avril 2020 14:11

        @Yfrancois
        Si vous voulez partir c’est votre choix , mais ne poussez pas les plus jeunes a pousser les plus vieux dans la tombe parce que votre article dans ces conditions est bien un appel au meurtre .


      • yfrancois Yfrancois 11 avril 2020 14:25

        @Aimable
        C’est un appel à rien du tout ; c’est un avis que cette chape de plomb ne tiendra pas. Ça va sauter. Comme pour les épidémies de grippe par le passé, les vieux et les fragiles se tenaient à l’écart, en attendant le vaccin. Ceux qui poussent la France dans la tombe, ce ne sont pas les jeunes.


      • François Vesin François Vesin 11 avril 2020 15:16

        @Yfrancois
        « Ceux qui poussent la France dans la tombe, ce ne sont pas les jeunes. »
        .
        Bravo et merci pour votre article lumineux !
        Personne aujourd’hui ne pourra plus dire « je ne savais pas » 
        Personne ne pourra plus croire celles et ceux qui ont collaboré
        à tous les niveaux de notre société politiciens, hauts fonctionnaires
        experts de tous ordres, préfets, policiers, etc.  à sa destruction.
        Il faut très vite tirer un trait sur eux et reconstruire sans eux. 


      • xana 11 avril 2020 18:09

        @Aimable
        Et confiner de force des gens innocents à cause de la panique et de la désorganisation, ce n’est pas un appel au meurtre ?
        Aux armes, ceux qui en ont. A bas le régime macron !


      • yfrancois Yfrancois 12 avril 2020 11:27

        @San Jose
        Vous n’avez pas compris le sens de l’article ni mon propos. La cohorte qui tire la couverture à elle enrhume ceux qu’elle découvrent. Ce que je dis : pas toujours les mêmes. Quand on est invité dans un banquet, on ne se précipite pas sur le buffet pour tout rafler et le monopoliser ; on ne s’empiffre pas et on laisse sa place. Les autres aussi ont faim.


      • foufouille foufouille 12 avril 2020 13:14

        @San Jose

        Ben ouais à la douche, les vieux

         smiley


      • foufouille foufouille 12 avril 2020 19:26

        @San Jose

        La douche est mieux car il suffira de faire du méthane pour cabanon et ton Ulm.

        Et il faut beaucoup d’eau.


      • chantecler chantecler 13 avril 2020 06:21

        @Yfrancois
        Effectivement vous faites un contresens absolu .
        Vous vous en prenez globalement aux « boomers ».
        Alors que les coupables sont de la génération néolibéralisme, mondialisation .
        Vous parlez du prix de l’immobilier devenu inabordable .
        Je vous rappelle qu’en Europe c’est au temps de M. Thatcher , chantre du néolibéralisme , au RU , que les prix de l’immobilier ont basculé .
        Ce qui a convaincu toute une upper classe gagnante , des bienfaits de la potion néolibérale .
        Mais au RU il y a eu pas mal de résistance , parfois sanglante , au bouleversements induits par ce tournant du capitalisme .
        Dans notre pays , en ce qui concerne la GB , nous avons vu nombre de Britishs , gagnants sur la démultiplication des prix des logements ou fuyants la violence de ce type de société qui sont venus s’installer en France où l’immobilier est resté longtemps abordable .
        Puis à notre tour d’être pris dans la vague néolibérale .
        Avec ses opportunistes et des gens qui ont vus leurs conditions de vie se détériorer ;chômage , endettement ...
        Aujourd’hui , nous sommes en plein dedans et ce gouvernement n’a fait que tenter de parachever la « révolution »néolibérale .
        Constatez les destructions qualitatives et quantitatives et observez qui sont ces représentants politiques à l’exécutif et à l’Assemblée nationale :
        Vos « boomers » ?
        nenni  !
        Vos jeunes , ceux que vous soutenez tant , devenus parfaitement individualistes , opportunistes, et « libéraux » .


      • babelouest babelouest 13 avril 2020 08:50

        @Yfrancois
        Le vaccin ? Ce machin qui tue plus qu’il ne protège ? Il faudrait être fou pour espérer quelque chose de ce côté.


      • Dr Destouches Dr Destouches 11 avril 2020 14:26

        Gérard Delepine, CHIRURGIEN ET STATISTICIEN :

        Regardons la mortalité des pays imposant le confinement généralisé
        Au 5 avril 2020, les pays subissant le confinement généralisé du peuple sont ceux dont les populations souffrent d’une mortalité maximale. Ils atteignent malheureusement le record mondial de décès :
        256/1000000 en Espagne (11744 morts)
        254/1000000 en Italie (15362 morts),
        116/1000000 en France (7546 morts),
        111/1000000 en Belgique (1283 morts).
        A l’opposé, ceux qui ont appliqué les mesures classiques de confinement sélectif et de port généralisé de masques sont ceux qui ont protégé efficacement leurs populations :
        Mortalité de 17/100000 en Allemagne (1342 morts),
        21/1000000 en Autriche (186 morts),
        15/1000000 en Suède (373 morts),
        3/1000000 en Norvège (50 morts).
        Les résultats avérés démontrent donc que l’enfermement généralisé aveugle représente la plus inefficace des mesures de prévention de la mortalité anti covid19, avec une mortalité moyenne 5 à 10 fois plus élevée que le confinement sélectif.
        IL EST URGENT DE LEVER LE CONFINEMENT GENERALISE ET DE LE REMPLACER PAR LES MESURES DE CONFINEMENT CIBLE AUX MALADES ET CONTACTS ET DE GENERALISER LE PORT DU MASQUE JUSQU’EXTINCTION DE L’EPIDEMIE


        • yfrancois Yfrancois 11 avril 2020 14:49

          @Dr Destouches Merci. Et cela aurait dû être fait dès le début ne serait-ce qu’en observant les maigres résultats de l’Italie et le succès de Taiwan et de la Corée. Tester, isoler, soigner et protéger les personnes à risque en les confinant ou en les planquant dans les caves comme on le faisait durant la guerre. L’économie, c’est le sang dans les veines d’une société. Le gouvernement vient de saigner la France aux quatre veines. On va être sous perfusion de la BCE combien de temps ? Quel avenir pour nos jeunes ? Macron a détruit 5 ans de croissance en un mois. Avec un commandant pareil, pas besoin de récifs.


        • fraxi fraxi 11 avril 2020 16:38

          @Dr Destouches
          Sans oublier les consèquences délétères du confinement « aveugle », à savoir stress, sédentarité, violences familiales, suicides....


