D’un côté on a un système immunitaire qui globalement fait un bon travail dans la plupart des cas et ne demande qu’un coup de pouce (au moral, au sens propre du terme, vu les liens entre l’humeur et le système immunitaire) pour se surpasser. Par ex, l’aide d’un placebo qui a raison de deux comprimés le matin et un le soir, va vous donner des ailes au moral. Mais pour qu’un placebo soit efficace, il faut que le prescripteur persuade le consommateur de son efficacité. Et comment le ferait-il mieux quand étant persuadé lui-même de l’efficacité réelle du placebo en question ? Surtout quand rien ne prouve encore, qu’il en est un...
Donc, d’un côté on a ceux voulant prescrire des substances qu’ils pensent efficaces contre le covid-19 et de l’autre, ceux qui laissent les gens à leurs inquiétudes en leur promettant des résultats d’études dans quelques mois et si ça va pas mieux une place en soins intensifs avec idéalement un bon ventilateur ou une piqûre qui soulage...
Quelle approche peut engendrer le plus de décès ? J’incline à penser que c’est la seconde. Si dans un mois, cette épidémie se calme, ils n’auront concrètement soignés personne, ni par la parole, ni par le geste. Le jury délibérera un peu plus longuement si cette épidémie se prolonge durablement.
Nous n’en sommes pas là.
Cet acharnement en cours, contre un espoir d’avoir une aide à la guérison est malsain. Mais quel est donc le but visé ?