@M.William
tyrannie ou répression du pouvoir ottoman contre une insurrection menée par des partis (factions) arméniennes qui utilisent la lutte armée (guérilla) ?
njama 19 décembre 2014 15:59
FRA Fédération révolutionnaire arménienne
La FRA-Dachnak dans l’Empire ottoman (1890-1919)
Le
Dachnak fut fondé en 1890 à Tiflis (actuelle Tbilissi en Géorgie), en
tant qu’organisation socialiste1. Ses fondateurs étaient le marxiste
Christapor Mikaelian, le populiste Stepan Zorian (dit Rostom) et le
bakouniniste Simon Zavarian. Leur objectif est l’émancipation de
l’Arménie ottomane. Le Dachnak n’appelait pas à l’indépendance, mais à
des réformes. C’était néanmoins une organisation révolutionnaire, qui organisa des actions armées.
La plus connue est la prise d’otages à la Banque impériale ottomane à
Constantinople en 1896. D’autres actions ont lieu contre la politique
ottomane, comme celles menées par le commandant Vardan. Cette même
année, le Dachnak participe comme observateur au quatrième Congrès de la
Deuxième Internationale socialiste et y présente son programme.
Mikael Varandian, ancien dirigeant de la FRA-Dachnak, écrit : « Il
n’y a peut-être jamais eu de parti révolutionnaire qui ait une aussi
riche expérience des méthodes terroristes que la FRA. […] Le Dachnak a
produit les caractères les plus forcenés du terrorisme, et formé
plusieurs centaines de maîtres du pistolet, de la bombe et du
poignard2. » Toutefois, « La stratégie insurrectionnelle ou subversive utilisée par les deux partis révolutionnaires arméniens [Dachnak et Hintchak] au cours des années 1890-1896 débouche sur la répression,
non sur l’intervention souhaitée des Puissances comme ce fut le cas
naguère pour la Bulgarie (1878). Les partis révolutionnaires arméniens
mesurent mal les paramètres de la politique d’équilibre entre les
Puissances (rivalité anglo-russe) et la situation géopolitique des
communautés arméniennes3. » La FRA subit de nouveaux échecs en 1905 :
son principal fondateur, Christapor Mikaelian, se tue en manipulant une
bombe destinée à tuer le sultan4, une deuxième tentative d’assassinat échoue à son tour (non sans tuer une quarantaine de passants) et les
« dépôts de dynamite destinés à faire sauter les édifices
gouvernementaux » sont découverts à Izmir ; puis, en 1908, une trahison
conduit à la saisie d’« un millier de nos fusils, un million de
cartouches et une quantité considérable de matières explosibles5. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_r%C3%A9volutionnaire_arm%C3%A9nienne