        • Marie 11 avril 2020 20:31

          Merci @Dr Destouches pour la précision de vos chiffres, en perspective aux quotas de populations. Pour autant, il faut replacer ces morts dans la réalité de leurs contextes respectifs. Les pays scandinaves ont une hygiène de vie très saine. On y voit peu de personnes en surpoids ou encore affublées de maladies lourdes. Pour exemple les maladies cardiovasculaires tuent bien davantage que le Covid-19, notamment en France, sans que cela n’émeuve ni gouvernement ni responsable politique ! Quelques chiffres officiels donnent un aperçu des morts dont personne n’a rien à faire et dont personne ne parle jamais : 

          https://www.fedecardio.org/La-Federation-Francaise-de-Cardiologie/Presse/coeur-des-francais%C2%A0-attention-danger

          https://www.who.int/cardiovascular_diseases/about_cvd/fr/

          Aussi, ces dispositions de confinement, de contrôles multiples et cette volonté de créer, de gonfler une peur tenace dans l’esprit de tous, ne sont que la préparation en ordre guerrier de la perte de nos libertés et ce, à travers le monde entier. Il s’agit de tester nos résistances pour cette dictature qui ne dit pas son nom, une dictature larvée qui avance, sans jeu de mot, masquée, afin de nous dépouiller de nos bonheurs simples, nos libertés, nos projets, nos espoirs et bien entendu de notre argent. J’attends la suite, quand ces mêmes gouvernements vont nous annoncer qu’ils nous réclament d’énormes efforts pour rembourser les banques, pour une nouvelle dette aux intérêts exorbitants (et préfabriqués). J’atttends surtout les lois coercitives qui battent déjà le pavé. Je vois déjà les lois qui abattront tous les acquis chèrement gagnés, partout dans le monde, entre les années 1900 et 1970, au prix de nombreuses guerres, de millions de morts, de vies ravagées et de laissés pour compte !


        • babelouest babelouest 13 avril 2020 09:01

          @Yfrancois
          Taïwan ? Le frère de mon gendre y habite. Il faut voir à quel point c’est différent d’ici. Chacun y met un masque, c’est presque culturel ; en revanche on vit forcément dans la rue, parce que le taïwanais, comme d’autres habitants du sud-est asiatique, se nourrit des petits étals présents partout, et ne cuisine pas chez lui : il n’y aurait d’ailleurs pas la place. En revanche il y règne une discipline culturelle peu commune par ici, ce n’est pas la femme (taiwanaise d’origine) de ce frère qui pourrait contredire. Elle est infirmière.
          .
          Nous sommes des Européens de l’Ouest, eux sont si loin que c’est vraiment différent. Bien plus qu’en Roumanie, en Bulgarie ou en Macédoine, qui sont pourtant différents quoique toujours en Europe. Quant aux pays baltes, c’est un autre monde.


        • Gabriel Gabriel 11 avril 2020 15:21

          Ne croyez pas que le fait d’être confiné quelques semaines, voir quelques mois, réglera le problème. Ce virus et bien d’autres arriveront et muteront sans cesse. Cela n’est que le résultat de nos activités industrielles et de nos modes de vie qui sont en grande partie responsables des dérèglements écologiques et climatiques. Alors voulez vous passer votre vie confinée ? Préférez vous mourir libre ou vivre enfermé ? Pour l’instant, ce confinement est une vaste blague qui permet de masquer les erreurs de nos dirigeants, de donner blanc-seing à une politique répressive, dictatoriale et destructive des libertés fondamentales. J’espère que cette épreuve aura enfin ouvert les yeux et les esprits des citoyens et, qu’ils seront agir en conséquence.


          • JC_Lavau JC_Lavau 11 avril 2020 15:56

            @Gabriel. Ah ? Tu as connu un climat « réglé » ? Raconte !


          • Aimable 11 avril 2020 16:16

            @Gabriel
            La liberté telle que vous la concevez , vous enfermera elle aussi .


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 11:58

            @Gabriel On est seulement moins libre de continuer à détruire la planète et de poursuivre notre vie débile sans direction,....


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 avril 2020 16:29

            Place aux jeunes, aux soignants, aux médecins,...c’est la véritable raison du confinement. On fait dans le compassionnel pour les personnes âgées mais en réalité les politiques s’en battent les c... Voir débat sur les retraites.... 100 médecins morts du Covid en Italie, rien que pour ces jeunes envoyés au combat j’accepte pleinement le confinement. certes, cela aura un coût pour l’économie, mais j’entends par ailleurs des jeunes qui se plaignent du monde à la sauce néo-libérale que nous leur avons légué. Pas simple,...mais d’accord sur le fait que les grabataires ne doivent pas peser sur les jeunes selon une éthique judéo-chrétienne : Parents honoreras. Et quand ce sont des Taties Danielle ou d’anciens combattants revendicatifs ? La vieillesse n’excuse pas. 


            • devphil30 devphil30 11 avril 2020 16:33

              Très bel article et superbe réflexion qui reflète bien ma pensée


              • Nicolas Cavaliere Luigi Cavaliere 11 avril 2020 18:31

                @devphil30

                +1.

                Ne pas oublier l’autre article « Drôle de guerre ».

                Bravo à l’auteur. Merci de faire entendre votre voix.


              • devphil30 devphil30 13 avril 2020 09:48

                @Luigi Cavaliere

                Merci à toi Schtroumpf grognon


              • Hervé Hum Hervé Hum 11 avril 2020 18:49

                comme le dit devphil30, très bel article, je n’en pense pas moins.

                Sauf sur un point essentiel, le fait que le confinement ne détruit en rien l’économie, car à ce que je sache et comme vous le remarquez, ce sont surtout les vieux, les grabataires qui sont touchés et c’est très bien ainsi. Mais cela veut dire que, contrairement à une guerre avec des bombes qui tue d’abord les jeunes, les entreprises ne sont pas détruites, ni les travailleurs.

                Le problème n’est donc pas la faillite de l’économie, mais la faillite d’une forme de comptabilité de l’économie et plus particulièrement, du système capitaliste fondé sur la propriété de l’outil de production. S’il y aura des millions de chômeurs et des millions de gens qui auront faim, c’est uniquement en raison de ce système fondé sur la propriété et seulement sur lui.

                C’est le drame et la force de ceux qui nous gouvernent, le fait que votre réflexion si juste ici, risque d’être totalement biaisé et fausse dès lors où on aborde le volet purement économique et sa composante monétaire. Je dis risque, parce que ne connaissant pas votre propre position, je ne peux que parler au conditionnel, même si ce que vous écrivez sur le dogme de la croissance me fait craindre que vous soyez vous même bien conditionné sur le sujet.

                Bref comme l’écrivait Bossuet « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences ». Je n’écris pas cela spécialement pour vous, car encore une fois je ne connais pas votre position, mais sur la majorité de ceux là même qui affirment vouloir un autre monde avec d’autres règles, mais en gardant le même dogme de la propriété. Ce qui est physiquement impossible, sauf dans le monde imaginaire.


