@In Bruges
Bonjour In Bruges,
Je vous cite : >>> version sanitaire du « laisser faire, laisser passer » des doctrines économiques libérales des années 60. <<<
Pour mémoire, en ce qui concerne la France, la référence aux années soixante implique une politique socio-économique gaulliste intermédiaire entre le dirigisme et le libéralisme.
C’est cette politique que je qualifie en général de « capitalisme régulé ». Elle caractérise l’action socio-économique du général de Gaulle.
Il est avéré que les doctrines économiques libérales n’avaient pas la bonne odeur en France, ou, du moins à l’Élysée de l’époque.
C’est également la conduite de cette politique gaulliste intermédiaire qui a généré les dix glorieuses françaises, car en France nous n’en avons eu que dix ; mais ces dix là ont assuré la prospérité du pays et de ses habitants pour les vingt années qui suivirent.
Avant, globalement et jusqu’en 1958 (sauf quelques parenthèses d’inspiration gaulliste et communistes — nationalisations...), l’incurie socialo — car je répugne à utiliser le qualificatif de socialistes en ce qui concerne les gens de la rue de Solférino — au terme de laquelle les Français n’avaient ni travail, ni logement ! Un petit effort de mémoire serait le bien venu pour les survivants de la génération d’avant guerre qui ont vécu ces événements !
Après, soit à partir de 1969, reprise en main de nos « élites politiques » par la poussée mondialiste, ou poussée actuellement victorieuse du capitalisme financiarisé, si bien représenté par ce que les Le Pen ont surnommé l’UMPS !
Cette bulle politicienne devenue au fil du temps aussi incompétente que socialement pernicieuse, acquise directement ou indirectement au mondialisme, a globalement mis trente ans pour annihiler complétement les acquis de la décennie de Gaulle, et vingt ans de plus pour finaliser la ruine de la France !
Cette phase s’est terminé par l’avènement de la triade Sarkozy/Hollande/Macron dont il est maintenant à craindre que le pays ne se relève pas !!!
Ceci est le calendrier vérifiable de nos heurs et malheurs de survivants des Français d’avant guerre !!!
Et nous en somme là !!!
Néanmoins, bon courage, In Bruges.