                • yfrancois Yfrancois 12 avril 2020 06:40

                  @Hervé Hum
                  Vous êtes peut-être collectiviste mais moi, je ne le suis pas. J’ai pas l’âge de changer le monde et j’ai assez voyagé pour comprendre que des milliards de gens veulent autant et même moins que ceux qui sont dans un confort qui leur permet de rêver à un monde plus égalitaire. La majorité des gens s’en foutent. Ils veulent de l’argent parce que c’est la liberté ; la misère est une prison.
                  Et c’est pas juste dans la tête, allez faire un tour dans les pays pauvres. D’abord, vous pouvez le faire parce que vous avez la liberté de le faire, parce que vous avez l’argent. Les pauvres non.
                  Le système capitaliste est de mon point de vue vertueux parce qu’il se base sur la richesse, même si elle est mal distribuée. Le système monétaire actuel est mauvais parce qu’il se base sur la consommation. C’est malheureusement celui-là qui est en vigueur partout. Spéculation et consommation de ressources pour assurer une croissance qui alimente la machine financière. Il n’y a pas production de richesse, ou très peu globalement (le transfert des industries de l’Occident à l’Asie a enrichi l’Asie et appauvri l’Occident, en terme de richesse, mais pas sur le plan fiduciaire avec des monnaies fortes qui lui permet de consommer).
                  La crise que nous allons vivre viendra de l’arrêt de la machine financière qui ne tourne qu’à la consommation. Il n’y a pas de destruction de richesse mais perte de valeur. Mais le résultat est le même. Nous sommes tous assujettis aux mêmes règles. On ne transforme pas une voiture thermique en électrique en changeant sa batterie.
                  Je ne suis pas spécialiste mais casser ce système, pour le remplacer par le « revenu citoyen » comme va le faire l’Espagne et que préconisent la gauche et les communistes, ca a déjà été tenté. C’est générateur de conflits.
                  Revenir à un système plus capitaliste et moins spéculatif, pourquoi pas, mais l’Occident sera perdant puisqu’il n’a plus d’industrie, plus de richesse, tout est spéculatif. Il faut qu’il rapatrie ses richesses, ses industries, investisse sur l’éducation, forme des cerveaux plutôt que d’importer des consommateurs (...)
                  C’est pas dans la mentalité progressiste.
                  Les chômeurs et les confinés partagent le même désœuvrement. Certains s’en accommodent mais pas la majorité. Le salaire fixe peut satisfaire ceux qui gagneraient moins mais brime ceux qui pourraient gagner plus. C’est toujours plus facile d’être devant Netflix et de jouer avec ses enfants en attendant que le repas soit livré et payé à même un revenu universel, pendant que d’autres triment pour cultiver les légumes, faire le repas et le livrer à vélo. Sauf que je ne vois pas de différence entre lui et l’aristocrate de l’époque qui vivait aux crochets de roturiers. Qu’on ne me dise pas que c’est égalitaire.
                  « There is no such thing as a free lunch »

                  Le système de l’argent-dette a montré ses crocs en 2008 et peut nous avaler en 2020. J’ai peur que ce soit trop tard, surtout si enfermés, nous laissons les manettes sans surveillance. Mais il faut aussi savoir quoi lui opposer et c’est un autre sujet pour lequel je n’ai que des opinions de comptoir.


                • Hervé Hum Hervé Hum 12 avril 2020 16:01

                  @Yfrancois

                  c’est bien ce que je pensais, vous appliquez à la lettre l’aphorisme de Bossuet « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences ».

                  Ceci étant dit, vous me connaissez pas et certainement pas ma position sur le volet économique, parce que ce que vous écrivez ne s’adresse pas à moi.

                  Le capitalisme se fonde uniquement sur la recherche de l’exploitation de la vie d’autrui à son profit, c’est sa seule « vertu ». Pour cela, la propriété est son outil principal, sinon exclusif où la notion de mérite que vous cité n’est pas centrale, mais accessoire. 

                  Je ne vais pas en écrire plus, j’ai suffisamment publié d’articles pour se faire une première idée de ma position, mais je vous ferai juste remarquer, cher monsieur, que les premiers à se prélasser pendant que les autres trimes pour les servir, sont les capitalistes. Que c’est là leur occupation principale et que le principe de l’argent-dette, tel que vous le comprenez bien mal, de façon totalement biaisé, n’a pas montré ses crocs en 2008, mais avec l’avènement du monarchisme, c’est à dire, il y a quelques milliers d’années déjà. Et que le capitalisme a commencé avec ce même monarchisme.

                  Si votre crédo éthique est le mérite personnel et bien, posez vous la question de savoir pourquoi vous défendez le principe de l’exploitation du mérite personnel par autrui qu’est le capitalisme ?

                  Pour ma part, nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs, qu’il ne réclame de droits. C’est cela la base d’une éthique fondé sur le mérite personnel et c’est tout, sauf le capitalisme.


                • babelouest babelouest 13 avril 2020 09:10

                  @Hervé Hum
                  « le confinement ne détruit en rien l’économie »  : sur ce point je ne saurais être d’accord. Les grands groupes ne risquent rien. En revanche le tissu de base, les entreprises petites et moyennes, sera durement touché. Il risque de se produire une concentration en direction des groupes, qui pourront racheter à vil prix brevets et personnel très qualifié. C’est bien la pire des choses qui puisse arriver.


                • devphil30 devphil30 13 avril 2020 09:54

                  @babelouest

                  Le confinement préserve partiellement l’économie par une mise à l’arrêt des entreprises et un soutien social.

                  Par contre lors du prochain futur lointain déconfinement que va t’il se passer pour l’industrie du tourisme , de l’hostellerie , du transport dans le monde ?

                  Si j’ai bien compris et cela parait logique , on garde les frontières fermées du moins pour la France jusqu’en Septembre donc pas de touristes dans la première destination mondiale des touristes et la plus grosse part des recettes en terme de devises.

                  Voilà un pan important qui va finir très mal donc cela impacte les saisonniers , les CDD et CDI par des licenciements.

                  Donc baisse de revenus et de consommation pour un certain nombre de personnes qui va ensuite se répercuter sur d’autres activités etc .....

                  Ce sont les prémisses d’une récession ou du moins d’un grand trou d’air pour 2020 pour un peu que l’on reprenne de la quarantaine dissuasive en Automne et là c’est le moral global des personnes qui va se retrouver au plus bas sans envie de partir loin à l’étranger par peur.


                • In Bruges In Bruges 11 avril 2020 19:24

                  @ l’auteur,

                  Je souscris à 100% à la maxime de votre pict... ( et comment faire autrement ?)

                  Je ne souscris pas à la deuxième partie de votre article ni à sa conclusion, version sanitaire du « laisser faire, laisser passer » des doctrines économiques libérales des années 60.

                  En revanche, le premier quart de votre article m’intéresse ( « sauver des vies »), dans votre parallèle pertinent avec les terrorisme islamiste en France et en Europe ces 5 dernières années.

                  Si le parallèle fait sens , il ne doit cependant laisser de nos inquiéter, si on l’applique, une fois sorti de ce bazar, au Covid19.

                  Car sur le terrorisme islamiste , qu’a-t-on vu ?

                  Le gros bouffon sudoripare et la mairesse du Paris au vélib bras dessus, bras dessous, pour dire ( je cite) :

                  « plus rien ne sera comme avant »...

                  Eh ben si...

                  Nice et des 95 morts a succédé au 13 novembre, des attentats de « signaux faibles » ( comprenez « 3/4 égorgés par-ci par là, c’est rien, ca reste acceptable », ou encore« des fous, mon pauvre monsieur, que voulez-vous, il y en a partout »).

                  Bref, rien n’a changé, précisément.

                  Nous seulement le CAC 40 n’a pas bronché, les politichiens non plus, mais surtout le discours reste à « padamalgame ».

                  Tous ces gens morts pour rien...

                  De même que, après nous avoir cassé les c... pendant 10 ans avec la vitesse et la sécurité routière, on vient d’avoir en France en un mois deux fois et demi plus de morts de Covid (la « grippette » de Dugué le bouffon) que de mortalité routière sur un an ( 3800 morts sur les routes en 2019 versus 10.500 morts covid en un mois).

                  Ca ne vous interpelle pas au niveau des « politiques publiques » ? ? ( ou ce qui en tient lieu.

                  On tirera un jour la leçon de ces bouffonades ?

                  Et tous ces millions de gens à qui on dit « arrêtez de fumer, vous allez mourir ce qui est vrai-, arrêtez de manger du sel, de boire du vin, etc.. » et qui meurent comme des chiens du Covid à plat ventre en réa à 40 ans...

                  Tout ça pour ca...

                  Voyez, moi, c’est ça qui me pose question, dans le genre plantage global des politiques publiques...

                  Pas le déconfinement, qui est l’écume des choses, dans l’échelle de Richter du plantage global de l’Etat ;

                  A part ça, oui, c’était mieux avant...


                  • Parrhesia Parrhesia 30 avril 2020 10:25

                    @In Bruges
                    Bonjour In Bruges,
                    Je vous cite : >>> version sanitaire du « laisser faire, laisser passer » des doctrines économiques libérales des années 60. <<<

                    Pour mémoire, en ce qui concerne la France, la référence aux années soixante implique une politique socio-économique gaulliste intermédiaire entre le dirigisme et le libéralisme.
                    C’est cette politique que je qualifie en général de « capitalisme régulé ». Elle caractérise l’action socio-économique du général de Gaulle.
                    Il est avéré que les doctrines économiques libérales n’avaient pas la bonne odeur en France, ou, du moins à l’Élysée de l’époque.
                    C’est également la conduite de cette politique gaulliste intermédiaire qui a généré les dix glorieuses françaises, car en France nous n’en avons eu que dix ; mais ces dix là ont assuré la prospérité du pays et de ses habitants pour les vingt années qui suivirent.

                    Avant, globalement et jusqu’en 1958 (sauf quelques parenthèses d’inspiration gaulliste et communistes nationalisations...), l’incurie socialo car je répugne à utiliser le qualificatif de socialistes en ce qui concerne les gens de la rue de Solférino  au terme de laquelle les Français n’avaient ni travail, ni logement ! Un petit effort de mémoire serait le bien venu pour les survivants de la génération d’avant guerre qui ont vécu ces événements !
                    Après, soit à partir de 1969, reprise en main de nos « élites politiques » par la poussée mondialiste, ou poussée actuellement victorieuse du capitalisme financiarisé, si bien représenté par ce que les Le Pen ont surnommé l’UMPS !
                    Cette bulle politicienne devenue au fil du temps aussi incompétente que socialement pernicieuse, acquise directement ou indirectement au mondialisme, a globalement mis trente ans pour annihiler complétement les acquis de la décennie de Gaulle, et vingt ans de plus pour finaliser la ruine de la France !
                    Cette phase s’est terminé par l’avènement de la triade Sarkozy/Hollande/Macron dont il est maintenant à craindre que le pays ne se relève pas !!!

                    Ceci est le calendrier vérifiable de nos heurs et malheurs de survivants des Français d’avant guerre !!!

                    Et nous en somme là !!!

                    Néanmoins, bon courage, In Bruges.


                  • izarn izarn 11 avril 2020 20:17

                    Ecoutez, non, un vaccin contre un virus...Arretez vos conneries...Surtout en 1956.

                    Ca marche à pile ou face, c’est surtout la propagande de Big Pharma.

                    Un virus c’est pas une bactérie, un bacille...

                    L’attaque est totalement différente. Le virus s’attaque à un code génétique, la bactérie s’attaque à une cellule affaiblie.

                    Alors un vaccin contre le covid19 ?

                     smiley

                    Non, vous êtes si con pour croire à ces insanités ?

                    Le vaccin contre le H1N1 c’était de l’arnaque, démontrée par les médecins argentins à l’époque...

                    Je veux bien croire que « in vitro » ça peut marcher...

                    Mais justement « in vivo » : Couic !

                    C’est justement le procès débile qu’on fait à Raoult.

                    Chez lui ; « in vivo » ça marche, mais on déclare que c’est de l « in vitro »

                    A fou ! Au fou !

                    Ce qu’il dit dans sa dernière vidéo.

                    Ils sont tellement nuls, ou tellement conscients de leur force médiatique, qu’ils arrivent à faire croire n’importe quoi. Profit : Big Pharma et Wall Street.

                    Alors le confinement, pour une léthalité calculée par l’IHU de Marseille de 0,5% soit inférieur à une grippe saisonnière c’est à dire 0,55% pour l’an dernier ?

                    On est chez les dingues...

                    Vous êtes tous des tarés lobotomisés.

                    Je prépare mon bateau pour le tour du monde ; je vous laisse dans votre merde cérébrale. En mer pas de covid, mais surtout pas de cons...

                    Comme dit Audiard ; ça repose !


                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 avril 2020 20:24

                      @izarn

                      Envie d’une vahiné après une longue traversée ? Raerae .com


                    • yfrancois Yfrancois 12 avril 2020 05:37

                      @izarn
                      On est bien d’accord ; d’ailleurs, si j’espère ce dé-confinement spontané, ça serait justement sur la prise de conscience du peuple BFM-20H, qu’on les mène en bateau et que maintenant, ça suffit.
                      Je pense qu’on va nous confiner encore 15j minimum, pour utiliser la « décrue » de chiffres trafiqués comme justificatif. Maintenant que la BCE a fourni l’argent... Le milieu boursier aimerait bien les coronabond mais ca serait vraiment tirer sur la corde. Trump a pris possession de la FED et les imprimantes tournent H24. Chaque pays y est allé de son impression monétaire. Le signal a été mondial : imprimez ! Les banques sont renflouées, vive l’inflation, vive les taux d’intérêt !
                      Les jeunes génération paieront.


                    • devphil30 devphil30 13 avril 2020 09:58

                      @Yfrancois

                      Sortie post 10 Mai ( date anniversaire pour les plus anciens ) pour cause de WE prolongé début Mai

                      Désolé de vous casser votre joie mais 13 Avril au 10 Mai ça fait 4 semaines

                      Je prend les paris Qui dit mieux


                    • izarn izarn 11 avril 2020 20:50

                      Marre d’attaquer les baby boomers...

                      Raoult est un baby boomer, OK ?

                      Qui est le moins con ?

                      OK ?

                      J’espère que beaucoup regarderont d’un autre oeil leur grand-père.

                      Certes, vos pères sont des cons...

                      C’est une évidence...

                       smiley


                      • alinea alinea 11 avril 2020 21:47

                        Oui excellent article que j’approuve totalement ; néanmoins, ce petit repos de pollution, de bruit, d’odeurs, de combustions de toutes sortes, plus de traces d’avions dans le ciel, je ne suis pas allée voir mais je suis sûre que baleines et dauphins font la java toutes les nuits pour fêter leur large revenu, ça fait un bien fou. Plutôt que se plaindre tout le temps de macron, on fera bien de diffuser la bonne parole : et si nous continuions comme ça ?


                        • devphil30 devphil30 13 avril 2020 10:03

                          @alinea

                          Payé au frais de la macronne ....

                          Attention la note sera salée car rien n’est gratuit en ce bas monde , les financiers veuillent et déjà on entend parler de payer en travaillant plus après ce congé pour cause de virus non inscrit dans la code du travail.

                          Il faut bien relancé la machine industrielle , ce ne devrait pas prendre trop de temps en France vu ce qu’il en reste.

                          Peut être on va rogner sur les congés aussi ....

                          Et puis quand ce sera bien digéré on reprendra une dose de confinement , les Français auront compris le principe donc ça ira plus vite
                          A la sortie du deuxième tour de la réclusion volontaire on continuera sur les heures en plus et les congés en moins

                          Le tout avec traçage par téléphone et bientôt obligatoire de vaccin pour sortir

                          Petit la destruction de l’être humain est en marche


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 11:31

                          Christian Nots explique parfaitement comment fut généré le monde d’aujourd’hui. Il fut décidé par d’anciens nazis qui ont survécu et se sont réunis au Bilderberg en 1954 pour parachever l’oeuvre d’Hitler. Le trio Mythe errant-Thatcher et Reagan ont placé les bases de cette destruction massive. Les baby-boomers des années cinquante n’étaient pas au courant de la manoeuvre et vivaient leur vie avec le poids des souvenirs de leurs parents qui avaient subi la guerre. Ils n’y sont pour rien. Le résultat est là et il est catastrophique à tous les niveaux : surpopulation, destruction de l’environnement, embrigadement psychique de la population droguée au progrès matérialiste, alexithymie, perte du sens de la vie et du sacré. Lire Bernays, frère de la femme de Freud.


                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 11:41

                            Je pense au contraire que cette période de confinement, malgré toutes les souffrances qu’elle suppose peut-être une formidable opportunité de changer le cours de l’histoire. Ce monde-ci,peu de jeunes en veulent, ils regardent leurs parents avec des questions. Comme dans La Peste de Camus, avant la maladie, il y avait comme une pesanteur, la population s’ennuyait (les jeunes affalés sur leur smartphone dans les trams en autarcie regressive et mollement consommatrice). Cette période mortelle me rappelle le sommeil de la Belle au bois dormant ou de blanche neige. Elle fige, interroge,...espérons que ce soit pour un autre monde. A moins que le pire ne suive : une dictature soft. A suivre ;


                            • yfrancois Yfrancois 12 avril 2020 12:15

                              @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                              Je suis complètement d’accord.
                              Cela fait plusieurs années que cette société ne m’intéresse plus (en fait, elle me sort par les yeux). Pour moi, ce progressisme mondialiste libéral sans-frontiériste, je l’attribue aux boomers et ça explique mon antipathie. Ils ont eu des bons cotés, comme la conquête de l’espace et la musique. Sauf qu’il n’y a pas eu de relève. C’est aussi le résultat des courses. Internet a été la pire saloperie que cette génération a inventé. Pour quelques avantages, il y a une tonne d’indésirables. Internet a permis cette globalisation comme le pétrole a permis les déplacements. Et si le pétrole a bien pollué, Internet a déshumanisé.

                              Les jeunes ont été élevés sur écran. Quand j’étais gamin, on nous donnait des petits Lu et une raclée ; aujourd’hui, on donne une tablette et un iPhone. Les Milleniums sont dans la contradiction permanente. Ce sont de grands consommateurs ; ils vivent tous au dessus de leurs moyens. Ils sont persuadés que l’on est riche de ses dettes. Leurs modèles sont sur Insta. Les réseaux sociaux sont leur refuge et en même temps, leur famille. On leur dit d’aller se confiner, ils se confinent. On leur dira de sortir, ils sortiront. Et quand une « influenceuse » comme Vanessa Hudgens qui a vite du s’excuser.

                              Je regardais un reportage à Wuhan, l’après déconfinement. Les gens marchaient doucement, masqués, se ré-appropriaient les parcs et les rues, timidement, presque en s’excusant. Un peu comme un chiot trop longtemps en laisse et qui ne sait pas quoi faire de sa liberté.

                              C’est là que je me suis rendu compte que c’était mort. Il n’y a plus rien à espérer.
                              On parle de « gouvernance mondiale » qu’on attribue aux États diaboliques, aux financiers... C’est juste Internet. Le Big Brother, c’est lui. Orwell l’a rêvé, les boomers l’ont fait.

                              Pub Apple 1984


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 12:25

                              @Yfrancois Etrange mais vous portez le même nom qu’une très porche décédée....comme vous j’ai longtemps haï internet. Je n’avais gardé de 68 que l’intérêt ou le retour vers l’artisanat. Mais sans internet, pas possible de sur« vivre »...j’y fus contrainte en 99 pour des raisons professionnelles. Mais ce n’était pas mon monde. Le mien était plutôt celui du peintre et dessinateur Carl Larsson. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Larsson ). Comme quoi, tous les baby-boomers ne se ressemblent pas,...


                            • yfrancois Yfrancois 12 avril 2020 12:34

                              @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                              Comme quoi, tous les baby-boomers ne se ressemblent pas,...

                              Mais parce que dans une distribution gaussienne, il a deux extrémités. Mais elles n’excluent pas la tendance de la médiane. C’est d’elle dont je parle.

                              Je suis juste après la vague, la pire position ; comme je l’ai toujours dit, nous sommes toujours arrivés après la fête. On était ceux à qui les derniers nous donnaient les seaux et les balais pour tout nettoyer. Et cela, tout le temps. Après le « laisse faire les anciens » a succédé le « place aux jeunes ». Va pour le place aux jeunes ; j’ai jamais entendu le « c’est ton tour ».


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 12:51

                              @Yfrancois
                               Il n’y a rien de pire pire que la moyenne. Nous l’avons vu avec Hollande qui se considérait comme un homme banal, normal. On a vu le résultat,...


                            • Gollum Gollum 12 avril 2020 13:01

                              @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                              Il n’y a rien de pire pire que la moyenne.

                              Si il y a bien pire. Ceux, ou celles, qui se croient très supérieur(re)s à ce qu’ils (elles) sont vraiment...


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 13:20

                              @Gollum Oui, je me sens qualitativement supérieure à un robot. Et je le revendique.


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 11:49

                              De nombreuses féministes se sont jetées sur la théorie du pénis-neid (envie du pénis) de Freud. Cette envie du pénis étant compensée par la grossesse. C’est ainsi qu’une flopée de femmes ont fait des enfants toutes seules. Ces enfants sont généralement sans père, ni repères. Parfois trois à quatre générations de chômeurs, navigant entre alcool, drogue, pornographie....résultat de mai 68,....Il fallait toutes formes de rappel du patriarcat associé à l’époque hitlérienne. Hitler ne représentait en rien le patriarcat, mais une forme déviée, pervertie et à tonalité homosexuelle. Lourd héritage.


                              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 11:51

                                Lire : il fallait éradiquer toutes formes de patriarcat. Jetant l’eau du bain et le bébé avec.


                                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 12:34

                                  J’ai fais de nombreuses recherches et continue pour savoir qui est à l’origine de la destruction massive de notre monde. transformant les individus en Pokémons,...


                                  • devphil30 devphil30 13 avril 2020 10:05

                                    @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                                    Pokémons c’est juste pour les Chinois d’après BFM .....


                                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 12:42

                                    J’aimerais beaucoup laisser la place aux jeunes. Mais quand on se rend compte que cette place est un trou béant,... 


                                    • Khal Khal 12 avril 2020 18:25

                                      Je subodorre qu’on peut tenir ce raisonnement Darwinien comme le vôtre, tant qu’on est pas menacé soi-même directement par le virus. Continuerez-vous à tenir ce raisonnement lorsque vous cracherez vos poumons, et vous noierez dans vos sécrétions ? Où quand il arrivera cela à l’un de vos proches ? Continuerez vous à tenir ce raisonnement va-t-en guerre, lorsque l’urgentiste qui s’occupe de vous, décidera de ne pas vous admettre en réa, parceque votre espérance de vie est moins grande que le trentenaire qui vient d’arriver...Chacun voit midi à sa porte, vous tenez le raisonnement d’un patron qui ne supporte plus le confinement. Prenez un peu de recul, et pensez-à vos proches....Bon confienement.


                                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 avril 2020 18:48

                                        @Khal en Belgique, une dame âgée atteinte du Covid, au moment de lui mettre un respirateur a refusé en disant : gardez le pour les jeunes, j’ai eu une belle vie. Quel bel acte d’amour,...Combien en serait capable ?


                                      • yfrancois Yfrancois 13 avril 2020 05:02

                                        @Khal

                                        pensez-à vos proches

                                        C’est justement ce que je fais ; je pense à mes enfants et je ne veux pas pour eux la vie qu’on leur promet.

                                        Allez faire un tour dans un hôpital, rayon soins palliatifs. Vous constaterez comme on meure gaiement du cancer, comme la vieillesse dans un Ehpad ou sous Alzheimer, c’est festif. La société moderne progressiste, c’est « cachez-moi la misère que je ne saurais voir et ne me dites rien ».

                                        Il existe un traitement pour ce virus (et qui n’est pas forcément la chloroquine) que de plus en plus de pays adoptent. Il y a des moyens de prévention qui sont les masques et les tests. Mais j’ai cette impression que l’exécutif ne veut rien entendre. Il poursuit son bonhomme de chemin vers la désolation. Et c’est pour cela que j’espère un réveil populaire, sans trop y croire non plus ; je sais de quoi sont fait les jeunes et que l’os de cette crise, c’est l’ubiquité des réseaux sociaux et les dogmes indépassables.

                                        J’écoutais l’avis d’un vieux briscard de la politique, qui a lui connu la guerre et de ce fait, le sens du mot. Il disait qu’il faudra bien un moment donné affronter ce virus et qu’on ne pourra pas toujours se terrer, mais qu’à trop attendre, c’est lui qui nous trouvera, quand toutes nos structures se seront effondrées.

                                        Et ce jour-là, ce n’est pas midi que vous verrez à votre porte, et moi non plus.


                                      • devphil30 devphil30 13 avril 2020 10:11

                                        @Khal

                                        Croyez vous que le virus touche les personnes uniquement dans les hôpitaux ?
                                        Une fois ces personnes soignés le virus sera éradiqué ?

                                        Donc que va t’il se passer quand vous sortirez ?

                                        Le confinement dans la durée est une aberration contre productive en terme d’immunisation c’est une poursuite politique d’une impréparation flagrante.

                                        La sortie sera violente pour la population comme hébété par une longue léthargie , les gens seront distants et méfiants les uns des autres.
                                        Au niveau politique se sera le début d’affrontement violent pour une gestion erratique d’une crise avec des soupçons de conflit d’intérêt et dissimulation important


                                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 08:41

                                        Bonjour, un point commun à presque tous les commentaires, un refus viscéral de la globalisation. Je reviens à Christian Nots qui a parfaitement développé l’origine de cette destruction des cultures locales qui faisaient lien. ce matin je suis tombée sur un article de la Libre qui exprime parfaitement le type de société vers lequel nous devons tous tendre : 

                                        « Les crises auxquelles nous sommes confrontés partagent une racine commune : la mondialisation économique. L’antidote ? La localisation. » Le credo d’Helena Norberg-Hodge et de son organisation, Local Futures, est clair : la décentralisation et les économies régionales doivent nous préserver de la dépendance des monopoles mondiaux. Depuis 40 ans, la récipiendaire du prix Nobel alternatif (Right Livelihood Award) et du Goi Peace Prize milite pour une nouvelle économie orientée vers le bien-être personnel, social et écologique. Elle est l’auteure, entre autres, de Ancient Futures : Learning from Ladakh et de Local is Our Future : Steps to an Economics of Happiness.

                                        La crise sanitaire que le monde traverse actuellement « fournit des preuves, partout dans le monde, que les gens peuvent être attentionnés, compatissants et soucieux de la communauté », remarque Helena Norberg-Hodge. Mais elle montre aussi « à quel point les systèmes mondiaux dont nous dépendons sont vulnérables. Nos gouvernements ont opté, de manière dramatique, pour des politiques économiques qui nous éloignent de plus en plus des sources de notre nourriture, de notre eau, ainsi que de tous nos autres besoins essentiels. Nos impôts ont ainsi subventionné une agriculture industrielle de plus en plus intensive et, dans le même temps, nous avons empiété sur des régions sauvages et brisé des écosystèmes au détriment du bien-être humain et écologique. »

                                        À l’aune de ce que nous traversons, quel est votre espoir aujourd’hui  ?

                                        Notre grand espoir à Local Futures est que la situation actuelle donne aux gens l’occasion de prendre le temps de regarder la situation dans son ensemble. Nous devons l’explorer plus en profondeur pour savoir pourquoi nous avons basculé de crise en crise. Par-dessus tout, nous devons reconnaître l’importance fondamentale des structures à échelle humaine, d’une véritable interdépendance communautaire et d’une connexion plus profonde avec la nature. Nous avons maintenant la possibilité de commencer à planifier les actions et les initiatives que nous voulons soutenir pour que nos sociétés prennent une nouvelle direction. Des voies structurelles divergentes nous attendent : d’une part, les gouvernements - de gauche et de droite - promeuvent une mondialisation toujours plus grande ; d’autre part, au niveau communautaire, les gens montrent la voie de la localisation. La voie globale sépare la production et la consommation à travers le monde. Toujours plus de pouvoirs et de richesses sont concédés aux entreprises multinationales, qui deviennent plus puissantes et riches que les États eux-mêmes. Cela conduit à une concurrence, une vitesse et une fragmentation sociale toujours plus grandes, tout en menaçant la démocratie et la liberté d’expression.

                                        La seule économie qui fasse vraiment sens, pour vous, c’est l’économie locale ?

                                        La localisation, qui raccourcit la distance entre la production et la consommation, montre que les petites entreprises, en particulier dans l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, offrent une plus grande productivité, tout en réduisant considérablement la consommation d’énergie et la pollution. Nous devons renforcer ces petites entreprises, ces fermes de taille moyenne. Cela n’empêche pas de considérer que le commerce international peut être bon, mais de manière consciente, en passant par des groupes à taille humaine. Un groupe concerné et conscient, dans le mouvement du commerce équitable, ne se concentrera pas seulement sur la rémunération juste des fermiers, il réalisera que, s’il les encourage à ne cultiver que du cacao ou du café, ce sera mauvais pour leur sécurité et pour la biosphère. Il faut une agriculture mixte.

                                        En même temps, la localisation reconstruit le tissu d’une véritable communauté, le sentiment d’être dépendant d’autres êtres humains, au lieu de bureaucraties lointaines et de forces anonymes. J’appelle cela l’économie du bonheur car, à un niveau profondément spirituel, elle ravive un sentiment de connexion, de véritable interdépendance avec les autres et avec le monde vivant qui nous entoure. Ce sentiment de connexion est un besoin humain fondamental, et de plus en plus de thérapeutes, psychologues et neuroscientifiques reconnaissent un pouvoir de guérison au rétablissement de ces connexions.



                                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 08:43

                                          suite : 

                                          Vous parlez d’une « économie du bonheur », en opposition à une économie qui apporte insatisfaction et mal-être. Quelles sont les caractéristiques de cette « unhappiness economy » ?

                                          La cause réelle de l’insatisfaction est la séparation entre les gens, la distance, la déconnexion. C’est un problème systémique qui se traduit de façons multiples. La croissance économique a été accompagnée par l’urbanisation. Vous pouvez témoigner de la manière étrange dont nous sommes empilés les uns au-dessus des autres dans les centres urbains sans être interdépendants, sans même nous connaître. Cela crée de l’aliénation. Nous avons été poussés à aller toujours plus vite et, de plus en plus, nous avons été rattrapés par la nécessité de gagner assez d’argent pour payer notre logement, notre nourriture, etc. Nous avons moins de temps pour entretenir des contacts profonds et sensés, d’une part, et des choses superficielles – paraître, porter des vêtements chic, posséder une voiture de luxe – prennent de plus en plus de place, d’autre part. Quand des gens ont des relations plus lentes, ils se connaissent, ils ne font pas attention aux vêtements ou à la voiture ; ce qui importe, c’est la gentillesse, le sens de l’humour, l’intelligence. Aujourd’hui, le must, entretenu par la publicité, les médias, les réseaux sociaux, est d’appartenir à la culture urbaine de consommation.

                                          La modernisation joue, aussi, un rôle dans la destruction des cultures locales. L’élément additionnel, qui est très important, est que, en tant que part de la modernité et de la croissance, nous sommes non seulement déconnectés de la communauté intergénérationnelle mais aussi de la nature, des animaux, des plantes, de la vie à laquelle nous étions profondément reliés. L’enfant moyen en Inde peut nommer, identifier et parfois utiliser de manière appropriée quelque 200 plantes. En Amérique, l’enfant moyen peut nommer une ou deux plantes, mais une centaine de logos d’entreprises. Cette distanciation du vivant est une grande perte spirituelle.

                                          Ldéveloppement induit dès lors aussi un appauvrissement à différents niveaux... De quelle manière ?

                                          Les hommes avaient développé des connaissances sur leur écosystème et des structures sociales pour gérer ensemble les communs, comme les forêts notamment. Avec la croissance économique et l’urbanisation, l’autonomie est vue comme une ennemie, la subsistance est décrite comme quelque chose d’éreintant à fuir. Dans beaucoup de villages du tiers-monde, les gens qui avaient un bout de terre ou quelques animaux ont été encouragés à les abandonner. On nous dit aujourd’hui que l’Inde et la Chine ont énormément bénéficié de l’urbanisation mais, en réalité, ce n’est pas le cas pour la majorité. Le fossé entre les riches et les pauvres s’élargit de façon assez obscène. Je le vois partout, même en Suède, mon pays d’origine. Le développement doit être analysé en termes d’amélioration de la santé humaine et de bonheur. Or, il faut aussi reconnaître une autre pauvreté profonde : psychologique, spirituelle, sociale. Ce système nous vole notre temps. Les gens n’ont le temps que pour le court terme et cette guerre contre le temps pourrait bien être la raison pour laquelle nous nous détruisons nous-mêmes. Ce que nous voyons, partout, c’est plus d’anxiété, de dépressions et d’addictions. C’est un indicateur très clair que quelque chose ne marche pas. Nous n’arrivons pas à fonctionner de manière plus méditative. La manière d’être archétypique masculine domine, elle est plus concentrée sur l’action, la réalisation, le faire, et éclipse les caractéristiques féminines de pensée plus nourrissantes, réceptives et holistiques, dont on a aussi besoin.

                                          En même temps, énormément de gens veulent goûter à la culture urbaine de consommation. On ne peut pas les en empêcher, quitte à ce qu’ils en reviennent...

                                          Je ne pense pas qu’ils veuillent naturellement y goûter. Au Ladakh, les gens se satisfaisaient de qui ils étaient et de ce qu’ils faisaient. Mais la pression, économique et psychologique, est telle qu’ils ne veulent pas être marginalisés. Le désir d’être aimé, que nous avons profondément à l’intérieur de nous tous a été perverti en un désir d’appartenir à cette culture mainstream de la consommation urbaine. Quand j’étais au Ladakh, au début, je racontais qu’en Occident, les gens étaient parfois tellement malheureux qu’ils consultaient un médecin spécialisé pour les aider. Mes interlocuteurs ne pouvaient y croire. On comptait un suicide sur une génération au Ladakh à l’époque ; maintenant, c’est un par an. Cela devrait faire la Une ! On n’en parle pas, les gens se blâment eux-mêmes et personne n’appréhende cela comme un problème global, alors que ça l’est.



                                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 08:56

                                            C’est la mondialisation, la globalisation qui a fait des personnes âgées, des déchets dont personne ne veut.... De nombreuses personnes nées dans les années cinquante n’étaient pas du tout d’accord avec le libre échange et la globalisation, mais voilà, l’Europe qui s’est sortie de la guerre « grâce » aux américains leur a laissé la liberté d’envahir le monde par leur modèle sans racine, états-limites et borderline. Certains imagineront même le complot selon lequel la guerre 40 a servi ce dessein. Chacun sa version...


                                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 09:23

                                              Deux modèles s’opposent. celui masculin de la conquête, de l’appropriation, de la colonisation, du rejet des racines (Spartacus) et celui plus féminin, sédentaire, relationnel, spirituel, proche de la nature des liens familiaux, vénusien et lunaire. Un mode selon Abel et un autre caïnique (mars et sa conquête). Le modèle américain du far-west est typiquement phallique (les tours du World-trace center-le Titanic). C’est celui qu’a utilisé Bernays, le beau-frère de Freud pour soumettre l’inconscient américain à travers la publicité (les pin-up sur les voitures,...make america great again,..... Modèle phallique, narcissique sans racine et psychopathique. viennent des etats-unis : Facebook, la théorie du gender, la GPA et la PMA, les OGM. Je leur apporte la peste avait dit Freud posant le pied sur le sol américain. Ils nous ont renvoyé le Covid ou co-vide intérieur,....


                                              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 09:32

                                                La conquête, le phallique, le pouvoir sont inévitablement dans le déni de la castration. C’est à ce moment que que les liens se pervertissent,...Toujours un problème de narcissisme. Celui qui a une histoire, des racines est mieux armé contré l’échec narcissique. Et les personnes âgés, ce sont les ancêtres. 


                                                • Gollum Gollum 13 avril 2020 09:40

                                                  @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                                                  La conquête, le phallique, le pouvoir sont inévitablement dans le déni de la castration.

                                                  Et la castration est le déni du phallique. Les femmes castratrices n’aiment que les hommes castrés.


                                                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 09:43

                                                  @Gollum Non Monsieur. Vous confondez phallique (organe du pouvoir) et pénis (membre masculin complémentaire du féminin).


                                                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 09:39

                                                  Si les personnes âgées sont pour la plupart devenues des déchets, c’est aussi parce que notre société est celle du jetable et de l’obsolescence programmée. Notre société actuelle n’est plus que du vide, du néant. elle peut s’écrouler. Elle n’en vaut pas la peine.


                                                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 09:54

                                                    Je comprends que beaucoup de personnes surtout des jeunes (voir bagarres avec mort à Schaerbeek) vivent ce moment comme une castration. Les femmes le vivent mieux étant de par leur nature attachée à leur intérieur. Mais cette retraite, ce temps suspendu, mort peu aussi être une aubaine. Une obligation d’investir sa vie intérieure,...féminine. Difficile pour les machos,...


                                                    • devphil30 devphil30 13 avril 2020 10:14

                                                      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                                                      Vous êtes un robot à poster des messages ....

                                                      A vous seule vous devez avoir poster la moitié sur cet article et ce en continu sans pause ni contradiction


                                                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 10:46

                                                      @devphil30

                                                      Je ne vois pas le lien.... Je me dépêche avant la censure qui nous pend au nez.


                                                    • devphil30 devphil30 13 avril 2020 14:18

                                                      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                                                      Si censure alors il sera très rapide de supprimer vos commentaires qui ne sont pas gravés dans le marbre.
                                                      Je vous taquinais un peu car je n’arrive pas à suivre votre débit d’idées ni votre vitesse de frappe sur le clavier


                                                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 14:26

                                                      @devphil30 Avez-vous déjà entendu parler des annales akashiques ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Annales_akashiques. Rien n’est jamais totalement perdu....


                                                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 avril 2020 14:40

                                                      A Y. François partie à 80 ans le 24 janvier 2014. Que ce message te parvienne là-haut : 

                                                      Dans la pensée théosophique, tout être a la faculté de vibrer, cette vibration pouvant être reçue et enregistrée dans les annales akashiques15. Annie Besant fait, en 1907, un parallèle avec la télégraphie sans fil, de nos jours nous ferions plutôt la comparaison avec les enregistrements sur un disque dur d’ordinateur. On pourrait avoir accès à ces archives en état de transe ou sous hypnose. Le célèbre voyant Edgar Cayce (1877-1945) aurait eu accès aux annales pour réaliser certaines de ses « lectures ».

                                                      Rudolf Steiner, poursuit ses recherches dans cette chronique spirituelle pour renouveler la compréhension de l’action du Christ dans l’évolution humaine. De cette recherche découlèrent de nombreux cycles de conférences, notamment sur un 5e Évangile, car la Chronique contient la version originelle des textes sacrés ainsi que leur différents niveaux de lecture16.

                                                      Les annales akashiques présentent des analogies avec l’inconscient collectif proposé par Jung et résumé ainsi par Gerhard Adler : « L’inconscient collectif [...] est le dépôt constitué par toute l’expérience ancestrale depuis des millions d’années, l’écho des événements de la préhistoire, et chaque siècle y ajoute une quantité infinitésimale de variation et de différenciation17 ».


                                                      • Julot_Fr 13 avril 2020 20:57

                                                        A l’auteur, vous soulevez de points interessants : les francais sont des moutons passif sans couille.. le ministere de l’amour les tient bien en lesse. Le cours normal d’une epidemie de virus aerien (type grippe) est de le laisser se developper car de toute facon, rien ne peut l’arreter (illusoire d’attendre un vaccin qui fera plus de mal que de bien)

                                                        Pour excuser les boomer et les autres et en profiter pour recadrer la situation, Bezmenov, un ex-KGB echappe de l’URSS dans les annees 80 avait explique la tactique de subversion par l’URSS pour renverser des pays cibles et installer le communisme (ex : inde, vietnam...)

                                                        1. on a la demoralisation ; duree : une generation => rien de ce que les boomers n’ont vu de toute leur vie n’est vrai, ni a l’ecole, ni a la tele, tout n’est que propagande pro-communism (d’ou les pertes de valeur, religion, l’expension de l’etat..) => rien ne peut les ramener a une vision critique de la realite

                                                        2. destabilisation de l’economie, de l’armee, des relations diplomatiques ; duree : 3 a 5 ans

                                                        3. Crise (coronavirus) : duree : qlq jours a qlq semaines

                                                        4. normalisation : gouvernement totalitaire global (communiste... fin propriete privee..)

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